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تونس تخسر كأس العالم في الكسكسي و تفوز في الشكشوكة البرلمانية

elloumi mahdi

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احباء الديمقراطية التونسية و تكافؤ الفرص، باهية الديمقراطية ؟

قداش محلاها هاكي التشريعية و هاكي الحملة … عالم متع تحضر و ثقافة و برامج مقنعة بعيدة عالشعبوية و الفساد .. والنتائج : شيء يعمل الكيف و يحيلنا على كمية متع وعي و اختيارات صائبة !

بعيدا على التفكّه و كيما كان متوقع، اللطخة جات في التشريعية لا تقرى لا تكتب. صدقوني ابائنا و امهاتنا حكاولنا على عام الفياضانات و عام الجراد، و احنا نهار آخر باش نحكيو لصغارنا على عام الانتخابات …

شكشوكة برلمانية تتزعمها حزب جماعة اللي يخافو ربي ( طلعو مزالو يخافو ربي )، يليها حزب اللي باش يعاون الزواولة، ثم شرذمة من الاحزاب و التكتلات و التحالفات. هاي سيدي الحاصل البرلمان تقول محفل، و الشعب مقصرش استدعى الناس الكل.

و كي نقول الناس الكل نحكي حتى على الفلتات و الشيوخ و اصحاب السوابق و الهاربين مالعدالة : اصدقاء البرنامج الجوادي و العفاس و مخلوف و خو نبيل القروي الهارب، و حتي سطيش المهرب المحكوم عليه 20 سنة حبس تلقاوه في البرلمان يمثل في الشعب التونسي العظيم، و الليستة طويلة … و بطبيعة الحال نلقاو في الصدارة الاخ راشد و الاخت عبير و اسد المجالس طوبال و البحيري … تي جو يعمل الكيف و فرجة عالمية !

و يتسائل مراقبون .. وين ماشين ؟ و شنوة الحل ؟

ساهلة : الفرضية الاولى انو ميتحالف حد و ميتفق حد، و نقعدو واحلين حتي لين تتعاود الجرية، و نتمناو انو الجرية الجديدة متجيش فريش ..

الفرضية الثانية و اللي نشوفها الاقرب، خاصة بعد خروج منديلا تونس( و اللي بالمناسبة نحب نهنيكم على خلاص وحلو و نشاالله جماعة تكافؤ الفرص يسامحونا عاد و يرجع لقناتو يعاون في الزوالة في سبيل الله)، الفرضية هاذي تدخل كي العادة في اطار ديمقراطية الماخذة بالخاطر. هاوكا يوليو الناس الكل يريضو و يهديو في الامور و مصار شيء و صليو على النبي، و يجيبولنا كي العادة تشكيلة متع كفاءات مانتخبهم حد و ميسمع بيهم حد، يحطوهم في الفترينة و حكومة وحدة و توافق و بوس خوك.

و كي نجيو نشوفو، نلقاو في النتائج هاذي الكل حاجة واحدة توقف المخ و تعمل شلل نصفي : نسبة مشاركة الشباب اقل من 30 سنة متفوتش ال10% ! و يتفنن المحللون الاجتماعيون في تعداد الاسباب، من انو الشباب مغيّب و فادد و معينوش و صبح راقد و راسو يوجع ..

و انا كشاب نقلكم حاجة واحدة : مفماش سبب ! احنا جيل متربيناش على الوطنية، تربينا نسمعو في الراب اللي شطر كلامو سبان تونس و الرغبة في الهجة. تلقاه عمرو درجين، و يحمل الدولة و البلاد في سبب المعاناة متاعو و يحب يهج لإيطاليا و يلبس امو الحرير.

احنا جيل عملنا ثورة، أما بعد طارت النفحة و قعدو هاكا الحارتين يفارعو وحدهم. الجيل اللي تونس ما يتذكرها كان كي تكور، الجيل اللي زعيم في النضال الالكتروني و حملات المقاطعة على الفايسبوك و البرتاج الخرفاني كي النعاج مغير تخمام و وقت تقلو ايجا انتخب و اختار يصبح راقد ..

في الاخير، للعباد اللي تستنى في انتخابات باش تحب بلادها و تستنى في الحكومة باش تعطيها و تحسنلها، ابداو برواحكم !

تونس كانهي في الخمج راهو كلنا متسببين فيه، احنا المتهربين مالضريبة و احنا اللي المردودية متاعنا في الوظيفة العمومية شبه منعدمة، و احنا اللي الوطن بالنسبة لينا كائن هلامي يعطي و ما ياخذش ..

و بربي اخر حاجة باش ما ننساش، شكون فيكم سمع سيف الدين مخلوف وقتاه باش يصبلنا حقنا في البترول و الملح ؟ مغصور شوية الشهر هذا نستنا فيهم …

#هااانبيييل

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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