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Du lycée à la fac : Réussir sa première année

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Le mois de septembre =fini les vacances  = bonjour l’université et les angoisses de la rentrée… L’univers de l’enseignement supérieur vous ouvre ses portes, mais comment se repérer et réussir avec une méthode complètement différente de celle du lycée ?

Je vais donc vous donner ici quelques conseils et retours d’expérience que j’ai accumulés après deux années. Parmi les conseils que je vais vous donner ici, beaucoup semblent évidents d’un point de vue extérieur.

   Le vocabulaire à connaître pour survivre à la fac:

  • Amphi: C’est probablement le mot que vous emploierez  le plus régulièrement puisqu’il s’agit de l’abréviation d’amphithéâtre qui est une grande salle de cours dans laquelle les professeurs dispensent des cours . A retenir donc puisque vous userez les bancs de cette salle dès la rentrée !
  • TD: Travaux Dirigés. Des cours réservés à un petit groupe d’étudiants, une vingtaine ou une trentaine maximum en général.
  • C2i: Le Certificat Informatique et Internet est mis en place dans le but de développer, renforcer et valider la maîtrise des technologies de l’information et de la communication par les étudiants en formation. ll atteste de la maîtrise des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des outils numériques.
  • TP: Les travaux pratiques permettant de vérifier et compléter les connaissances dispensées dans les cours théoriques via la réalisation d’expériences.

    Les différences entre la fac et le lycée

    Des bâtiments plus grands, parfois labyrinthiques, plus de salles, plus grandes et souvent agencées dans une logique bien mystérieuse, beaucoup plus d’élèves, dans les couloirs et en cours, et un profond sentiment d’anonymat… Les premiers pas à la fac sont toujours impressionnants, il y a de quoi être déboussolé !

     

    Le lycée et la fac diffèrent fondamentalement sur de nombreux points, mais qui ont tous trait à une divergence fondamentale :

  • Au lycée vous êtes un adolescent, donc encore sous la responsabilité de l’école.
  • A la fac vous êtes un adulte, donc personne ne se soucie de vous. C’est bien simple, au lycée vous avez  des cours généraux, des horaires fixes, des récréations, un contrôle de l’emploi du temps pour sortir… A la fac, vous avez des cours spécialisés, des horaires flexibles, et des cours en amphithéâtre et en TD. Si jamais vous ne respectez ni les profs ni vos collègues, vous vous faites virer; c’est aussi simple que ça. Vous découvrirez vite que dans l’enseignement supérieur, votre personnalité importe plus que votre environnement. Comme au lycée, tout le monde est sérieux lors des premiers cours mais, passées les deux premières semaines, les esprits se détendent. A la fac c’est exactement pareil, mais puissance 10. C’est d’ailleurs en mon sens l’un des principaux enjeux de réussite ou d’échec à la fac : savoir rester concentré sur ses objectifs et ne pas se laisser distraire. Au lycée, si vous ne travaillez pas, il y aura toujours quelqu’un pour vous houspiller et vous forcer à travailler. A la fac, vous pouvez littéralement ne rien faire pendant trois mois, mais vous le paierez cash aux examens.

    Mes conseils pour un passage réussi du lycée à la fac :

  • Soyez autonome! Lorsque vous avez du travail à faire, ne le faites pas pour éviter le retour de flamme, mais parce que si vous avez à le faire, c’est qu’il y a une raison.
  • Soyez sérieux. Aller en soirée, c’est bien. Ne faire que ça, ça l’est moins. Il faut trouver un juste équilibre entre les deux, équilibre qui dépend de vos capacités de travail et des objectifs que vous vous êtes fixés.

♦ Le volume horaire: vous n’aurez sans doute pas plus de 20 heures de cours par semaine, voire 10-15 heures dans certaines formations. C’est peu, c’est même parfois très peu. Sauf que ce faible volume horaire s’explique par une contrepartie : la différence nature des cours. Au lycée, le cours est relativement light et se suffit à lui-même. A la fac, le cours est plus dense et peut-être approfondi par la suite. Tous les étudiants ne le font pas, loin de là, mais je pense que c’est une des clés du succès comme je le dirais par ailleurs. Si le volume horaire en fac est aussi faible, c’est qu’il y a une raison. Comprenez-là et déduisez-en que les exigences en termes de travail personnel sont plus élevées.

♦ L’absence: A la fac, vous êtes un étudiant parmi plusieurs centaines. C’est très bien pour ceux qui aiment être autonomes, mais il y a aussi une autre conséquence du système : il est très facile de ne pas venir en cours. La fac est donc un lieu d’absentéisme. Encore une fois, tout dépend de vous et de vos objectifs : si votre  ambition est de valider votre année à 10.00, vous pouvez quelquefois faire l’école buissonnière. Si vous visez mieux ou autre chose, je vous encourage à ne jamais sécher les cours.  Soyez cohérents avec vous-même : plus vos ambitions sont élevées et plus vous devez être strict sur votre non-absentéisme.          

♦ Le travail personnel implicite: Le cours à la fac est plus dense et plus complexe. En effet, le prof a un programme précis à respecter à chaque cours, ce qu’il va faire. Il n’a donc pas le temps pour donner des explications très détaillées. Vous aurez donc probablement à retravailler le cours derrière, pour le comprendre et l’assimiler. Or, c’est un effort auquel le lycée ne forme absolument pas. Si vous ne me croyez pas, attendez vos premiers DS et examens. N’attendez pas plusieurs mois et un échec pour vous mettre à travailler. Votre premier semestre commence en septembre, votre deuxième semestre en janvier.

          ♦Les TD: Les TD sont une spécificité de la fac. Pour faire simple, il s’agit d’exercices relatifs au cours que vous devez préparer et qui sont corrigés en cours de TD. La tentation existe de venir sans l’avoir fait, pour pouvoir recopier au calme la correction, ou tout simplement de ne pas venir et de recopier la correction sur quelqu’un .

Le TD est l’endroit où vous pouvez poser des questions techniques au prof. En effet, en amphi, celui-ci est dans son cours magistral, tandis qu’en TD, il est là pour ça. Donc si vous avez un minimum d’ambition, autant en profiter.

Dans tous les cas, le TD est pour moi le révélateur du niveau des étudiants. A la fin du semestre, certains étudiants arrivent à faire leur TD intégralement quand d’autres ne comprennent pas la première question. Et curieusement, les premiers ont souvent de meilleurs résultats aux examens par la suite. Arrivez en cours de TD avec votre TD fait! C’est le meilleur moyen pour vous aider à comprendre ce que le prof raconte plutôt que de recopier bêtement la correction. Assistez au TD, selon mon expérience c’est souvent là où les profs donnent des conseils extrêmement précis, conseils qui ne sont jamais anodins puisque vous aurez des partiels à passer par la suite.

 

Un autre conseil : Il est recommandé de profiter des journées d’intégration pour s’inscrire aux activités sportives, aux associations, aux clubs, aux troupes de théâtre… Bref, pour rencontrer d’autres étudiants et initier une vie sociale sur le campus.

***Guide de l’étudiant

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Saluer le parcours du grand Fathi Haddaoui

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C’est avec beaucoup de tristesse qu’on fait nos adieux à une figure majeure de la scène artistique tunisienne, un acteur qui, par son talent superbe, a réussi à faire de son nom une valeur sûre.

Né le 9 décembre 1961 à Tunis, Fethi Haddaoui s’est passionné tôt pour le théâtre. Dès un jeune âge, il a pu rejoindre le théâtre scolaire, participant à des œuvres artistiques et des pièces théâtrales comme la pièce J’ai juré la victoire du soleil. Au fil de sa carrière éducative, il a rejoint l’Institut supérieur d’art dramatique de Tunis et a obtenu son diplôme en 1986.

Sa carrière professionnelle d’acteur s’entame vers la fin des années 1970. Fethi Haddaoui intègre la troupe de théâtre Triangulaire avant de faire partie du Nouveau Théâtre.

Au cinéma, Fethi Haddaoui a participé à 21 longs métrages, trois courts métrages, ainsi qu’à six pièces de théâtre et deux créations radiophoniques. Parmi ces pièces, El Aouada et La Pièce d’Arab, cette dernière ayant connu un succès notable et ayant été adaptée en film par Fadhel Jaïbi.

Les années 1980 furent particulières pour Fethi Haddaoui grâce à ses aventures dans le cinéma international, participant à des œuvres étrangères telles que Le Mystère en 1986, Un bambino di nome Gesù en 1987 et L’Attente en 1988, réalisés par Franco Rossi.

En outre, il a participé à plusieurs réalisations cinématographiques locales comme La Coupe de Mohamed Damak et des films de Férid Boughedir, qui lui ont permis d’affirmer son talent dans des rôles variés.

Au cours des années 2000, Fethi Haddaoui s’est lancé dans la production audiovisuelle et a réalisé des séries et des films documentaires. Il a également joué sur des scènes théâtrales prestigieuses, telles que le Teatro Argentina en 2000 et le Théâtre des Bouffes-du-Nord à Paris en 2003.

Sur le petit écran, il était une figure incontournable, jouant dans des séries et feuilletons à succès, parmi lesquels Layam Kif Errih en 1991, Naouret Lahwa en 2014, ainsi que Sayd Errih, une œuvre marquante dans sa carrière d’acteur.

Sa carrière s’est également enrichie par la gestion administrative et artistique de manifestations publiques, telles que les Journées Théâtrales de Carthage (JTC) en 1993 et les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) en 1995. Il a aussi dirigé le Centre Culturel International de Hammamet entre 2011 et 2014, et présidé le Festival International de la même ville lors des éditions 48 et 49.

Fethi Haddaoui a continué sa brillante carrière d’acteur, interprétant en 2020 le personnage de Dandy dans la série Nouba et celui de Haj Boubaker dans la série Baraa, sans oublier le rôle de Chérif dans Galb El Dhib.

Tout au long de sa carrière, Haddaoui a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix du meilleur acteur au Festival de Carthage pour sa performance dans Amour interdit (2000), et une récompense au Festival du Film Arabe d’Oran en 2013 pour son rôle dans Bab El Arch. Ces distinctions témoignent de son talent artistique multidisciplinaire, faisant de lui une icône incontournable ayant marqué des générations.

Il nous a quittés, mais son art continuera toujours à briller. Qu’il repose en paix !

Ecrit Par: Rayen Jebali

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