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À vos plumes

Survivre à l’injustice : témoignage d’une voix émue

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Le pilonnage intense et tonitruant qu’a subi la bande de Gaza la nuit dernière, mais aussi tout au long de cette période difficile et pernicieuse, a déchiré mon cœur et a fendu mon âme en voyant ce marasme dans lequel se noie le monde, ainsi que les scènes traumatisantes et apocalyptiques qui pèsent sur le cœur, mettant en relief la sauvagerie et la barbarie indescriptible de ces sionistes audacieux, de ces jeunes impertinents et arrogants qui attaquent sans scrupules, en masse et en cadence, sous les yeux du monde, le territoire palestinien.

Ils ont réussi, à travers un déluge de bombardements et une multitude ininterrompue de tirs, à détruire les villages, à démolir les bâtiments, à saccager les hôpitaux et à ravager le territoire dans son ensemble. Des corps amputés, des cadavres incinérés, des colonnes tronquées, des visages défigurés, des personnes décapitées, des terres rougies par le sang des innocents, des enfants tremblants, dépouillés et privés de la phase la plus épanouissante de leur vie, remplis d’une peur profonde face à ces vagues d’attaques soudaines qui leur ont impitoyablement enlevé leurs parents, témoignent de la rudesse et de la cruauté d’un peuple sans patrie, mais surtout dénué de la moindre humanité et dignité !

Le fait d’abandonner, de quitter les champs de bataille, de perdre objectivité, de garder le silence, de rester figé à observer la débâcle de notre nation ne peut qu’accentuer la lâcheté ridicule et décevante, ainsi que le manque d’humilité, de compassion et d’humanité de ces pays indécents et honteux que je critique, et qui sont restés blottis contre les murs de leur territoire sans jamais oser réagir ni prononcer le moindre commentaire, ni faire preuve de courage ou de soutien en voyant les Israéliens s’emparer de la Palestine, tout en entendant les Palestiniens souffrir et en sentant l’odeur douce-amère des morts dévoués et angéliques.

Ces pays qui n’ont aucune chance de prospérer et qui se désintéressent de leur propre existence, me laissent perplexe quant à leur aveuglement et leur silence honteux. De plus, je condamne ces lois « humanitaires » paralysées qui sont censées intervenir et réguler les comportements, protéger les droits de l’homme et promouvoir la paix en temps de guerre. Malheureusement, ce que nous constatons est exactement le contraire. Cette prolifération de lois, qui ne sont en réalité que des artifices inutiles, de même que les 4 points de la Convention de Genève et les points de Wilson futiles, n’ont rien pu changer dans cette cacophonie sociale et politique que nous vivons, en dépit du « jus in bello » qui devrait mettre fin à ce tumulte et trouver une solution à ces conditions insoutenables.

Je me demande où sont les procureurs qui sont intervenus pendant la guerre en Russie et en Ukraine ? Ces jours-ci, je me suis tournée vers moi-même, j’ai commencé à questionner mon existence, et j’ai pris conscience de ma chance d’avoir toujours été accompagnée et protégée par Dieu. En même temps, je ressens une insuffisance, une lâcheté atterrée et une incapacité évidente à contribuer à corriger les dérives de l’humanité et les erreurs des individus de ces sociétés déplorables et déshumanisées qui dévastent tout sur leur passage, m’enfermant dans un état de détresse et de désespoir.

Ce que je trouve absurde, c’est le fait que ces agresseurs nous attaquent pour ce que Hitler leur a déjà fait subir, alors que les musulmans les ont accueillis et protégés depuis des années, depuis la nuit des temps, lorsque le monde chrétien les a persécutés et exilés. Je prie Dieu pour que nous puissions nous armer contre ces brutes enragées, pleines de haine, et parvenir à endiguer ce virus tenace et éliminer ces individus jusqu’à leur disparition. Nous ne devons pas nous résigner à leur volonté « outlaw ». Il est essentiel de continuer à sensibiliser, à interpeller, à protester avec vigueur et détermination contre les crimes de l’humanité et leurs répercussions immédiates. Je vous encourage tous, quels que soient vos moyens, à continuer à partager, diffuser et mettre en lumière la torture insupportable subie par les Palestiniens pendant des décennies, à étayer tout cela par des témoignages et des photos choquantes qui interpellent directement l’humanité, à lutter sans relâche contre ces individus malhonnêtes dignes de condamnation et d’humiliation.

Espérons que l’émancipation des terres palestiniennes, qui leur appartiennent de plein droit, soit un objectif à atteindre et non simplement un rêve à nourrir !

 

Ecrit par : Wissal Missaoui.

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À vos plumes

Albert Camus on Absurdism and The Beauty of Pushing Rocks.

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“What’s the meaning of life?”

 

A question that we all have pondered over. Yet, there seems to be no clear answer, or at least, no definite one.

 

The meaning of life is a long-standing subject of philosophical inquiry. While some nihilists and pessimists deem it as an impossible equation to solve – concluding that life is meaningless and one should grow indifferent towards it–, many other philosophers spent most of their lives searching for ‘The answer’, only to arrive at drastically different conclusions. It’s as if the answer refuses to be found, yet the urge to ask the same question remains.

This conflict between humanity’s desire for meaning and the universe’s indifference is what Albert Camus called The Absurd. This absurdity arises from humanity’s restlessness, always asking “Why?” despite the clear lack of answers. So, instead of hopping on this endless search, Camus decided to change the question altogether.

“We must ask: is it possible to live without appeal?”

 

His answer was yes, arguing that we should not let ourselves search in vain for the meaning of life, but rather, let go of it entirely.

However, grasping such a concept is not an easy task. For how can you ask someone to accept letting go of the only thing that fuels their existence and gives sense to it?

Well, Absurdism dares to argue that acceptance is what will eventually lead to liberation.

When one is going through an existential crisis, Albert Camus proposes 3 solutions:

Solution 1: You run, in a metaphorical sense, by finding meaning in things or concepts that bring you peace and solace such as religion, moral values, principles, and guidelines…. However, this can be considered as philosophical suicide, because you are running away from the problem instead of confronting the possibility of failing at solving its very question. Escapism can never be the answer, especially when these external sources may not resonate with everyone.

Solution 2: You put an end to your life (Do not recommend).

Solution 3: You accept that there is no answer, that life is indeed meaningless, yet, still worth living. You simply move on.

 

The core of Absurdism aims to end one’s futile suffering and push people into embracing life despite the lack of inherent meaning. Giving up on finding ‘The answer’ will definitely be more challenging than the pursuit of discovering it but the consequences will be way less daunting. Here, one can notice that Absurdism and Stoicism meet. Both philosophies encourage people to accept what one can not control without deeming it as a failure but rather as a strength. You can only suffer if you choose to. It all boils down to a matter of choice at the end. What you give importance to will eventually affect you positively or negatively and it is your responsibility to choose well.

 

Perhaps, to better understand The Absurd one should take a look at the Greek myth of Sisyphus: A former king condemned by the gods to push a boulder uphill for all eternity only to watch it roll back down again once he reaches the hill’s summit. Sisyphus’s punishment is the perfect analogy to humanity’s unending search for meaning. For what’s more absurd than repeating a futile task to pursue a goal that can never be achieved?

Through his studies of this myth, Camus has come to one important and radical conclusion:

“One must imagine Sisyphus happy.”

 

But, happy in what sense?

How can someone be truly happy if their whole life is reduced to consecutive failures?

Doesn’t true happiness lie in achieving goals? What’s the point of any of this?

Well, for once, we have an answer:

Perhaps happiness is found in the uncertainty of it all.

Sure, for Sisyphus pushing a rock up a hill over and over again must be exhausting. But did you ever wonder if he grows to enjoy it over time? If all that eternal meaningless labor becomes an art of his own?

Camus likes to imagine Sisyphus smiling every time the rock rolls down the hill, for amid all that absurdity, the Greek king has found meaning: To revolt by making his punishment self-justifying.

Sisyphus fully accepts his situation and hence, he allows himself to give it his all by living with passion, even if that passion consists of pushing a ridiculously heavy rock forever (to each their own, no judgment).

 

Now, how can we apply Absurdism to our daily lives?

First, it’s vital to take everything with a grain of salt. Philosophy is made to aid humans during their journeys on earth, not to further complicate it. Hence, dearest reader, it is you who decides what to take and what to reject from every proposed belief. For theoretically, the idea of remaining indifferent in the face of meaninglessness can seem doable. But in reality, it’s easier said than done. One must admit that at times staring into the absurdity of life without succumbing to despair or trying to claw meaning out of the leftover pieces can seem impossible. Yet, spending the rest of our lives anxiously clinging to questions and participating in a cyclic race with no view of the finish line is also self-destructive. So, I personally believe that a balanced approach is the answer.

 

Living authentically, finding joy within the struggle, and embracing the chaos of it all are valuable principles that any absurdist stands for. Not knowing which path to take or what decision to make, and feeling constantly lost and adrift, are inevitable human experiences that each one of us went through at least once in his life. What matters the most is actively choosing to seize the suffering of desperately holding on to the ‘perfect’, whether it is the perfect career, the perfect relationship, the perfect life, or even the perfect lunch. Within hardship, the act of pushing through itself will become the meaning. Constantly worrying about the outcome and isolating oneself from the joys of the world will only bring despair and recurrent dissatisfaction. In that case, life will simply pass you by and you’ll only be a spectator.

 

In the end, meaning is not found but rather created. And if Sisyphus, a former king who’s condemned to spend the rest of eternity pushing a rock up and down a hill, has found happiness, then so can you.

Written By : Fatma Ben Romdhane.

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