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Les causes de la grève à l’hôpital régional de Jendouba

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Le cadre médical et paramédical a manifesté,aujourd’hui devant les conditions intolérables, la pénurie de médicaments et d’effectif et le manque énorme d’équipements nécessaires.

Suite à toutes les défectuosités, et c’est le cas de plusieurs autres hôpitaux dans les régions de l’intérieur, cet hopital est devenu un endroit de tri où la majorité des patients sont adressés ailleurs.

Selon le secrétaire géneral du syndicat des médecins, des pharmaciens et des dentistes; Dr Saidi Bechir, la carence en thrombolytiques et en médicaments nécessaires à la désobstruction des vaisseaux sanguins (تسريح العروق ) était responsable de huit décès au service de chirurgie cardiovasculaire parmi 21 patients hospitalisés. En plus, ce service ne comporte que deux médecins chinois et un autre tunisien, ce qui ne permet pas de gérer les patients dont le pronostic vital est en danger. Cet hôpital souffre aussi de manque d’équipements et de produits de laboratoires. C’est à dire, chaque patient nécessitant un scanner, une échographie ou même certains bilans sanguins doit les faire dans des laboratoires privés.

Bref, ça fait des années que la santé publique est en danger à cause des politques non réparatrices successives et de la corruption. Elle n’a jamais était une priorité car sa détoriorisation était bénéfique pour plusieurs parties. La mort soudaine des 15 nourrisons dans le centre de maternité et de néonatologie – que Dieu leur accorde le paradis – n’était qu’un premier terrible choc.

On ne peut pas banaliser cet évenement cruel, mais si on nous détache de la responsabilité de sauver ce secteur gangrené par la corruption, le peuple va se diviser en deux parties : Ceux qui auront des soins privés, dans le secteur libéral, et la majorité du peuple privé de soins, dans le secteur public.

Note : Vous pouvez visiter une page facebook nommée  » Balance ton hôpital «  qui a été créée par des jeunes médecins afin de garantir un endroit où on peut partager les insuffisances et les imperfections dans les hôpitaux publiques.

Écrit par : Jasser Rchidi

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Saluer le parcours du grand Fathi Haddaoui

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C’est avec beaucoup de tristesse qu’on fait nos adieux à une figure majeure de la scène artistique tunisienne, un acteur qui, par son talent superbe, a réussi à faire de son nom une valeur sûre.

Né le 9 décembre 1961 à Tunis, Fethi Haddaoui s’est passionné tôt pour le théâtre. Dès un jeune âge, il a pu rejoindre le théâtre scolaire, participant à des œuvres artistiques et des pièces théâtrales comme la pièce J’ai juré la victoire du soleil. Au fil de sa carrière éducative, il a rejoint l’Institut supérieur d’art dramatique de Tunis et a obtenu son diplôme en 1986.

Sa carrière professionnelle d’acteur s’entame vers la fin des années 1970. Fethi Haddaoui intègre la troupe de théâtre Triangulaire avant de faire partie du Nouveau Théâtre.

Au cinéma, Fethi Haddaoui a participé à 21 longs métrages, trois courts métrages, ainsi qu’à six pièces de théâtre et deux créations radiophoniques. Parmi ces pièces, El Aouada et La Pièce d’Arab, cette dernière ayant connu un succès notable et ayant été adaptée en film par Fadhel Jaïbi.

Les années 1980 furent particulières pour Fethi Haddaoui grâce à ses aventures dans le cinéma international, participant à des œuvres étrangères telles que Le Mystère en 1986, Un bambino di nome Gesù en 1987 et L’Attente en 1988, réalisés par Franco Rossi.

En outre, il a participé à plusieurs réalisations cinématographiques locales comme La Coupe de Mohamed Damak et des films de Férid Boughedir, qui lui ont permis d’affirmer son talent dans des rôles variés.

Au cours des années 2000, Fethi Haddaoui s’est lancé dans la production audiovisuelle et a réalisé des séries et des films documentaires. Il a également joué sur des scènes théâtrales prestigieuses, telles que le Teatro Argentina en 2000 et le Théâtre des Bouffes-du-Nord à Paris en 2003.

Sur le petit écran, il était une figure incontournable, jouant dans des séries et feuilletons à succès, parmi lesquels Layam Kif Errih en 1991, Naouret Lahwa en 2014, ainsi que Sayd Errih, une œuvre marquante dans sa carrière d’acteur.

Sa carrière s’est également enrichie par la gestion administrative et artistique de manifestations publiques, telles que les Journées Théâtrales de Carthage (JTC) en 1993 et les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) en 1995. Il a aussi dirigé le Centre Culturel International de Hammamet entre 2011 et 2014, et présidé le Festival International de la même ville lors des éditions 48 et 49.

Fethi Haddaoui a continué sa brillante carrière d’acteur, interprétant en 2020 le personnage de Dandy dans la série Nouba et celui de Haj Boubaker dans la série Baraa, sans oublier le rôle de Chérif dans Galb El Dhib.

Tout au long de sa carrière, Haddaoui a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix du meilleur acteur au Festival de Carthage pour sa performance dans Amour interdit (2000), et une récompense au Festival du Film Arabe d’Oran en 2013 pour son rôle dans Bab El Arch. Ces distinctions témoignent de son talent artistique multidisciplinaire, faisant de lui une icône incontournable ayant marqué des générations.

Il nous a quittés, mais son art continuera toujours à briller. Qu’il repose en paix !

Ecrit Par: Rayen Jebali

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