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Saint Vitus Plague : The people who danced untill they died.

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In the late middle ages, Europe witnessed a devastating number of diseases, the Black Death being the most infamous one that wiped out a third of the population (25 million people). But none of them were as uncanny as the Saint Vitus plague, also known as the dancing plague. It began in July 1518, when a woman called Frau Troffea started dancing in the streets of Strasbourg restlessly. People began to worry about the seemingly insane woman as « By the third day, blood was oozing out of her shoes ». 6 days into the exhausting routine, Frau was taken to Saint Vitus shrine located east of Strasbourg. Saint Vitus was believed to perform miraculous cures and heal those afflicted with epilepsy but also inflecting it on those who angered him. Shortly after, Frau was sent to the shrine for penance, more than 30 people started compulsively dancing and it was obvious to the bystanders that the dancers were in pure agony as they screamed for help from God and Saints. Even more alarming, by the end of August, the sickness reached plague status as about 400 dancers were loose in the streets of Strasbourg begging for mercy. As it kept going, as many as 15 people per day died from heart attacks and strokes. different local records describe the scene:
« In their madness, people kept up their dancing until they fell unconscious and many died. »
Chronicle of the dancing plague in the Strasbourg archives

The physicians declared the dancing a result of « overheated blood » and weren’t able to give any medical prescription. The city council then decided to intervene. They came up with the idea of curing the dancers with more dancing. A stage was set up in the market, drummers and pipers were hired to provide accompaniment. People were paid to keep the dancers on their feet « by lifting their exhausted bodies as they whirled around ». As the numbers of the inflicted grew, the council, realizing they made a mistake, started making irrational decisions out of panic and distress. First, the inflicted were quarantined in their houses as they were believed to be victims of divine wrath. Music was banned in the entire city as well as gambling. As the dancing hysteria kept going in most of the Strasbourg houses, it was obvious that locking the inflicted inside was inefficient. As a result, the council started taking even more questionable decisions.

A giant 110-pound wax statue of Saint Vitus was made and sent as a gift to the shrine to « appease his anger ». The dancers were also obliged to wear red shoes soaked in holy water and were transported in wagons, like Frau Troffea, to the shrine outside Strasbourg to pray for their absolution. The dancing plague stopped suddenly, just like how it started, in September 1518. Historians still argue about its causes. The main theory is « Mass Hysteria ». Prior to this outbreak, the region, still recovering from the aftermath of the bubonic plague, went through 4 famines between 1492 and 1511. As a result, food prices peaked and more people struggled to survive. In 1517, labeled as « The Bad Year », a fifth famine took the lives of more people resulting in the overcrowding of orphanages. On top of that, Leprosy and Smallpox were on the rise as well as other diseases. It is quite possible that these grim circumstances would induce this hysteria.

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Testour, à travers les yeux de Insat Press

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Située dans le gouvernorat de Béja, Testour est une véritable perle historique où l’architecture et les coutumes ancestrales révèlent un passé andalou foisonnant. Créée en 1609 par des morisques exilés d’Espagne suite à l’édit d’expulsion promulgué par le roi Philippe III , elle a réussi à maintenir son caractère authentique et sa beauté éternelle. Testour continue d’enchanter aujourd’hui par son patrimoine architectural remarquable, ses coutumes culinaires délicates et son ambiance tranquille chargée de nostalgie. Lors d’une excursion organisée par le club Insat Press , nous avons eu le privilège de parcourir cette ville. Cette expérience immersive nous a offert une approche directe de son histoire et de sa culture dynamique .

Les mosquées emblématiques de Testour Testour est particulièrement renommée pour ses constructions religieuses qui témoignent de l’héritage andalou et de l’influence ottomane.

 

La Grande Mosquée de la Médina :

Nous avons d’abord visité la Grande Mosquée de la Médina, imposante et chargée d’histoire. En passant son seuil , nous avons été impressionnés par la tranquillité qui y prévaut. Ce qui nous a davantage frappés , c’est son minaret unique coiffé d’une horloge dont les aiguilles tournent à l’envers. Une précision qui paraît défier la temporalité, comme si Testour nous proposait une vision alternative de l’histoire et de la mémoire.Positionnée au centre de la cité et construite au XVIIe siècle, cet édifice religieux se distingue par son style architectural hors du commun.

reflétant l’habileté des artisans andalous qui l’ont édifiée.

 

La mosquée El Hanafi :

Ce lieu de culte, construit en 1757 sous l’ère ottomane , illustre la diversité des courants religieux ayant marqué la ville. Avec ses colonnes délicates et ses motifs minutieusement taillés , elle captive tant les croyants que les amateurs d’histoire et d’art islamique. Un lieu qui nous a attiré par sa façade captivante .

 

La maison de Msika :

un lieu chargé d’histoire, de mémoire et un des trésors du patrimoine testourien, se démarque par sa valeur et l’ambiance frappante qu’elle dégage. Quand nous nous sommes arrêtés à cette maison chargée d’histoire, un frisson a parcouru nos êtres. Ce monument iconique a été la résidence du fameux chanteur juif tunisien, Cheikh El Afrit, aussi appelé Messaoud Msika. Né en 1897, il a laissé sa marque sur son époque avec une voix captivante et des compositions éternelles, des mélodies qui continuent de vibrer dans l’esprit de Testour.

Cet endroit ne se contente pas de narrer son histoire, il parvient à la transmettre de manière palpable. En contemplant les murs marqués par le passage du temps, nous avons été emportés par l’imaginaire, projetés à une période où la musique rassemblait les cultures et dépassait les limites géographiques.

 

Un terroir d’exception :

la grenade et le fromage de Testour Testour se démarque non seulement par son patrimoine architectural et historique mais également par ses plats culinaires singuliers qui enchantent les passionnés de goûts authentiques.

 

Toponyme fruitier :

La grenade, ce fruit, véritable symbole de la ville, y est cultivé depuis des centaines d’années. Initiée par les Andalous lors de leur établissement en 1609, la grenade de Testour est reconnue pour son goût sucré et sa forte teneur en antioxydants. Elle représente un soutien essentiel de l’économie locale et se démarque sur le marché, tant au niveau national qu’international. Nous avons déambulé dans les ruelles avoisinantes, où nous avons remarqué qu’il ne se passe pas un coin de rue sans qu’une femme ne prépare du “Mlewi” au fromage et d’autres spécialités proposant toujours à côté une délicieuse confiture de grenade.

Le fromage :

Un héritage des compétences agroalimentaires andalouses, la ville est aussi connue pour son fromage fait à la main. Celui-ci, conçu selon des procédés anciens transmis de génération en génération, se distingue par sa texture crémeuse et son goût délicat qui ravit les gourmets.Au cours de notre déplacement , nous avons eu l’occasion de déguster ce fromage directement chez un producteur local.J’ai personnellement eu la chance de parler à l’un des artisans locaux qui a essayé de me parler du processus de la fabrication traditionnelle du fromage . Un instant véritable où tradition et goûts se sont croisés.

Nous avons aussi eu l’occasion d’échanger avec certains des habitants de la ville. Ces derniers nous ont révélé une coutume singulière : à Testour, lorsqu’on aperçoit une personne portant un tablier rouge, cela signifie qu’elle fait partie des membres anciens de la ville, perpétuant ainsi un héritage et un lien profond avec son histoire et ses traditions.

Un échange passionnant avec les élèves du collège de Testour Notre exploration ne s’est pas limitée à l’appréciation du patrimoine culinaire et architectural. Nous avons eu l’opportunité de conduire une formation au collège Ibn Rochd, durant laquelle nous avons partagé notre amour du journalisme avec des étudiants de collège curieux et pleins d’entrain.

Nous avons exploré les multiples facettes du journalisme, telles que la rédaction, la photographie .. au cours d’ateliers interactifs. Nous avons été profondément émus par l’engagement et l’intérêt manifestés par les jeunes. L’ardeur à apprendre et la fierté d’appartenir à cette cité riche d’histoire ont conféré à cet échange une intensité spécifique.

La maison de la culture : un refuge de souvenirs. 

Notre déplacement s’est achevé à la maison de la culture de Testour. Cet endroit débordant d’activités artistiques et intellectuelles nous a donné un aperçu captivant de l’effervescence culturelle de la ville. Nous avons noté une forte intention de conserver et de transmettre le patrimoine local par le biais de la musique, de la littérature et des arts.

Cette visite nous a plongés dans la réflexion et l’admiration.

Testour, plus qu’une merveille architecturale et historique, est un endroit animé où chaque rue, chaque goût et chaque interaction racontent une anecdote. En partant, nous étions conscients que nous emportions bien plus que des souvenirs éphémères : une expérience véritable, riche en interactions humaines et en découvertes mémorables.

 

Rédigé par Roukaya berbeche 

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