Connect with us

Culture

Chapter 3 : England, The Short Reign of Jane Grey.

insatpress

Published

on

[simplicity-save-for-later]

I was steadily walking inside a tower, a mighty one. It was almost as if it were put there to convey both terror and admiration, angst and fascination. That was Tower Green, where lady Jane Grey, Queen of England for nine days, was to be executed.

 

As I gazed out from one of the windows, I couldn’t help but feel a sense of awe and solemnity. This towering structure had witnessed some of the most significant moments in English history, and today it was to be the site of yet another tragedy.

 

I tried to imagine what it must have been like for Lady Jane Grey, knowing that her reign was to be short-lived, and that she would meet her end at this very spot. It was hard to fathom the fear and despair that must have gripped her in those final moments, and the sense of injustice at being punished for a crime she did not commit.

 

Lady Jane Grey was just sixteen years of age when she was crowned Queen of England in 1553. She was the great-granddaughter of King Henry VII and the cousin of King Edward VI, who had named her as his heir on his deathbed.

However, her reign was short-lived, lasting only nine days. The people of England were loyal to whom they conceived as their rightful heir, Mary Tudor, who was the daughter of King Henry VIII and Catherine of Aragon. She was a staunch Catholic, while Jane was a Protestant.

 

The Tudor queen, with the support of her followers, rallied an army and took the throne from Jane, who was imprisoned in the Tower of London. Despite several attempts to rescue her, including a failed rebellion led by her father, Jane was found guilty of treason and sentenced to death.

 

On 12 February 1554, Lady Jane Grey was led to the scaffold on Tower Green, where she met her fate. The little girl, caught in a game of political power, refused the Catholic Queen’s offer to spare her life if she converts to catholicism. She bravely faced her executioners, and it is said that she recited Psalm 51 as she knelt before the block. Her final words were, « Lord, into thy hands I commend my spirit. »

 

That moment was heart-wrenching to witness. Lady Jane Grey reminded me of all the deterioration of my time, of the moral decay and human suffering caused by war and political turmoil. Jane, a virtuous and unassuming child, was suddenly thrust into the brutal and ruthless world of political machinations, where her fate was predetermined by the avarice and ambition of those around her. To me, that was a striking reminder of all the children who did not choose where they are and whose lives are shattered by the cruel caprices of history, a stirring call to protect the vulnerable and innocent, to safeguard the sanctity of human life and dignity and a lifetime grief of all the precious souls lost.

 

Written By : Montassar Hizi.

Share your thoughts

Continue Reading

Culture

BAHAM’US : Entre Utopie et Réalité

insatpress

Published

on

[simplicity-save-for-later]

By

Le mardi 11 décembre, nous avons eu le privilège d’assister à Bahamus, une œuvre magistrale mise en scène par le club Theatro de l’INSAT, un club universitaire chargé de l’organisation de pièces de théâtre abordant diverses thématiques sociales et humaines. Cette fois-ci, la pièce illustre la quête universelle de liberté et d’émancipation, dans un contexte inspiré des bouleversements du Printemps arabe. En effet, Bahamus est une pièce théâtrale saisissante, qui dévoile les mécanismes de manipulation des masses par des pouvoirs extrêmes, une histoire qui résonne comme un appel à la réflexion, mais surtout à l’action, face aux oppressions qui étouffent les voix des peuples.

 

L’événement a démarré avec un peu de retard, probablement parce que même les aiguilles de l’horloge étaient captivées par l’idée de Bahamus. La pièce se divise en trois actes, entrecoupés de pauses musicales si bien interprétées qu’on aurait presque oublié que l’histoire portait sur une dystopie. Ces interludes renforcent le thème de la liberté, à travers une sélection musicale pertinente et de magnifiques danses, ajoutant une dimension poétique et visuelle qui vient sublimer l’émotion de la pièce.

Etant une satire théâtrale, Bahamus offre une critique subtile et percutante des dynamiques sociopolitiques. Dès ces premiers instants, l’acte I plante l’apparence d’une société parfaite, mais où chaque détail laisse entrevoir les fissures d’un système précaire. En utilisant un cadre fictif où le bonheur et la prospérité semblent régner, la pièce dévoile progressivement la fragilité d’une utopie construite sur des illusions. Qui aurait cru que le bonheur national brut se calculait en sourires ? Entre les prêts sans intérêt et les consultations médicales express, j’ai presque eu envie de m’installer à Bahamus… avant de me souvenir du taux de mortalité présidentielle un peu élevé.

Les thématiques de la pièce se déploient avec une touche de sarcasme, à travers des personnages caricaturaux mais profondément humains – comme un dictateur autoproclamé, un conseiller qui pleure à chaque décision et une population endormie par des promesses creuses – exposant les mécanismes du contrôle social et de la manipulation politique. Au cœur du récit, la lutte pour la conscience collective prend une place centrale. La pièce illustre les efforts pour réveiller un peuple pris au piège entre un gouvernement qui se ment à lui-même et une opposition fragmentée par des intérêts personnels. Ici, l’acte II plonge le spectateur au cœur des paradoxes de cette société dystopique, où l’illusion d’une utopie cache des enjeux bien plus sombres.

Enfin, l’acte III vient clôturer cette fresque théâtrale en interrogeant la complexité de la politique, où même les figures qui semblent altruistes peuvent être motivées par des ambitions personnelles. Les sacrifices, les trahisons et la soif de pouvoir se mêlent pour révéler une vérité cruelle : le véritable moteur du changement réside dans la prise de conscience du peuple, mais ce dernier est aussi sa propre faiblesse lorsqu’il se laisse manipuler. En conclusion, elle laisse le spectateur face à une réflexion poignante : le pouvoir est-il un moyen de servir ou de se servir, et à quel prix la liberté peut-elle être véritablement atteinte ?

La réalisation de Bahamus est le fruit de plus d’un mois de travail acharné, d’une équipe passionnée, entre écriture, logistique et préparation des coulisses. Ce dévouement a été récompensé par un large public qui, une fois encore, a fait confiance à la qualité des productions du réputé club Theatro de l’INSAT. Toutefois, quelques détails organisationnels ont légèrement perturbé l’expérience en début de soirée. Des ajustements dans la coordination auraient sans doute, permis de mieux gérer l’accueil des spectateurs et d’assurer une fluidité plus naturelle.

La soirée s’est achevée sur une note émouvante, avec la projection de photos souvenirs des pièces passées, mettant en lumière les moments forts vécus par les membres de la 5ème année. Cette rétrospective, à la fois intime et pleine de fierté, ressemblait à une cérémonie d’hommage, non officielle mais profondément significative, où chaque membre du club Theatro a célébré, avec une émotion palpable, le succès de cette dernière production. Un instant solennel, mais empreint de joie, qui marquait la fin d’un chapitre mémorable de leur parcours à l’INSAT.

Mariem Lakhel

Share your thoughts

Continue Reading

Made with ❤ at INSAT - Copyrights © 2019, Insat Press