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À vos plumes

A feeling you can’t deny

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[simplicity-save-for-later]

Love may be the prize or just the price.
Something you find at the end of the road,
or something you need to sacrifice to catch another ride.
So love may be the aim or just an escapade.
Yet, love is never that unperceived guest.
It comes and makes you forget how to live without it,
It walks in to flip everything upside down.
to make you unable to grasp what hit you for a while:
Your mind will get twisted as if you had just finished a whole bottle of wine
Everything will look like a disastrous scene after a hurricane,
Nothing in order, nothing in place…

When the hurricane shifts to make landfall
When the waves get high and the water gets rough
and it keeps raining incessantly while everything is falling apart,
You can either resist and hold on to stay on the shore
or let go and get driven away by the flow.
Then you will either die or be reborn,
get a new start or just meet your doom.
You can never know what’s waiting on the other side unless you jump.
But what will make someone so reckless to jump in such a pitfall?
Is it just curiosity, vanity or can life be so unbearable
that death can no longer make one fearful?

To my mind, what’s scarier than death itself,
is dying on your own.
No one wants to die alone, after all,
It’s just that not anyone can push that sickening feeling of loneliness away.
It takes someone that makes you feel special and loves you unconditionally.
Someone who will never let you down,
who will love you at all costs, at your best and your worst.
Someone who can make you laugh at your lowest
and pushes you till you reach your limits.
Someone you can’t help but think about them all the time
whose sight makes your eyes shine like a million burning stars.
Someone that will make you so happy like you’ve never been before,
even in the midst of a raging storm…

Love has always been the happy ending of every fairytale,
a beautiful far-off daydream that’s hard to reach in the everyday grind.
Yet it may simply be an illusion, a source of confusion,
a fantasy that’s being commercially capitalized and used to poison our minds.
Love, is it that sweet guest that comes and changes everything for the best?
We all want to be somebody to someone else
as the only happiness is to love and be loved.
But how far will one go for the sake of this quest for love?
Maybe will it cost more than one can ever afford
As you might lose yourself in the pursuit of it….

However, once you lose yourself, no one else will ever succeed at making you feel whole or found or home.
We all crave love at times, when this epic world wonders, which we all ponder.
How can something be so breath-taking and reviving at once!

Love makes you wish upon every falling star,
it makes you believe that flying is possible and that the sky can’t be the limit
Love is that indescribable muse you can never define,
However, when in its blissful abyss, you can tell.

Sometimes, you can love so fiercely that you lose yourself.
Try so hard to please someone that you can no longer recognize yourself.
Love isn’t meant to be painful,
it isn’t about doing your hardest
it isn’t about following someone else’s path…
True love is about putting someone above you only because you know they’d do the same too.
True love is an evasion from the world’s brutality,
it shouldn’t be ruth itself.
Instead, lose yourself in art, in the haze of new horizons,
in the stories, and the lessons, it has to teach you.
But never lose yourself in the pursuit of love.
Never lose yourself to gain someone else.

As long as the sun burns in the sky
And the moon casts its light in the dark of the night
Never lose hope…
Life may be cruel
But don’t close your heart
Miracles happen in the least expected times.
Beware but don’t keep your guards too high
As guards won’t keep you from getting hurt, but from living your life.

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À vos plumes

Moi et Moi

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[simplicity-save-for-later]

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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