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Le forum: un guide professionnel vers une carrière assurée

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Le 16 novembre 2022, un événement tant attendu a eu lieu à L’INSAT. Le Forum de INSAT Junior entreprise, un évènement unique en son genre et considéré comme l’un des plus importants aux yeux des étudiants. En effet ce forum représente pour ces derniers une opportunité qui leur permettra de donner le coup de sifflet du départ de leurs carrières professionnelles. Durant cet événement, ils auront la possibilité de créer et de développer plusieurs réseaux de relations professionnelles. 

 

En effet, lors du JOB FAIR qui s’est déroulé de 8h à 14h, le hall de l’INSAT a vu défiler une panoplie d’entreprises spécialisées dans une variété de domaines. Ces dernières ont apporté des opportunités exceptionnelles pour des étudiants dont l’innovation et la créativité font partie intégrante de leur profil. Elles mettent notamment des « PFE BOOK » à la disposition de jeunes à la recherche de stages de fin d’étude.

 

Plus d’une trentaine d’entreprises possédant des spécialités dans divers domaines ont marqué leur présence à cet événement, à l’instar de: 

 

-KPMG et Mantu dans le domaine de la business intelligence et du développement.

 

-EY, Spark-It et Elyadata dans le domaine du consulting.

 

-Iliade dans le secteur de l’énergie et de l’eau.

 

-Telnet dans le secteur de l’IoT et de l’industrie.

 

-Orange, One tech bs et adactim dans le domaine de la cyber sécurité et des solutions IT.

 

Il est important de signaler que les PFE BOOK de toutes ces entreprises sont disponibles sur leurs pages LinkedIn. Pour avoir plus d’informations sur leurs processus d’embauche, il est possible de visiter leurs sites internet.

 

Parallèlement avec le JOB FAIR, plusieurs formations ont eu lieu tout au long de la journée. 

Commençons par la formation en « Pitching », présentée par Madame Asma Selmi, gagnante du premier prix d’un public tunisien Concours de coaching d’expression orale.

Durant cette formation, plusieurs points importants sur le pitching ont été mis en valeur :

 Savez-vous que le Pitching est basé essentiellement sur la communication et l’art oratoire. La communication verbale, qui 

représente 7% des formes de communication générales, est constituée par les idées, les arguments et les mots utilisés. Celle qui est non verbale est, quant à elle, chiffrée à 93%. Elle est constituée par le ton de la voix, l’expression du visage et le langage corporel. Il faut ainsi souligner que la capacité de contrôler le récepteur relève de talents liés à la communication non verbale, dont celui de retransmettre un signal auditif reçu par autrui.    

 

Une deuxième formation nommée « Career Development », animée par Mr Ayssar AL Shihabi, in union legacy consulting.

Vous souhaitez construire une belle carrière professionnelle ? Alors suivez ces instructions : 

– Maîtrisez de nouvelles langues et n’hésitez pas à les mettre en avant dans votre CV qui doit être le plus simple possible.

– Posez-vous ces trois questions avant de déposer votre candidature : 

– De quoi pourrais-je parler toute la journée sans me lasser ?

– En quoi suis-je bon et en quoi puis-je faire de ces qualités une distinction par rapport aux autres?

– Que serais-je si l’argent n’avait pas d’importance ?

D’autre part, cette formation s’est portée sur les critères de création d’une entreprise, que sont la location, le domaine d’activité, la taille, le « work-life balance » et l’argent …

 

La troisième formation, présentée par Madame Fatma Marzouk, a quant à elle abouti à une  correction des CVs.  Dans votre CV, vous devez inclure tout ce que vous avez acquis durant votre expérience en tant que junior. Vous ne devez ni mettre de logos, ni d’adresse, vu la présence de logiciels de tri de CVs dans les entreprises, tels que le RANKING qui peut entraîner votre élimination selon votre adresse. Par conséquent, votre CV sera archivé.

« to recruit someone is to add to the enterprise’s culture »,  a-t-on rajouté vers la fin. 

 

La formation work-life balance, initiée par monsieur Amine Said, ingénieur et actuellement docteur en sciences de l’éducation, a été présentée d’une manière claire et très intéressante, principalement une improvisation basée sur les questions des personnes présentes.

Nous y avons appris que se comprendre soi-même et comprendre ce que l’on aime vraiment est le premier pas vers une vie heureuse.

Nous y avons aussi découvert que tout problème et toute difficulté dans la vie doivent être affrontés en expérimentant et non en réfléchissant trop. « What you resist persists ».

Ainsi on ne peut pas apprendre à nager en regardant seulement. Il faut se lancer dans l’aventure et essayer pour aller de l’avant.

C’est ainsi que l’on construit une mentalité positive et qui nous permettra de donner le meilleur de nous-même.

 

Une formation de simulation d’entretien a aussi eu lieu, animée par Madame Imen Bouslama, DRH du groupe Telnet et Monsieur Moataz Sifaoui, coordinateur marketing du groupe Telnet. L’objectif du workshop est de familiariser les étudiants au passage à un entretien d’embauche, leur apprendre les bonnes pratiques pour passer un bon entretien, et les conseiller sur les fautes à ne pas commettre et les comportements à éviter.

Dans ce cadre, plusieurs simulations d’entretien ont  été organisées, au cours desquelles Mme Imen a joué le rôle de recruteurs de différentes personnalités (gentil,  intimidant, neutre…)

A travers les questions et les simulations, Mme Imen a transmis son savoir, ses conseils et ses différentes astuces aux participants pour réussir son entretien.

 

La formation “Community and leadership”, animée par Aymen Ben OTHMAN, Coach consultant en développement et leadership, vise quant à elle à comprendre les concepts de Community et leadership.

Mr Aymen a lancé une discussion autour du concept de leader, sa définition et ses différentes qualités à travers différentes situations.

Suite à cela, il a procédé à la démonstration de l’importance de la confiance et de la responsabilité chez un leader. Mr Aymen a interrogé les participants sur les qualités d’un leader selon eux. A l’issue de cette discussion, il a mis l’accent sur les faits suivants :

1- Il existe différents types de leader.

2- Il existe des qualités indispensables (charismatique, persuasif, visionnaire) pour être un leader. Elles peuvent être acquises par la pratique.

 

Enfin, la formation en “self-branding”, présentée par Yasmine Aissa s’intéresse à l’image de marque et est principalement basée sur l’idée d’identité.

L’image de marque va directement vers vos émotions par l’image, la culture et l’identité, elle parle à votre inconscient (exemple de la campagne de marque de Coca-Cola).

L’image de marque personnelle commence par la compréhension de soi et l’exploitation de ses atouts.

L’atelier a été suivi d’un exposé sur Elon Musk, Mark Zuckerberg et Steve Jobs et sur la façon dont ils ont créé leur image de marque.

Pour conclure ce workshop, une expérience sociale a été réalisée, consistant à prendre deux personnes qui ne se connaissent pas et à les présenter l’une à l’autre uniquement sur la base du premier regard et d’une première impression pour expliquer l’idée de l’image de marque.

 

Puis commence le tant attendu hackathon qui s’est déroulé de 14h à 17h, où les étudiants ont eu l’opportunité de présenter leurs projets innovants dans le domaine de la RSE devant un jury professionnel, composé de représentants d’entreprises présentes à l’événement.

 

La première équipe YA SATAR composée de Roua Mkadmi, Yassine Belkhadem, Amira Bedoui et Chaima Aouichi a ouvert la compétition avec son projet « IMPACT », une solution basée sur la blockchain permettant aux employés de proposer des changements de manière rapide, sûre et transparente pour améliorer l’environnement de travail et participer au développement de l’entreprise, avec un système de jetons et de votes qui permettra d’adopter les idées les plus brillantes et de récompenser les employés qui les ont proposés. Leur speech fut clôturé par cette phrase qui nous a marquée, “ With IMPACT, lean in, speak out, vote ”.

 

Avant de nous donner le temps de nous remettre de cet excellent discours, la deuxième équipe 5 ZEROS formée par Baha Bouali et Fedi Koubaa est montée sur scène. Ayant remarqué que certaines entreprises gaspillent une grande quantité de matériaux que d’autres entreprises cherchent à recycler, ils nous ont proposé leur application « RECYCLI » grâce à laquelle chaque entreprise peut poster et/ou rechercher des offres, garantissant ainsi une consommation et une production responsables.

 

Faisons maintenant place à la troisième équipe LAST SHOT composée de Med Aziz Bouaouina, Mouheb Ben Cheikh, Ramzi Latrous et Med Fares Landolsi. Ces derniers s’intéressent aux dons et proposent une solution au manque de confiance et de motivation des donateurs, causé par le manque de transparence. Leur application « DONEX » basée sur l’IA et la blockchain permet la traçabilité des dons en permettant de choisir vers qui diriger ses dons et pouvoir les suivre. Ils ont même pensé à offrir des NFTs aux meilleurs donneurs afin de les encourager.

 

Vient ensuite « CHRIKI », une solution web et mobile proposée par Anas Cherni, Omar Jabloun et Habib Sellami, qui s’attaque au problème des ambulances face au trafic tunisien. Elle utilise pour cela le cloud et l’IOT pour permettre le contrôle du trafic à distance. On parle ici d’une solution capable de sauver d’innombrables vies !

 

Après une pause artistique qui nous a donné l’occasion de nous évader grâce au son envoûtant du violon, nous voilà de retour avec l’équipe IEEE RAS INSAT SB où Ahmed Marnissi, Ahmed Barnat, Achref Gazzah et Oussema Jelassi nous ont présenté leur projet « GREENER » qui s’attaque au problème de la pollution, en proposant un produit utilisant l’IOT, l’IA et le cloud. Celui-ci fait la distinction entre les différents matériaux et n’ouvre les poubelles que pour le bon matériau (plastique, verre ou papier).

Caractérisé par son faible coût, la facilité de son installation et son adaptabilité à tous les types de poubelles, il emploie le concept de gamification (faire en sorte que les écoles ou les entreprises reçoivent des récompenses en fonction des points qu’elles ont accumulés) pour encourager à mettre les déchets dans les poubelles adéquates.

 

Nous enchainons ensuite avec l’équipe « RASkolnikov » composée de Sarah Briki, Alaeddine Fattouch, Med Amine Hamdouni et Amine Gharbi et leur application Integreat alimentée par l’IA qui permet non seulement de détecter les biais à l’embauche mais aussi d’améliorer la stratégie de recrutement de l’entreprise. Elle propose des services dédiés à la détection des biais dans l’historique de recrutement d’une entreprise grâce au Machine Learning, ainsi que la recommandation de profils de candidats qui sont peut-être passés inaperçus ou injustement négligés par les recruteurs.

 

Puis vint le tour de « ElGandouz0 » composée de Rania Zmiti, Chaima Krifa, Mahmoud Chiboub et Louay Oudi avec Empact, une plateforme qui réunit des entreprises et des organisations non gouvernementales grâce à l’IA. Elle permet d’aider les ONG à trouver des volontaires et d’encourager les employés à participer davantage (chaque participation leur rapporte des points qui peuvent être convertis en avantages matériels).

 

Enfin, nous clôturons en beauté l’événement avec l’équipe Cactuset, composée de Youssef Achouri, Ahmed Bhouri, Lina Bousbih et Ahmed Ben Aissa et leur projet « ClaSSeco » qui remédie au problème de l’abandon scolaire grâce à une application mobile qui détecte les élèves les plus susceptibles à l’abandon, à travers un algorithme qui se base sur le nombre d’absences. Cette alternative permet de corriger le plus efficacement possible ce problème qui touche de plus en plus nos écoles.

 

Après concertation du jury, l’équipe RAS INSAT, grâce à son projet Greener, a remporté la compétition et le fameux prix de 3000 dinars ! 

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Culture

BAHAM’US : Entre Utopie et Réalité

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Le mardi 11 décembre, nous avons eu le privilège d’assister à Bahamus, une œuvre magistrale mise en scène par le club Theatro de l’INSAT, un club universitaire chargé de l’organisation de pièces de théâtre abordant diverses thématiques sociales et humaines. Cette fois-ci, la pièce illustre la quête universelle de liberté et d’émancipation, dans un contexte inspiré des bouleversements du Printemps arabe. En effet, Bahamus est une pièce théâtrale saisissante, qui dévoile les mécanismes de manipulation des masses par des pouvoirs extrêmes, une histoire qui résonne comme un appel à la réflexion, mais surtout à l’action, face aux oppressions qui étouffent les voix des peuples.

 

L’événement a démarré avec un peu de retard, probablement parce que même les aiguilles de l’horloge étaient captivées par l’idée de Bahamus. La pièce se divise en trois actes, entrecoupés de pauses musicales si bien interprétées qu’on aurait presque oublié que l’histoire portait sur une dystopie. Ces interludes renforcent le thème de la liberté, à travers une sélection musicale pertinente et de magnifiques danses, ajoutant une dimension poétique et visuelle qui vient sublimer l’émotion de la pièce.

Etant une satire théâtrale, Bahamus offre une critique subtile et percutante des dynamiques sociopolitiques. Dès ces premiers instants, l’acte I plante l’apparence d’une société parfaite, mais où chaque détail laisse entrevoir les fissures d’un système précaire. En utilisant un cadre fictif où le bonheur et la prospérité semblent régner, la pièce dévoile progressivement la fragilité d’une utopie construite sur des illusions. Qui aurait cru que le bonheur national brut se calculait en sourires ? Entre les prêts sans intérêt et les consultations médicales express, j’ai presque eu envie de m’installer à Bahamus… avant de me souvenir du taux de mortalité présidentielle un peu élevé.

Les thématiques de la pièce se déploient avec une touche de sarcasme, à travers des personnages caricaturaux mais profondément humains – comme un dictateur autoproclamé, un conseiller qui pleure à chaque décision et une population endormie par des promesses creuses – exposant les mécanismes du contrôle social et de la manipulation politique. Au cœur du récit, la lutte pour la conscience collective prend une place centrale. La pièce illustre les efforts pour réveiller un peuple pris au piège entre un gouvernement qui se ment à lui-même et une opposition fragmentée par des intérêts personnels. Ici, l’acte II plonge le spectateur au cœur des paradoxes de cette société dystopique, où l’illusion d’une utopie cache des enjeux bien plus sombres.

Enfin, l’acte III vient clôturer cette fresque théâtrale en interrogeant la complexité de la politique, où même les figures qui semblent altruistes peuvent être motivées par des ambitions personnelles. Les sacrifices, les trahisons et la soif de pouvoir se mêlent pour révéler une vérité cruelle : le véritable moteur du changement réside dans la prise de conscience du peuple, mais ce dernier est aussi sa propre faiblesse lorsqu’il se laisse manipuler. En conclusion, elle laisse le spectateur face à une réflexion poignante : le pouvoir est-il un moyen de servir ou de se servir, et à quel prix la liberté peut-elle être véritablement atteinte ?

La réalisation de Bahamus est le fruit de plus d’un mois de travail acharné, d’une équipe passionnée, entre écriture, logistique et préparation des coulisses. Ce dévouement a été récompensé par un large public qui, une fois encore, a fait confiance à la qualité des productions du réputé club Theatro de l’INSAT. Toutefois, quelques détails organisationnels ont légèrement perturbé l’expérience en début de soirée. Des ajustements dans la coordination auraient sans doute, permis de mieux gérer l’accueil des spectateurs et d’assurer une fluidité plus naturelle.

La soirée s’est achevée sur une note émouvante, avec la projection de photos souvenirs des pièces passées, mettant en lumière les moments forts vécus par les membres de la 5ème année. Cette rétrospective, à la fois intime et pleine de fierté, ressemblait à une cérémonie d’hommage, non officielle mais profondément significative, où chaque membre du club Theatro a célébré, avec une émotion palpable, le succès de cette dernière production. Un instant solennel, mais empreint de joie, qui marquait la fin d’un chapitre mémorable de leur parcours à l’INSAT.

Mariem Lakhel

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