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Salem Witch Trials : When Paranoia about the supernatural takes over reason

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Salem Village, Massachusetts is the birthplace of one of America’s bleak blemishes known as The Salem Witch Trials. It is an unfortunate event that took the lives of many innocent men and women and a prime example of a corrupted justice system. The story begins in January 1692, when two cousins 9-year-old Elizabeth (Betty) Parris and 11-year-old Abigail Williams, the daughter and niece of Samuel Parris, minister of Salem Village,  began behaving strangely, screaming uncontrollably, throwing objects around and contorting their bodies. The local physician (the only one in the entire village) found nothing physically wrong with the two girls and concluded that its causes were supernatural (« The girls were under an evil hand »).

The Puritans, the founders of Salem, were firm believers in the supernatural and upheld the idea of the devil giving certain humans the power to harm others, bewitching them, and tormenting poor children. Therefore, the villagers had no doubt a witch was behind the suffering of Elizabeth and Abigail. Shortly after, a third girl, 11-year-old Ann Putnam started acting similarly to the first two « afflicted »  followed by Mercy Lewis, Elizabeth Hubbard, Mary Walcott, and Mary Warren.

On February 9th, 1692, the very first Elizabeth Parris and Abigail Williams accused 3 women of bewitching them. The three accused were Sarah Good, a homeless beggar, Sarah Osborn, who was absent from church for days, and Tituba, an enslaved woman who was serving the Perris house. An arrest warrant was issued for them and the poor women were put on trial. Good and Osborn both insisted they were innocent but were found guilty anyway. They were later hanged publicly. Tituba denied at first but then confessed that she was behind the girl’s strange behavior and testified  » The devil came to me and bid me serve him « . She even made the startling confession of the existence of other witches in the community, spreading more paranoia and fear in the already troubled people of Salem. Surprisingly, Tituba wasn’t sent to the gallows. On the contrary, Tituba was released after spending one year in jail. Following their religious teachings, it was preferred that the accusees confess, ask for forgiveness, and never engage in more witchcraft.

As the « bewitching » grew in the village, the accusations multiplied. The court accepted unreliable evidence such as children’s claims and spectral evidence like dreams and visions. More women, including the four-year-old daughter of Sarah Good,  were accused of witchcraft and were faced with the choice of either making false confessions to save their lives and implicate other women in the matter as Tituba did, or insist on their innocence and inevitably get executed. In the period from July to September 1692, 18 more people were found guilty and executed including 4 men. Some people speculate more perished in jail while waiting for trial.

The hysteria continued until 1693 when the wife of the Massachusetts governor was accused. Those on witchcraft trials were released and the arrests stopped. In January 1697, a day of fasting was declared for the tragedy of the Salem witch trials and the unrightfully executed men and women. The court later declared the trials unlawful, and the leading justice Samuel Sewall publicly apologized for what he has done. In August 1992, 300 years after the tragedy, a memorial, Witch Trials Memorial, was dedicated to honoring the names of the poor victims who were buried in unmarked graves.

 

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L’onsen n’est pas qu’un simple bain. C’est un rituel.

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Le Japon : un pays à la pointe de la technologie, reconnu pour ses avancées et ses innovations futuristes. Des simulations VR immersives aux robots humanoïdes, on a l’impression de vivre dans le futur. Pourtant, derrière cette façade de haute technologie, il se trouve des endroits calmes où le temps semble s’être arrêté.

 

« Shūmatsu ni onsen ni ikimasu  » ce qui signifie « je vais à un onsen ce week-end» est une réponse fréquente à la question « Quels sont tes plans pour ce week-end ? »

Les onsens, ou sources d’eau chaude naturelle, occupent une place privilégiée dans la culture japonaise. Pour beaucoup de Japonais, un week-end dans un onsen est l’occasion parfaite de se ressourcer après une semaine épuisante.

Un rituel de détente

Ces bains thermaux constituent un refuge irremplaçable contre le stress en offrant une expérience sensorielle où chaque geste a son importance. Pour les Japonais, les onsens ne servent pas seulement à la relaxation mais créent plutôt un lien sacré entre l’homme et la nature, représentant une force spirituelle capable de guérir à la fois le corps et l’esprit.

Origine et historique

Depuis des siècles, ces sources thermales sont liées à la religion Shinto où l’eau est considérée comme un élément purificateur. Nées de l’activité volcanique intense du Japon, les onsen étaient particulièrement populaires pendant la période Nara (710-794) surtout auprès de la noblesse et les moines bouddhistes. C’était à la période Edo que ces véritables trésors sont devenus accessibles à toutes les couches sociales. Certains onsens, comme le fameux Dôgo Onsen sont fréquentés depuis plus de 3000 ans, reflétant l’importance de cette pratique dans la culture japonaise.

L’art de la tranquillité

Dans un onsen, la règle primordiale est la propreté : avant d’entrer dans le bain, chacun doit se laver entièrement le corps. Pour les femmes aux cheveux longs, elles doivent les attacher en chignon pour éviter qu’ils ne touchent l’eau du bain Cela symbolise à la fois le respect envers les autres baigneurs et l’élément naturel sacré que représente l’eau dans l’onsen. Un onsen ne doit pas être considéré comme une piscine municipale : il est important de ne pas courir autour des bains, de ne pas crier et d’éviter de parler à haute voix. L’expérience onsen se vit totalement nu : la nudité dans ce contexte devient un acte naturel qui renforce le lien entre homme et nature.

Certains étrangers souhaitant profiter de la détente dans un onsen et ayant des tatouages sont priés de les couvrir. En effet, les tatouages au Japon sont associés aux membres des yakuza (la mafia japonaise), ce qui peut créer une atmosphère de malaise pour les autres baigneurs.

Une diversité d’onsens

Les onsens sont omniprésents, des montagnes de Hokkaido aux îles volcaniques de Kyushu. Certains sont nichés au cœur des forêts entourés de bambous tandis que d’autres se trouvent au pied des montagnes. La plupart d’entre eux offrent une vue splendide, où l’on peut admirer le Pacifique à l’aube, avec le mont Fuji en arrière-plan.

Santé et bien-être

Les bienfaits thérapeutiques des onsens jouent un rôle essentiel dans leur popularité. Les personnes souffrant de douleurs ou de la fatigue se rendent fréquemment dans ces établissements pour profiter des propriétés curatives de l’eau minérale riche en soufre, fer et sels minéraux.

La chaleur enveloppante, le silence apaisant et le cadre naturel pittoresque favorisent également un état de méditation où l’âme se régénère et trouve la paix.

Un lieu de rencontre et de convivialité

L’onsen est un lieu de rencontre par excellence. Les Japonais s’y rendent en famille, entre amis, parfois même seuls mais toujours dans l’idée de partager un moment enrichissant ensemble. C’est dans ces endroits mythiques que les classes sociales et les étiquettes de société disparaissent. Tous sont égaux devant l’eau, et pendant ces quelques minutes, on peut discuter tranquillement et renforcer les liens d’amitié.

 

En somme, les onsens sont bien plus qu’un simple bain pour les Japonais : ils offrent un lieu de soulagement et de connexion avec la nature tout en étant une part majeure du patrimoine japonais. Ils jouent un rôle majeur dans l’attraction des touristes, contribuant à faire découvrir cette tradition millénaire au monde entier.

Ecrit Par: Mohamed Fligene.

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