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JERUSALEM: Un pas en arrière vers la paix !

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Ante-scriptum: Tous les articles paraissant dans la rubrique ‘Politique’ ne reflètent pas nécessairement l’opinion du club.

Le mercredi 6 décembre 2017, un jour salué comme « jour historique » par le premier ministre d’Israël, le président des États Unis Donald Trump a déclaré Jérusalem capitale de l’État d’Israël. Dans les jours qui viennent, l’ambassade américaine y occupera les lieux.

En effet, Le 23 octobre 1995, le congrès des États-Unis vote une loi qui stipule que « Jérusalem doit être reconnue comme la capitale de l’État d’Israël » et impose d’y implanter la représentation américaine. Mais l’ambassade est toujours à Tel-Aviv.

La loi votée par le congrès en 1995 laisse la possibilité au président en exercice d’en retarder l’échéance de six mois. Ainsi, Bill Clinton, Georges Bush et Barack Obama, malgré leurs promesses de campagne d’appliquer la loi de 1995, tous ont eu recours au report de l’application de la dite loi, pour les mêmes raisons qui sont soit liées à leurs intérêts financiers, soit à cause de la pression du monde arabe, chantage au terrorisme, et leur volonté de trouver un terrain d’entente entre les deux peuples pour qu’ils se partagent la capitale.
Revenons en arrière, quand tout a commencé…

En 1917, la déclaration de Balfour proclame que le gouvernement britannique envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif. Étant clairement entendu qu’aucune action pouvant porter atteinte aux droits civils et religieux des collectivités non juives existantes en Palestine ne sera entreprise.

Et depuis, les deux peuples se battaient, et entre eux, et contre la dominance britannique afin de tenter d’avoir chacun l’indépendance et un état officiel. Un vote de l’ONU (l’Organisation des Nations Unies), le 29 novembre 1947, mit fin au mandat britannique et prévoyait la création d’un état juif et d’un état arabe suite au partage du territoire palestinien. Bien entendu « équitablement » partagé dont 56% appartenait aux israéliens et le reste aux palestiniens, eux, originaires de ce dernier.

Le 14 mai 1948, a eu lieu la déclaration de indépendance de l’État d’Israël, suite à cela, les sionistes ont de plus en plus vite procédé à l’exclusion des palestiniens du territoire qui leur appartenait, ayant massacré et exporté plus de 400 milles palestiniens du territoire prévu pour l’État juif. Depuis ce fait, des activités palestiniennes se multiplient afin de tenter de faire entendre leurs voix dans le monde, la voix qui dénonce l’injustice, la discrimination, la voix d’un peuple privé de son pays, la voix d’un peuple à qui on a volé son pays.

Le peuple palestinien a continué sa bataille seul, contre l’une des armées les plus puissantes au monde. Des enfants palestiniens tenant des pierres contre des chars de combat, des fusils, des bombes nucléaires… qui n’ont jamais eu peur, qui ont défendu leur pays et leur cause ,qui ont dit non à l’ennemi, depuis un siècle et jusqu’à aujourd’hui. Ils n’ont jamais baissé les bras.
Après la déclaration du président des États Unis, des milliers de personnes partout dans le monde ont partagé des vidéos, photos, réactions, pétitions signées en ligne, pour dénoncer ce qui s’est passé.

Cette déclaration a poussé les dirigeants dans le monde entier à réagir défavorablement contre The Donald. On en cite: Hamas, l’Arabie Saoudite, l’Iran, La Turquie, La Tunisie, La Syrie, le Liban, la France, L’Allemagne, le Royaume uni, l’Italie, le Canada, etc. Fallait-il attendre jusqu’à aujourd’hui pour soutenir les originaires de la terre sainte? dénoncer la guerre qui a engendré des millions de morts, d’orphelins?… Fallait-il attendre le jour où une telle décision a été prise pour crier, dénoncer ces crimes et massacres qui ont duré des dizaines d’années, et se battre contre l’inhumanité et la cruauté dont les palestiniens ont été victimes?

 

Anaghim Aloui

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Saluer le parcours du grand Fathi Haddaoui

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C’est avec beaucoup de tristesse qu’on fait nos adieux à une figure majeure de la scène artistique tunisienne, un acteur qui, par son talent superbe, a réussi à faire de son nom une valeur sûre.

Né le 9 décembre 1961 à Tunis, Fethi Haddaoui s’est passionné tôt pour le théâtre. Dès un jeune âge, il a pu rejoindre le théâtre scolaire, participant à des œuvres artistiques et des pièces théâtrales comme la pièce J’ai juré la victoire du soleil. Au fil de sa carrière éducative, il a rejoint l’Institut supérieur d’art dramatique de Tunis et a obtenu son diplôme en 1986.

Sa carrière professionnelle d’acteur s’entame vers la fin des années 1970. Fethi Haddaoui intègre la troupe de théâtre Triangulaire avant de faire partie du Nouveau Théâtre.

Au cinéma, Fethi Haddaoui a participé à 21 longs métrages, trois courts métrages, ainsi qu’à six pièces de théâtre et deux créations radiophoniques. Parmi ces pièces, El Aouada et La Pièce d’Arab, cette dernière ayant connu un succès notable et ayant été adaptée en film par Fadhel Jaïbi.

Les années 1980 furent particulières pour Fethi Haddaoui grâce à ses aventures dans le cinéma international, participant à des œuvres étrangères telles que Le Mystère en 1986, Un bambino di nome Gesù en 1987 et L’Attente en 1988, réalisés par Franco Rossi.

En outre, il a participé à plusieurs réalisations cinématographiques locales comme La Coupe de Mohamed Damak et des films de Férid Boughedir, qui lui ont permis d’affirmer son talent dans des rôles variés.

Au cours des années 2000, Fethi Haddaoui s’est lancé dans la production audiovisuelle et a réalisé des séries et des films documentaires. Il a également joué sur des scènes théâtrales prestigieuses, telles que le Teatro Argentina en 2000 et le Théâtre des Bouffes-du-Nord à Paris en 2003.

Sur le petit écran, il était une figure incontournable, jouant dans des séries et feuilletons à succès, parmi lesquels Layam Kif Errih en 1991, Naouret Lahwa en 2014, ainsi que Sayd Errih, une œuvre marquante dans sa carrière d’acteur.

Sa carrière s’est également enrichie par la gestion administrative et artistique de manifestations publiques, telles que les Journées Théâtrales de Carthage (JTC) en 1993 et les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) en 1995. Il a aussi dirigé le Centre Culturel International de Hammamet entre 2011 et 2014, et présidé le Festival International de la même ville lors des éditions 48 et 49.

Fethi Haddaoui a continué sa brillante carrière d’acteur, interprétant en 2020 le personnage de Dandy dans la série Nouba et celui de Haj Boubaker dans la série Baraa, sans oublier le rôle de Chérif dans Galb El Dhib.

Tout au long de sa carrière, Haddaoui a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix du meilleur acteur au Festival de Carthage pour sa performance dans Amour interdit (2000), et une récompense au Festival du Film Arabe d’Oran en 2013 pour son rôle dans Bab El Arch. Ces distinctions témoignent de son talent artistique multidisciplinaire, faisant de lui une icône incontournable ayant marqué des générations.

Il nous a quittés, mais son art continuera toujours à briller. Qu’il repose en paix !

Ecrit Par: Rayen Jebali

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