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À vos plumes

Just another cliché motivation article

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What are you doing to yourself?

Seriously, it may seem like a stupid question, or one that is blaming you for the things you are making yourself get through and that you don’t deserve at all, but I want you to bear with me in these lines and strip my will from any of those clichés you’re thinking about and answer me this no-brainer of a question. Just tell me, what are you doing to yourself?

What are the things you’re letting yourself live, and the ones you’re not letting? What are your limits? What are the lines that when you reach, you say to yourself « That’s it. You can’t go further. You’ve never went and will never can, so why bother? »
I want you to tell me the things you continiously tell yourself that you can’t do, or that it’s forbidden for you to have no matter how much you’ll try. I want you to list the things you want to achieve, and especially the ones you’ve never had the courage to want to achieve.

You feel like you got no purpose, huh? I bet you keep thinking to yourself « Where are the goals everybody is telling themselves they will reach one day and that I don’t even have a clue about? »
I’m not here to give you answers, but I hope that the only meaningful phrase I’d say can at least give you a perspective, open your eyes a bit.

You are your only barrier.

I know it sounds a cliché, if it isn’t one already, but just think about it a minute with me, will you? Surely you’d say to yourself that it’s bullsh*t.

"Outer circumstances are the barrier, not me!"

"When other unexpected things occure, we'll see what
the barriers truly are!"

Yes, you’re right. But not really… Actually you’re not.
It is true that life gives us lemon too often, and it is true that sometimes we can surpass it, while sometimes it’s just so difficult. But those life problems didnt come to us and tell us we can’t go for something, or at least hope and dream about something so we can reach it.

The problems life gives us are then called obstacles. And those obstacles are made for you to override and with which you’re going to upgrade.

But what is the thing that keeps telling you that you can’t do something? What is the thing that builds a wall in front of your eyes that no matter how much you’ll jump, you’ll never have the ability to outdo? What is the thing that even if you, by some miracle, overtake won’t even give you the perks of leveling up?
I guess you got me well here. Yup, it is your own will. It is the door you’re keeping shut by underestimates, fear or whatever, while you’re crying because you can’t see the sun out.

« You can not find the sun in a closed room. »
                   -Ghassan Kanfani

I won’t tell you more. I know that you know that we have reached that part of the text where it’s time to tell you to go out, to have courage, to open the door, but you already know all that, and that is not my main mission here. Everything that follows is up to you, I don’t bother about you going to change your life or stepping outside your comfort zone. Life isn’t only outside of it after all. But this is what is hoped to be a spark, something to change a certain view. Maybe you already know what I’m telling you. Certainly, I am stating the obvious. But you know how we get a bit dramatic in life. You know how we tend to think that everything is going against our flow and that we are some little miserable poor ones who want to do something but the outer forces are just stronger than us.

I am truly deeply sorry to inform you that the outer forces turned out to be inner ones.

This is a friendly reminder:
You are your own enemy. You are your biggest source of energy. You are your wisest preacher. So stop searching all over the world for something deeply burried inside and have the courage to flick the dust over the master within you.

Take control.

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À vos plumes

Moi et Moi

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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