Connect with us

À vos plumes

الإنسات هي أحنا

Avatar

Published

on

[simplicity-save-for-later]

نعرف إلي مازال عندي وقت باش نعيشو في الـINSAT و مازال عندي عباد باش نعرفها و هبال باش نسيبو أما الليلة نحب نحكي على هالـfac المزيانة إلي زادتني برشا في مدّة قصيرة على الأخر.
فمّا مثال معروف ديما يقولوه العباد باش تشجّع روحها و تعيش حياتها لآخر لحظة، يقلّك تخيّل روحك نهار كي تكبر و تولّي الي عشتو في حياتك أكثر ماللّي تبقّى، شنية الحكايات اللي باش يبقاو في مخّك و باش تحكيهم لأولادك نهار آخر؟
آني الحكايات هاذوكم بالنسبة ليّا أكثرهم عشتهم في الـINSAT.
و كي تسمعوني نحكي هكّا، تقول شنيّا عندنا زعمة و les facs الأخرين ماعندهمش منّو؟
نقراو لكلنا قراية حرفة تفددك في حياتك عند profet أغلبهم خايبين و زيد الإدارة ديما حاطتلنا العصا في العجلة.
علاش مالا ما تسمعش عباد من des facs أخرين تحكي على fac متاعها كيما أحنا نحكيو على الــINSAT؟
خاتر les étudiants هوما إلّي يصنعو fac’hom.
آني نهارت إلّي دخلت للفاك و عرفت عبادها و عشت جوّها، غزرت لصاحبتي و قلتلها: « These are my people ».
الليلة، نحب نقوللكم حاجة: L’INSAT ماهيش قراية و ماهيش إدارة ولا profet.
L’INSAT هي أحنا.
هيّ les clubs اللّي قعدو حييّن و يخدمو لليوم grâce à nous.
هي les événements و les journées nationales اللّي نخدموهم و السهريّات في الفاك باش نحضّروهم
هي les formations إلّي نعملوهم rien que باش نطوّرو بعضنا و نعدّيو المعلومة
هيّ pause الفطور والـplayliste متاع الـcinéradio تضرب في بلّار الـhall
هيّ لمّة الأصحاب في البرّاكـة
هيّ الـrévision في الـsalle de lecture لين تليّل الدنيا و يطرّدنا العسّاس
هي les groupes Facebook متع القراية وين تلقا les cours و les examens أكثر ماللّي يمدهملك الـprof
هيّ أحنا نفسّرو لبعضنا و نقرّيو بعضنا و نطلّعو morale بعضنا و نشدّو goal لبعضنا عالقراية…
آني شفت في الفاك عباد تهزّ في بعضها باش تنجّم تقدّم
عباد فسّرت لصحابها أكثر ماللّي تفسّرو الـprofet
ريت عباد كبار تعاون في جماعة الـcba و الـmpi و يحكيو معاهم في كل شي لين ولّاو صحاب
ريت عباد وصلت و نجحت في حياتها و مازالت تغزر لوطا تلوّج على عبد تحكيلو و تفسّرلو كيفاش عمل باش تطلّعو لفوق معاها
عباد مشات للخارج و دارت برشا بلايص و شدّت grandes responsabilités و رجعت تحب تطلّع ولاد الـfac معاها..
و زيد ريت جوّ.. جوّ عمرك ما تلقا كيفو في بلاصة أخرى…
ريت ضحك و تفوشيل و ouverture النّاس لبعضها، عمرك ما تلقى عبد مسكّر، يحقرك، كلّها تتمنيك و تنبّر على بعضها منغير حتّى limites
و زيد فمّا غنا و شطيح و loup و موزيكا و volley و beach و tennis و karaoke و foot و retro وbelote و projections films و نبقى نسمّي للصباح ما توفاش…
هذا علاش حتّى لليوم تلقى عباد تخرّجت مالفاك و كمّلت و قعدت ديما تجي ما تحبّش تبعد ( *coughs* ben dakh *coughs*)
و نزيد نفكّركم، هذا الكل عملتوه إنتوما، les étudiants.. بناوه القدم و كمّلوه الجّدد و مافمّا حتّى حد غيركم responsable على اسم الـفاك إلّي رغم عصور الظّلمات إللّي عاشتها قعد معروف و بقيمتو.
Juste حبّيت نقلّكم محلاكم، و صحيح ماناش parfaits و فما برشا مشاكل تصير بينات بعضنا، أمّا نقعدو exception كبيرة بين les facs الأخرين خاتر الـINSAT عندها حاجة ماعندهمش منها: The spirit.

Share your thoughts

À vos plumes

Moi et Moi

insatpress

Published

on

[simplicity-save-for-later]

By

Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

Share your thoughts

Continue Reading

Made with ❤ at INSAT - Copyrights © 2019, Insat Press