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À vos plumes

Dépression…

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[simplicity-save-for-later]

وتجيك لحظة تحس روحك حابس في شطر الثنية معادش عندك القدرة باش تكمل.

تاعب ضعيف مخنوق الوقت يجري و الأيامات الكل تشبه لبعضها… حاس بغصة تحب تعبر وتصيح وتبكي أما مش منجم, تعدي نهارك سارح وتخمم, تبعد على أصحابك على الناس إلي تحبهم و يحبوك, تحس فما حاجة متبدلة فيك, حاجة أقوى منك تجبد فيك و كل وين تحاول تخرج من هذا الكل تعاود ترجعك التالي و تخنقك أكثر, والأصعب أنك في وسط هذا الكل متنجمش تحكي و تشكي خاطر إنت أصلا مش عارف روحك شبيك.

كل إلى تعرفو إلي معاد حتى حاجة عندها قيمة عندك, سارح مهموم و حزين هكا إنت وليت..

مترتاح كان كيف تبدى وحدك في فرشك في دنيتك الصغيرة إلي صنعتها لروحك, تغمض عينك يهزك النوم تحلم بروحك عامل جو و شايخ قلبك يدق فرحان و عامل كيف على الدنيا. متفيق كان بصوت تليفونك الصباح يرجعك ل الواقع و يفكرك, يفكرك بحالتك كيفاه ولات, يفكرك بروحك إلي ضايعة منك و بالضحكة إلي تسرقت من وجهك.

و كالعادة تقوم معينك في شيء, تقوم خاطر لازمك تقوم, تلقى أمك محضرتلك الفطور بوك يستنى فيك و خواتك يلعبو و ضحكهم معبي الدار. تتبسم فوق من قلبك و تمشي معندكش القدرة حتى باش تحكي, تسمع في صوت الداخل يصيح في وذنك نهار كامل, صوت يقلك إنت فاشل متنجم تعمل شيء, حياتك فارغة معندها حتى معنى. تحاول تعبي وقتك و تنسى أما متنجمش الصوت ديما معاك و يتبع فيك, تخنقت و تعبت و فديت…

مالأول قلت أيامات و يتعداو كيف وجيعة الراس بالوقت تتنحى, أما الأيام طوالو, الخنقة زادت و الوجيعة كبرت, توصل تتمنى الموت باش ترتاح, تحس روحك في حفرة غارقة مش منجم تخرج.

تستنى في حاجة مش باش تصير, في مساج مش باش يجي, في عبد مش باش يرجع, في حكاية مشات…

أما لوقتاه شتبقى هكا؟؟

كل يوم يتعدى تزيد تغرق أكثر و تموت و إنتي حي

اليوم قررت باش ناقف دموعي باش نمسحهم جروحي باش نداويهم و فرحتي باش نفرحها

اليوم قررت باش نعاود نعيش و باش نخرج من قبري و نتنفس

ضحكتي اليوم نعاود نرسمها و شنعمل جوانح و نطير و حياتي كيما كانت نرجعها,

نحسنها و نعيشها

اليوم قررت باش نحكي حكايتي و وجيعتي, حكايتي إلي تنجم تكون نفسهم حكايتك و حكاية 100 كيفي و كيفك

حكاية إنسان كان شايخ فرحان في لحظة حياتو تقلبت و فرحتو تسرقت من غير حتى سبب

اليوم باش نبدى مالأول و جديد و نطلع خطوة خطوة, اليوم أنا مش فاشل, اليوم أنا نجم نوصل من غير ميعاوني حد, و حلمتي أنا نسطرها اليوم, اليوم شنصيح نثور و نتمرد و نتحرر, اليوم ناقف قدام المراية نرى روحي قوية…

و إنتي زادة نحبك تاقف, تغمض عينيك و تصنع من ضعفك قوة, تتفكر روحك كيفاه كنت, تتفكر أحلامك و تقول أنا قوي و شيء مينجم يحبسني و حتى كيف نطيح نعاود نقوم, أنا الضوء ألي ميطفاش, أنا الوردة إلي متذبلش و أنا الحكاية إلي متوفاش…

حب روحك و حب حياتك و متخليش لحظة ضعف تغلبك

بقلم منال عيساوي

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À vos plumes

Moi et Moi

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[simplicity-save-for-later]

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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