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À vos plumes

The last thing I wrote

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[simplicity-save-for-later]

Disclaimer:  This is gibberish and it’s a bit depressive. I strongly advise you not to read it since you’ll only be wasting your very precious time.

If you still go on and read it, I take no responsibility and no blame and you have every right to criticize.

March 2013, 9PM, « girl on fire » by « Alicia Keys » was playing, followed by « parler à mon père » by « Céline Dion »… The rain was pouring outside. I was angry. I just had a fight with my father whom I did not see for a week. The last thing I wrote.

The things I wrote, the feelings I had, the decisions I made and the memory of that night are still so vivid in my head. It was a chaotic week anyway.

But why?

Why was that the last time I ever wrote something?

How did I stop and it never occurred to me ’till now?

It just normally stopped and I never noticed.

So why? Why now?

Why am I typing again now?

And what am I going to talk about?

1 am sharp! It’s not like this is my first sleepless night. All of a sudden having the urge to write only to remember that it’s been more than 5 years; The moment I stopped writing.

What should I write?

Should I talk about my hopes and dreams?

Nobody cares about them…

Love?

But I’m not in love with anyone and no one is loving me…

Maybe depression?

That seems like a more attractive subject… Was there a time when I had it?

I’m confused…

Why am I still typing when there’s nothing to write?

Why do I like the way my hands move on the keyboard? Is it because I miss it?

 

Now I’m staring at the screen.

.

.

.

He’s 4 hours late!

.

.

.

Still staring.

.

.

.

It’s dark outside.

There’s a black shadow outside the second floor window.

I’m scared!

There is this thief that keeps stalking me.

It’s been a while now that he feels so close. It seems like he’s staring at me. Cornering me, waiting for the right moment to steal my valuables… He keeps appearing every now and then, reminding me of his existence.

Is it OK to let yourself be stolen?

Actually, I keep worrying about those certain someones.

I can’t seem to make a choice. I mean, if you’re stolen, you won’t be thinking about anything and you won’t be worrying about anyone so why am I worried that if I’m stolen, their purpose in life will be lost?

Can someone really lose their purpose in life just because someone else has been stolen?

Why do I care when with time they’ll finally forget that I ever had something that’s worth stealing?

But what if this thief steels something else from me?

What if he steels someone else?

Will I lose it too?

Loss… Would it depend on the person he steels from?

 

My phone rings.

I’m scared.

They do not pick up the phone…

I’m scared.

They’re late…

I’m scared.

They call my name…

I’m scared.

It’s closing up on me…

I’m suffocating.

Hundreds of thoughts fill up my head… I imagine every single possible scenario of how they might have been stolen. I have quite the imagination when it comes to this.

I remember every single word and I think to myself that those words may be the last words I’ll ever hear them say.

I’m crying!

Why does this song have to be played now? I think the universe is conspiring on me.

My tears fill up my throat… I can’t breathe.

How did I end up like this? There was nothing to write about two hours ago!

I’m not weak-minded.

I’m the most reasonable, cold-hearted, care-free, and emotionally disturbed yet mentally stable person you can meet for this short moment.

Is it okay to be scared? Is it okay not to lose your purpose and go on living like nothing’s happened? Is it ok to forget sometimes?

Why does it seem like I’ll never forget?

I never picked up on phone numbers I don’t recognize before…

« Hello? Hello… Who is this? »

His voice was barely hearable… It was faded…

« It’s me… accident! I had an accident… »

These words hunt me every second of my life.

(What if I did not answer the phone?)

.
.

Here he finally comes, late again, sitting on the edge of my bed, looking at me drowning in my tears, watching me ask all these questions, he won’t budge. He’s refusing to answer.

He did it 5 years ago too. That’s the reason we had a fight back then. He came a week late and watched me cry yet he refused to answer me. That was the first time my tears did not bother him.

« There is no need to worry. I can’t be stolen anymore. »

I just heard him say that.

Did he just read what I wrote?

Maybe he can’t hear me, and he can read what I write?

Is that why he hasn’t been answering me all these years?

Is that why he stayed? Because he read the last thing I wrote?

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À vos plumes

Moi et Moi

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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