Events
TUNIROBOTS18: C’est reparti pour un tour.
Published
7 ans agoon
[simplicity-save-for-later]Hier 9 décembre 2017, s’est tenu à l’INSAT le lancement de la journée nationale de la robotique Tunirobots18. De ce fait, les responsables de cette 9ème édition se sont relayés sur le pupitre de la salle de conférence pour nous exposer tous les détails. À savoir, les thèmes, les concours, le déroulement, et surtout, la date.
C’est devant une audience attentive que Mlle Mariem Hassène, présidente de cette édition a ouvert le bal, en nous rappelant que Tunirobots a pour objectif de démocratiser la robotique, une discipline qui, Mlle Mariem Hassène nous le dit, développe la créativité et la vivacité de l’esprit. Elle a aussi tenu à remercier l’administration de l’INSAT, les participants et les partenaires de Tunirobots pour leur soutien tout au long des 9 dernières années qui ont mené à cette édition.
Tunirobots18 se déroulera donc le long de la journée du dimanche 22 Avril 2018 à l’INSAT, sur 2 parties géographiquement séparées.
La première, au hall de l’INSAT, englobera les challenges et les expositions.
La seconde, à l’auditorium de l’INSAT, sera un show comportant des performances artistiques et la compétition de robotique.
La compétition: Ligue Tunisienne des Champions de la Robotique.
Mr Wadhah Ben Aissa, responsable de la Ligue Tunisienne des Champions de la Robotique, a ensuite pris la parole pour nous parler de cette compétition nationale. L’histoire se déroule cette fois-ci dans une terre post-apocalyptique, qui, suite aux événements de l’histoire de TRCup, doit être reconstruite. Nous sommes donc aux prémices de l’éveil d’une nation.
Et celui-ci se fait sur plusieurs étapes ou missions:
- Mission1: Plan de Nation.
- Mission2: Noblesse.
- Mission3: Construction.
Ces 3 premières missions sont dédiées aux robots autonomes, et sont principalement des missions de collecte et de déplacement de ressources.
Les missions destinées aux robots téléguidés sont, elles, plus diversifiées.
- Mission4: Exploration. Le robot doit faire basculer un pont pour le traverser et découvrir le reste de la carte.
- Mission5: Atmosphère. Il faut ici faire dégonfler des ballons.
- Mission6: Plantation. Cette mission consiste à pousser des « graines » (représentées par des balles) à leurs places.
Les détails seront dévoilés dans le cahier de charge à paraître prochainement. On nous informe toutefois que le CDC a été rédigé de façon à garantir la qualité du show.
Quant à pourquoi avoir changé le nom de TRCup à Ligue des champions, Mr Ben Aissa nous dit que toute personne pouvant créer un robot en Tunisie est un champion. Alors pourquoi pas ?
TR Junior: Harry Potter à l’honneur.
C’est Mlle Lobna Oueslati, responsable TR Junior, qui nous le dit: TR Jr, cette année, nous emportera dans l’univers du sorcier à lunettes, et comportera 3 axes:
- Les expositions: Au hall de l’INSAT. Elles doivent être utiles et créatives.
- Le challenge: Il tournera autour de l’intégration des IOT. Le cahier des charges sera dévoilé le jour J.
- Le concours: Le concours sera un tournoi de Quidditch. Sans balais volants, bien sûr, mais avec un souafle, des cognards, et un vif d’or. Le robot doit pouvoir monter une pente pour soulever le vif d’or. En effet, la grande nouveauté de cette édition de Tunirobots Junior est que les robots doivent être capable de soulever des objets. Les robots doivent aussi être capable d’éviter les anges de la mort disposés sur le terrain, au risque de perdre des points.
À noter que le concours pourrait se tenir à l’auditorium de l’INSAT. Cette possibilité est encore à l’étude.
Autre changement cette année, loin de l’univers de JK Rowlings, il y aura une répartition par âge des participants:
- Junior Stark: pour les 7 à 12 ans.
- Junior Jarvis: pour les 13 à 17 ans.
Le Gadget Challenge: l’opportunité pour tous.
C’est ensuite Mlle Mariem Hassène qui a repris la parole pour nous parler du gadget Challenge. Cet axe, qui a vu le jour l’année dernière, continue à offrir des opportunités. En effet, le but du Gadget Challenge est de concevoir un gadget à vocation humanitaire. Le concepteur du meilleur gadget remportera un prix de Mille Dinars et verra sa start-up incubée.
Le thème de 2017 était « Enlight my life » et visait le domaine de la médecine oculaire. Le thème de 2018 sera dévoilé prochainement. Plus de détails seront disponibles dans 2 semaines.
Les expositions: ces immuables.
Mlle Ryma Mahfoudh, responsable de l’organisation, s’est ensuite adressée à l’audience. Elle nous a parlé des expositions, une valeur sûre de Tunirobots depuis sa première édition. Cet axe a pour but de rendre la robotique plus industriellement impliquée.
Pour l’édition de 2018, le comité organisationnel souhaite brasser la robotique à la vie quotidienne et choisit comme thème le divertissement. Les exposition peuvent porter sur tout ce qui touche de près ou de loin à ce thème. À savoir, entre autres, les voyages, l’art, le Gaming, et même une vision revisitée de l’éducation.
Le cahier des charges pour les expositions sera, lui aussi, publié prochainement.
Le Challenge 24h: course contre la montre.
La dernière personne à s’être présentée au pupitre n’était autre que le responsable du Challenge 24h, Mr Moez Bouraoui. Dans sa prise de parole, il a expliqué l’objectif et les étapes du Challenge 24h. En effet, ce challenge, devenu un classique fervemment anticipé de la Journée Nationale de la Robotique, vise à tester le dynamisme et la vivacité d’esprit des équipes participantes. Pour ce faire, il se déroulera en 2 étapes:
- Le mini-challenge. Cette phase est celle des éliminatoires. Elle consiste en des tests de niveaux en mécanique, électronique et programmation. Elle se déroulera en février et mènera à la qualification de 12 équipes au challenge final.
- Le grand challenge. C’est le challenge 24h à proprement parler. Comme son nom l’indique, les 12 équipes précédemment qualifiées auront 24h (du 21 au 22 avril) pour construire un robot selon le cahier des charges imposé le jour J. Le nombre de challengers est limité à 5 par équipe.
Remarque: Lors des qualifications, pour chaque test, seules 3 personnes par équipe pourront participer. Ces personnes peuvent changer pour le test suivant.
Quant à l’organisation de la compétition Eurobots, l’équipe organisatrice a tenu à préciser que le sujet est encore à l’étude.
Un rectification a été apportée au 11/12/2017. Mlle Ryma Mahfoudh n’est pas responsable des expositions mais responsable de l’organisation.
Articles similaires
You may like
-
7 métiers du futur auxquels vous ne vous attendez pas !
-
Press release | NIT day
-
Communiqué de presse | Mind Your Head
-
Le lancement de la 8ème édition d’Aeroday 2019
-
موقف طلبة المعهد يتوضّح من خلال عريضة موجّهة نحو الوزارة
-
L’apprentissage interminable! Entre robotique et programmation, à votre enfant de choisir!
Culture
BAHAM’US : Entre Utopie et Réalité
Published
1 jour agoon
23 décembre 2024 [simplicity-save-for-later]Le mardi 11 décembre, nous avons eu le privilège d’assister à Bahamus, une œuvre magistrale mise en scène par le club Theatro de l’INSAT, un club universitaire chargé de l’organisation de pièces de théâtre abordant diverses thématiques sociales et humaines. Cette fois-ci, la pièce illustre la quête universelle de liberté et d’émancipation, dans un contexte inspiré des bouleversements du Printemps arabe. En effet, Bahamus est une pièce théâtrale saisissante, qui dévoile les mécanismes de manipulation des masses par des pouvoirs extrêmes, une histoire qui résonne comme un appel à la réflexion, mais surtout à l’action, face aux oppressions qui étouffent les voix des peuples.
L’événement a démarré avec un peu de retard, probablement parce que même les aiguilles de l’horloge étaient captivées par l’idée de Bahamus. La pièce se divise en trois actes, entrecoupés de pauses musicales si bien interprétées qu’on aurait presque oublié que l’histoire portait sur une dystopie. Ces interludes renforcent le thème de la liberté, à travers une sélection musicale pertinente et de magnifiques danses, ajoutant une dimension poétique et visuelle qui vient sublimer l’émotion de la pièce.
Etant une satire théâtrale, Bahamus offre une critique subtile et percutante des dynamiques sociopolitiques. Dès ces premiers instants, l’acte I plante l’apparence d’une société parfaite, mais où chaque détail laisse entrevoir les fissures d’un système précaire. En utilisant un cadre fictif où le bonheur et la prospérité semblent régner, la pièce dévoile progressivement la fragilité d’une utopie construite sur des illusions. Qui aurait cru que le bonheur national brut se calculait en sourires ? Entre les prêts sans intérêt et les consultations médicales express, j’ai presque eu envie de m’installer à Bahamus… avant de me souvenir du taux de mortalité présidentielle un peu élevé.
Les thématiques de la pièce se déploient avec une touche de sarcasme, à travers des personnages caricaturaux mais profondément humains – comme un dictateur autoproclamé, un conseiller qui pleure à chaque décision et une population endormie par des promesses creuses – exposant les mécanismes du contrôle social et de la manipulation politique. Au cœur du récit, la lutte pour la conscience collective prend une place centrale. La pièce illustre les efforts pour réveiller un peuple pris au piège entre un gouvernement qui se ment à lui-même et une opposition fragmentée par des intérêts personnels. Ici, l’acte II plonge le spectateur au cœur des paradoxes de cette société dystopique, où l’illusion d’une utopie cache des enjeux bien plus sombres.
Enfin, l’acte III vient clôturer cette fresque théâtrale en interrogeant la complexité de la politique, où même les figures qui semblent altruistes peuvent être motivées par des ambitions personnelles. Les sacrifices, les trahisons et la soif de pouvoir se mêlent pour révéler une vérité cruelle : le véritable moteur du changement réside dans la prise de conscience du peuple, mais ce dernier est aussi sa propre faiblesse lorsqu’il se laisse manipuler. En conclusion, elle laisse le spectateur face à une réflexion poignante : le pouvoir est-il un moyen de servir ou de se servir, et à quel prix la liberté peut-elle être véritablement atteinte ?
La réalisation de Bahamus est le fruit de plus d’un mois de travail acharné, d’une équipe passionnée, entre écriture, logistique et préparation des coulisses. Ce dévouement a été récompensé par un large public qui, une fois encore, a fait confiance à la qualité des productions du réputé club Theatro de l’INSAT. Toutefois, quelques détails organisationnels ont légèrement perturbé l’expérience en début de soirée. Des ajustements dans la coordination auraient sans doute, permis de mieux gérer l’accueil des spectateurs et d’assurer une fluidité plus naturelle.
La soirée s’est achevée sur une note émouvante, avec la projection de photos souvenirs des pièces passées, mettant en lumière les moments forts vécus par les membres de la 5ème année. Cette rétrospective, à la fois intime et pleine de fierté, ressemblait à une cérémonie d’hommage, non officielle mais profondément significative, où chaque membre du club Theatro a célébré, avec une émotion palpable, le succès de cette dernière production. Un instant solennel, mais empreint de joie, qui marquait la fin d’un chapitre mémorable de leur parcours à l’INSAT.
Mariem Lakhel
Share your thoughts