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Private Wojtek : The cigarette loving bear who fought in WW2

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In 1942, as WW2 went on, Stalin ordered the release of Polish soldiers from the Siberian gulags to fight against the Germans. Their rough journey included crossing Iran, Iraq, Palestine to reach Egypt from where they would board the ships to go to Italy, where they would join British troops. While crossing the Iranian mountains, the Polish soldiers came across a young shepherd, carrying a sack on his shoulder, who was obviously starving. To their surprise, the boy was actually carrying a bear cub he found on his way, abandoned after some hunters killed his mother. The unit immediately fell in love with the playful nature of the cub and gathered what they could in exchange for it. According to one soldier, a chocolate bar, a swiss knife, and some canned food were enough for the shepherd to accept the trade. And so, the Polish troops welcomed a bear cub and called him « Wojtek » (pronounced voytek), Polish for « Happy Warrior ».

Hiding the bear was impossible and eventually, the higher-ups of the camp knew about Wojtek but surprisingly, everyone welcomed him and considered him a valuable asset to the unit since he boosted the men’s morale and helped them cope with the hard times they were going through. Wojtek was well taken care of as one of the soldiers recalls, « He was like a child, like a small dog. He was given condensed milk from a bottle like a baby. Therefore, he felt that these soldiers are nearly his parents, he trusted us and was very friendly ».

Wojtek was allowed to sleep inside a tent of high ranked officers in a washbasin in the chilly nights. As time went on, Wojtek grew up and got used to the military routine. He spent most of his time fetching the oranges the soldiers used for grenade practice. He would stand up on his front paw and salute the high-ranking officers and even wrestle the men for fun. More peculiarly, the bear, seeing his comrades smoking, would ask them for lit ones, not to smoke but to eat. He was also given alcoholic beverages like beer, which became his favorite drink.

Undoubtedly, Wojtek got in his fair share of trouble. He would sneak in late at night into the storage room and devour what he could find. He was, after all, a 400-pound brown bear. He also learned how to break into the showers and open the water faucet, which caused, on many occasions, water shortages.

As the unit was preparing to board the ships and go to the battle of in Italy in 1945, the Polish soldiers faced a tough choice as the British officers wouldn’t let an animal onboard and only soldiers were allowed. The company quickly took action and issued Wojtek a service number, a rank, and a paybook. Private Wojtek was officially a Polish soldier, ready to go to war with his comrades.

Surprisingly, the bear didn’t simply provide a moral boost, but he also assisted the troops in combat. In Monte Cassino, according to officer Orr « Although Wojtek has never been trained to handle the unloading of 100 pounds of 25 pounder shells, the shells, the fuses and other supplies, he simply observed what the men were doing and joined in. Standing upright, he held out his paws into which he carried the munitions to their storage areas beside the artillery positions and returned to the lorries to collect more, ». After their victory in the battle, the 22nd artillery unit changed their insignia to an image of a brown bear carrying a shell.

Sadly, when the war ended, the Polish troop had to disband, and everyone was scattered. In 1947, Wojtek was welcomed in the Edinburg zoo where he spent his retirement. His former comrades, the ones who chose to stay in Scotland. In 1963, the bear passed away at the age of 21 and a memorial was made for the hero representing him and a polish soldier « walking in peace and unit ».

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BAHAM’US : Entre Utopie et Réalité

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Le mardi 11 décembre, nous avons eu le privilège d’assister à Bahamus, une œuvre magistrale mise en scène par le club Theatro de l’INSAT, un club universitaire chargé de l’organisation de pièces de théâtre abordant diverses thématiques sociales et humaines. Cette fois-ci, la pièce illustre la quête universelle de liberté et d’émancipation, dans un contexte inspiré des bouleversements du Printemps arabe. En effet, Bahamus est une pièce théâtrale saisissante, qui dévoile les mécanismes de manipulation des masses par des pouvoirs extrêmes, une histoire qui résonne comme un appel à la réflexion, mais surtout à l’action, face aux oppressions qui étouffent les voix des peuples.

 

L’événement a démarré avec un peu de retard, probablement parce que même les aiguilles de l’horloge étaient captivées par l’idée de Bahamus. La pièce se divise en trois actes, entrecoupés de pauses musicales si bien interprétées qu’on aurait presque oublié que l’histoire portait sur une dystopie. Ces interludes renforcent le thème de la liberté, à travers une sélection musicale pertinente et de magnifiques danses, ajoutant une dimension poétique et visuelle qui vient sublimer l’émotion de la pièce.

Etant une satire théâtrale, Bahamus offre une critique subtile et percutante des dynamiques sociopolitiques. Dès ces premiers instants, l’acte I plante l’apparence d’une société parfaite, mais où chaque détail laisse entrevoir les fissures d’un système précaire. En utilisant un cadre fictif où le bonheur et la prospérité semblent régner, la pièce dévoile progressivement la fragilité d’une utopie construite sur des illusions. Qui aurait cru que le bonheur national brut se calculait en sourires ? Entre les prêts sans intérêt et les consultations médicales express, j’ai presque eu envie de m’installer à Bahamus… avant de me souvenir du taux de mortalité présidentielle un peu élevé.

Les thématiques de la pièce se déploient avec une touche de sarcasme, à travers des personnages caricaturaux mais profondément humains – comme un dictateur autoproclamé, un conseiller qui pleure à chaque décision et une population endormie par des promesses creuses – exposant les mécanismes du contrôle social et de la manipulation politique. Au cœur du récit, la lutte pour la conscience collective prend une place centrale. La pièce illustre les efforts pour réveiller un peuple pris au piège entre un gouvernement qui se ment à lui-même et une opposition fragmentée par des intérêts personnels. Ici, l’acte II plonge le spectateur au cœur des paradoxes de cette société dystopique, où l’illusion d’une utopie cache des enjeux bien plus sombres.

Enfin, l’acte III vient clôturer cette fresque théâtrale en interrogeant la complexité de la politique, où même les figures qui semblent altruistes peuvent être motivées par des ambitions personnelles. Les sacrifices, les trahisons et la soif de pouvoir se mêlent pour révéler une vérité cruelle : le véritable moteur du changement réside dans la prise de conscience du peuple, mais ce dernier est aussi sa propre faiblesse lorsqu’il se laisse manipuler. En conclusion, elle laisse le spectateur face à une réflexion poignante : le pouvoir est-il un moyen de servir ou de se servir, et à quel prix la liberté peut-elle être véritablement atteinte ?

La réalisation de Bahamus est le fruit de plus d’un mois de travail acharné, d’une équipe passionnée, entre écriture, logistique et préparation des coulisses. Ce dévouement a été récompensé par un large public qui, une fois encore, a fait confiance à la qualité des productions du réputé club Theatro de l’INSAT. Toutefois, quelques détails organisationnels ont légèrement perturbé l’expérience en début de soirée. Des ajustements dans la coordination auraient sans doute, permis de mieux gérer l’accueil des spectateurs et d’assurer une fluidité plus naturelle.

La soirée s’est achevée sur une note émouvante, avec la projection de photos souvenirs des pièces passées, mettant en lumière les moments forts vécus par les membres de la 5ème année. Cette rétrospective, à la fois intime et pleine de fierté, ressemblait à une cérémonie d’hommage, non officielle mais profondément significative, où chaque membre du club Theatro a célébré, avec une émotion palpable, le succès de cette dernière production. Un instant solennel, mais empreint de joie, qui marquait la fin d’un chapitre mémorable de leur parcours à l’INSAT.

Mariem Lakhel

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