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Le start-up Act : la nouvelle ère de l’ambition entrepreneuriale

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Depuis la révolution, la constitution du pays procède à l’englobation de nombreuses lois dont certaines ont marqué les secteurs concernés par des avantages. Aujourd’hui, une nouveauté réglementaire se présente et vise majoritairement les jeunes : Le start-up Act.

Il s’agit d’un projet de loi qui a été adopté par l’assemblée des représentants du peuple le lundi 2 avril 2018. Assurée par 96% des voix (environ 110 voix), elle se présente en tant qu’une révolution qui assurera un nouvel horizon pour le domaine entrepreneurial et économique.

Parmi les objectifs de cette nouvelle loi; permettre de développer un dynamisme économique par la mise en oeuvre d’une technologie avancée et moderne. Cependant, son objectif principal est d’aider les « start-ups » ou les nouveaux projets à conquérir les marchés internationaux. Le but est donc de favoriser la découverte des talents de nos jeunes entrepreneurs et de leur permettre de concrétiser leurs idées.

Le caractère révolutionnaire de cette loi réside dans le fait qu’elle soit capable de donner de l’espoir à un peuple qui cherche à traverser une période critique de chômage et une baisse d’offre d’emplois. Ainsi, ceux dont l’ambition est d’ouvrir un nouveau projet pourront trouver dans leur pays des conditions propices et une initiative d’aide financière afin de développer et de promouvoir leurs idées sans chercher à le faire ailleurs.

Suite à la publication d’application de la loi sur la promotion des startups “start-up Act” en juin 2018, l’obtention du label « Start-up » est octroyé à la société qui remplit des conditions bien déterminées telles que:
– son existence juridique ne dépasse pas les huit (08) ans à compter de la date de sa constitution.
– l’activité de l’entreprise pourra assurer la possibilité d’aide au dynamisme économique.

Aujourd’hui, malgré les défis qui font face à l’économie tunisienne, les projets d’innovations réglementaires qui sont le fruit des ministères et des communautés sociales ne cessent de donner un grand espoir et une dose d’optimisme à nos jeunes qui ont le droit de rêver d’une Tunisie meilleure, une Tunisie qui pourra leur garantir la concrétisation de leurs ambitions et de leurs projets.

La question polémique qu’on tient à se poser est donc la suivante : Le « start-Up Act’ »pourra-t-elle répondre efficacement aux ambitions de nos jeunes entrepreneurs?

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Saluer le parcours du grand Fathi Haddaoui

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C’est avec beaucoup de tristesse qu’on fait nos adieux à une figure majeure de la scène artistique tunisienne, un acteur qui, par son talent superbe, a réussi à faire de son nom une valeur sûre.

Né le 9 décembre 1961 à Tunis, Fethi Haddaoui s’est passionné tôt pour le théâtre. Dès un jeune âge, il a pu rejoindre le théâtre scolaire, participant à des œuvres artistiques et des pièces théâtrales comme la pièce J’ai juré la victoire du soleil. Au fil de sa carrière éducative, il a rejoint l’Institut supérieur d’art dramatique de Tunis et a obtenu son diplôme en 1986.

Sa carrière professionnelle d’acteur s’entame vers la fin des années 1970. Fethi Haddaoui intègre la troupe de théâtre Triangulaire avant de faire partie du Nouveau Théâtre.

Au cinéma, Fethi Haddaoui a participé à 21 longs métrages, trois courts métrages, ainsi qu’à six pièces de théâtre et deux créations radiophoniques. Parmi ces pièces, El Aouada et La Pièce d’Arab, cette dernière ayant connu un succès notable et ayant été adaptée en film par Fadhel Jaïbi.

Les années 1980 furent particulières pour Fethi Haddaoui grâce à ses aventures dans le cinéma international, participant à des œuvres étrangères telles que Le Mystère en 1986, Un bambino di nome Gesù en 1987 et L’Attente en 1988, réalisés par Franco Rossi.

En outre, il a participé à plusieurs réalisations cinématographiques locales comme La Coupe de Mohamed Damak et des films de Férid Boughedir, qui lui ont permis d’affirmer son talent dans des rôles variés.

Au cours des années 2000, Fethi Haddaoui s’est lancé dans la production audiovisuelle et a réalisé des séries et des films documentaires. Il a également joué sur des scènes théâtrales prestigieuses, telles que le Teatro Argentina en 2000 et le Théâtre des Bouffes-du-Nord à Paris en 2003.

Sur le petit écran, il était une figure incontournable, jouant dans des séries et feuilletons à succès, parmi lesquels Layam Kif Errih en 1991, Naouret Lahwa en 2014, ainsi que Sayd Errih, une œuvre marquante dans sa carrière d’acteur.

Sa carrière s’est également enrichie par la gestion administrative et artistique de manifestations publiques, telles que les Journées Théâtrales de Carthage (JTC) en 1993 et les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) en 1995. Il a aussi dirigé le Centre Culturel International de Hammamet entre 2011 et 2014, et présidé le Festival International de la même ville lors des éditions 48 et 49.

Fethi Haddaoui a continué sa brillante carrière d’acteur, interprétant en 2020 le personnage de Dandy dans la série Nouba et celui de Haj Boubaker dans la série Baraa, sans oublier le rôle de Chérif dans Galb El Dhib.

Tout au long de sa carrière, Haddaoui a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix du meilleur acteur au Festival de Carthage pour sa performance dans Amour interdit (2000), et une récompense au Festival du Film Arabe d’Oran en 2013 pour son rôle dans Bab El Arch. Ces distinctions témoignent de son talent artistique multidisciplinaire, faisant de lui une icône incontournable ayant marqué des générations.

Il nous a quittés, mais son art continuera toujours à briller. Qu’il repose en paix !

Ecrit Par: Rayen Jebali

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