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À vos plumes

Stop the Normal Talk and Go Deeper!

Alaa Jerbi

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Photo by Dennis Flinsenberg on Unsplash

Do you want to have interesting conversations that will blow your mind away?

Do you want to build trust with people and connect with them?

If you answered yes, then go deeper.

For the most part of my teen years, I’ve always complained about why my conversations with people were dull, meaningless, and shallow.

I had people with whom I could laugh, joke, and gossip all day. But deep inside, I knew there was something missing.

As I got older, I realized that what was missing in these conversations wasn’t the fun. It was the depth.

Yes, they were fun to be around.
Yes, they made me laugh.
Yes, I had made great memories with them.

But I don’t remember once waving them goodbye feeling like I gained much from our last conversation.

I knew their favorite soccer team, singer, series, and food. I knew every information about them.

But what I could never know, was them.

I could never know what made them believe in the things they believed in. I could never know what were their goals and dreams. I could never know the way they saw the world. I could never know what their values were and what was important to them.

And I’d complain about why our conversations were never fulfilling.

As I grew, I became more comfortable with deep talk. Every time I meet someone new, I look at them as an opportunity to learn new things. Just like a new country to discover, a new soul to explore.

I’ve come to realize that everyone has gold inside them. Your mission is to ask the right questions to find that gold.

You are more than your favorite series. You are more than your appearance. You are more than your name or accomplishments. These things don’t define you.

You are a beautiful complex creature of ambitions, fears, dreams, hopes, quirks, memories, pain, laughter, emotions, insecurities, values, and thoughts.

Why do you disgrace yourself and instead of talking about what makes you who you are, you constantly talk about studies, pop culture, other people, and all the other boring stuff?!

You’re more than that.

Everyone you meet is more than that.

Why don’t you take the time to get to know them for real? Why don’t you dig for the gold when it’s right in front of you?

Do it. Ditch the normal talk and ask the right questions that will result in the most amazing interactions you’ll ever have.

If you need some examples of deep questions, here are some I personally use:

  • What are your ambitions?
  • Tell me more about your childhood
  • What’s your definition of success?
  • What’s the one thing that gives you the most joy?
  • When was the last time you cried? Why?
  • Are you happy? Why?
  • What’s your weirdest habit?
  • What was the happiest/saddest moment of your life?
  • What’s the one thing that scares you the most?
  • How do you see yourself in 10 years from now?

These questions can’t be answered with a simple yes or no. Nor can they be answered with a fact. The only way to answer them is through emotion. By opening up and dropping all the masks we learned to wear, our true selves shine, our mouths stop talking and start translating what the heart says, and at that moment, two human beings connect.

They can also be uncomfortable to ask. Especially if you compare them to a « what’s up? » or a « how’re your studies? ». But like every uncomfortable thing in life, all the growth and fulfillment lay just beyond it.

I’ve asked the questions above to a lot of people and still do. And I can’t describe the amazing conversations I had that resulted from taking the time to find the gold in everyone.

For I learned that human connection happens on the other side of the normal talk…

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Learning about Myself and the World one experience at a time ♥ Read more from me at www.alaajerbi.com

À vos plumes

Moi et Moi

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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