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À vos plumes

The pursuit of happyness

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This is it. These are the exact moments that I love, adore and cherish. You would surely say, staying at home all night long, it’s simple. It’s nothing. What kind of pleasure can somebody have from staying at home browsing reddit, reading, talking with family and all those boring stuff you do when you can’t find pals with whom you can hang out? What is the purpose of choosing to spend the night away from any kind of fun and entertainment?
I guess there is a word for that

But this not about loving to stay at home. I, myself, am that kind of person that would say that too, but just not tonight. This is about the simplicity of the act in itself. That is exactly it, the simplicity of the thing that flourishes me. A ramadan night at home, mother at my side, two cups of turkish coffee, some traditional pastry and good music. What can we demand more from life?

We make one hell of an effort, we hustle hard, we work our eyes out to have the best results possible, the best degree, then the best job, more money, more luxuary, more ease, more everything all over again. And what for? What’s the point of all of this, if it’s not for our good common cause, for the sake of happiness?

I know that you are saying to yourself that my words are utter bullsh*t, and here we go again wih the famous cheesy speech everybody tells himself in order to dodge working or to justify his failiure, laziness or whatever. But, I remind you, again, that I believe that my mission is to root the cheapness out of the clichés. Keep in mind, clichés are not necessarily bad, after all there is a reason why they became common! And like always, the oldest clichés are the truest ones.

We are all in constant search of happiness. And every one of us has their own definition. Me, I already have this happiness by my side, what else could I ask from life, then? Why do I have to never settle when the persons I love the most in this world are by my side and that I am already living these good moments?

Moments. That is exactly why.

Whether we like it or not, even unwillingly, we always search for that, let’s say, stable phase of our lives. But our fault is that we imagine it as a destination, as if our lives are that kind of quest which in its end resides the ultimate well-being.

I guess you know me well now. This is that part where you get to realise that its not, that’s if you don’t already know that!

You must’ve had your own sad states. Then, life seems to never cheer you up, and you say to yourself, despite it all, that everything must come to an end, and maybe it seems to you that it’s some desperate words you keep repeating just to make yourself feel better, but they actually turn out to be true, and eventually, you get to that point where your own infinite sadness vanishes away.
Yes. You know it now. So is your happiness. And we seem to never try and realise it like we do with our down moments. I just want to tell you something, just to pat on your shoulder and point out the obvious fact you were always ignoring. You are always happy. It’s just not continuous, but what is eventually? As you said, and as you’ll always say, everything must come to an end.

« Happiness is a non-continuous function »
-Oumeima Ammari 😁

But what’s making us think that we are still on the search of it and never notice that it is always there?
The act of realisation.

You never live something until you realise it, process it with your brain and accept it within you. And since we are such big drama queens, we realise sadness more than deserved and never give it a try and for once, stop and say « this thing I’m currently living is actually being happy! »
The thing is that, in the middle of that exact moment, you just have to take a step back, contemplate what’s around you and realise that all those big goals are not the deal, but this is it. These people with these places in these exact circumstances make the perfect combination to my own happiness.

So let’s stop torturing ourselves with always searching far and vague. I’m not saying we mustn’t look for our future, but that we should always stop delaying our happiness as if it is the final result of it all. Look for it in the details of now, of your everyday life and always remember, once realised, happiness is lived.

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À vos plumes

Moi et Moi

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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