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Sami Rajichi : qu’est-il devenu?

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Vous souvenez-vous de cette figure héroïque qui a fait son entrée à l’INSAT? 

Sami Rajichi, étudiant en GL3 qui, dès son premier jour à l’INSAT, a suscité l’intérêt de tout le monde par son parcours exceptionnel. 

Diagnostiqué d’une atrophie musculaire spinale de type 2, cela ne l’a pas empêché de briller dans ses études, avec une moyenne de 14,72 au baccalauréat d’informatique et d’accéder à l’une des meilleures écoles d’ingénieurs de la Tunisie. Fraîchement venu de l’ISI Mahdia, l’Institut Supérieur d’Informatique de Mahdia, il a tenté sa chance à l’INSAT dans l’espoir de poursuivre ses études en compagnie de ses étudiants. 

 

Le jour de son arrivée, tout le corps de l’INSAT s’est rassemblé pour accueillir chaleureusement et élogieusement ce brillant esprit qui malgré les tous les obstacles a fait preuve d’endurance, de patience et de volonté. C’était alors un honneur pour tous les INSATiens de partager la rentrée universitaire avec une personne aussi extraordinaire et douée que lui. Méritant fortement sa place parmi eux, Sami était vraiment un exemple à suivre pour chacun.

 

Cependant, cet étudiant si spécial avait besoin de certaines conditions pour pouvoir poursuivre ses études à l’INSAT, entre autre: 

Quelques séances auxquelles il devait assister en ligne dû à ses traitements médicaux qui nécessitent son retour à la Mahdia. La mise à disposition d’un étudiant âgé de moins de deux ans que lui pour l’assister lors des examens et éventuellement l’aménagement d’une salle où il pourrait les passer.

 

Ces conditions, présumées être nécessaires et simples à subvenir, n’ont malheureusement pas été fournies malgré ses tentatives de contacter ses professeurs et son enthousiasme à passer ses premiers devoirs au sein de l’institut.

De son côté, il a tout essayé mais en vain. Sami a vu ses espoirs tomber petit à petit en poussière. Malheureusement il n’a pas été apprécié à sa juste valeur, tous les espoirs qui lui ont été promis, toutes les portes qu’il croyait s’ouvrir devant lui, ne s’avéreraient être en réalité qu’une image édulcorée de bonté.

Il va sans dire qu’on a commis à son égard un acte d’irresponsabilité et d’insensibilité, c’est pour cela qu’il avait décidé de rebrousser chemin vers sa précédente faculté.

 

L’Institut Supérieur d’Informatique de Mahdia (ISI Mahdia) aurait su lui fournir un cadre pédagogique propice à son épanouissement personnel et son enrichissement professionnel. Sami serait actuellement en train de poursuivre ses études en présentiel, dans cet Institut se trouvant  à proximité de la zone touristique dans laquelle il vit aux côtés de ses parents. Il compterait désormais sur ses professeurs et sur l’administration de son école qui, eux, seraient en mesure de lui venir en aide lors de l’approche de ses examens. Une salle isolée lui serait consacrée, où il pourrait aisément dicter les réponses à l’évaluation écrite à un des professeurs de la faculté qui n’est, bien évidemment, pas le professeur enseignant la matière du sujet de l’épreuve. Pour se déplacer, l’ascenseur de la faculté serait à sa disposition à n’importe quel temps. Dans le cas d’une panne, des salles au rez-de-chaussée seraient aménagées selon ses besoins. Pareil pour les travaux pratiques, Sami aurait la chance de s’appuyer sur ses camarades, qui l’épauleraient durant toute cette période.  

 

Ces gestes paraissent simples à réaliser pour certains, mais malheureusement pas pour d’autres.

 

A notre plus grande déception, vu les conditions négligées et l’absence de soutien envers Sami, on a été dans le regret et l’amertume d’abandonner un étudiant brillant avec autant de qualités. Ce dernier aurait été privé de cette opportunité qui aurait pu être la clé d’un futur meilleur. On espère bien qu’il trouvera, là où il est, le respect et l’engagement qu’il mérite.

 

écrit par : Sarra Lasram, Nour Harizi, Ibtihej Bouchoucha et Selima Zghal.

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The Syria-Turkey Earthquake

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How heartwrecking it is to wish for a bit of calm, just few seconds of composure, few glimpses of rest. The ground always threatened to open and swallow them, but they loved it. The earth they were walking on was a glass that was about to shatter, but they adored it. For little kids, it didn’t matter if the whole world was collapsing outside. They had a house and their family was around. But even that was lost.

On the 6th of February 2023, Syria and Turkey lived through the horrors of an earthquake that tore down families and took so many precious lives. Even to think about that is heart-aching. When you hear about an earthquake, you can’t really get calm thoughts and your heart races. You keep wondering about those who made it out of the ruins and those who didn’t. Those whose hands were shaking, but didn’t get to the other side. Those whose hearts were trembling, but the roofs that once protected them weighed too heavily on their shoulders and they were chained. Your lungs won’t find air to breathe and you’ll swallow your heart. You’ll grieve the people who lost everything in a game they didn’t even play.

In the midst of the chaos, a seven year old from Damascus spent seventeen hours under a rubble and placed her hands over her brother’s head, protecting him. She loves him more than anything. Although the roof over their heads fell to their little shoulders, she used it to hold her most precious belongings, her brother.

Once you see that, it never leaves your head. It’s murderous, but beautiful. It’s agonizing, but inspiring. She wrapped him around her like like two branches of a sturdy oak tree, surviving the storm that had ravaged their home. She held tight onto him for he was the cornerstone of her family, the words carved on her heart, and half her soul. The walls of her home may have crumbled, but her love for it remained unshaken. As long as she was next to him, she’ll still have a home.

A soundless scream echoes in the stillness of the night. A call to arms, a cry for help in the face of fright. When your whole world collpases, the loss of everything you’ve ever loved and everything you’ve ever known leaves a wound that even a lifetime cannot stitch. If what they say about hope being synonymous with life, I wish Turks and Syrians never lose it, not to die twice.

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