Alors que la situation du pays vire vers la catastrophe, le terme “blended learning” devient la star de nos fils d’actualité et pourtant beaucoup n’en connaissent pas les réels conséquences. Combiner apprentissage en ligne et présentiel, est-ce vraiment la solution à tous les problèmes des étudiants ? L’enseignement, déjà en échec, n’en prendrait-il pas encore un coup ?
Cette semaine, c’est le chaos à l’INSAT ! D’abord, le gouvernement nous fait valser en annonçant, la veille même de chaque début de semaine, dans des communiqués qui ne nous sont d’aucune utilité, une fois un arrêt des cours, puis une autre une reprise de ces derniers.
L’administration, quant à elle, fait ce qui lui chante, en appliquant, à notre plus grand étonnement, un modèle d’organisation en sous-groupe sans prendre la peine de bien éclaircir le système qui sera adopté concernant les séances de travaux pratiques.
Les étudiants se demandent si leurs examens auront lieu de sitôt. Rien que la possibilité que le programme puisse être réduit à sa moitié les met sur leurs gardes. Le mental est au plus bas et l’ambiance à la faculté n’est pas de toute aide.
Témoignage d’une étudiante à l’INSAT :
“Personne pour apaiser notre soif de connaître la vérité, pour répondre à nos questions interminables ou pour ôter le doute qui nous occupe. Où sont nos encadrants ?
Quand s’inscrire et qui consulter dans ce cas ?
Jusqu’ici rien n’est encore clair. Le retard étant devenu une coutume dans notre cher institut, nous nous sommes habitués à rester passifs face à l’incompétence du système éducatif.
Nous ne servons que de cobayes, de victimes de ce manque d’agencement. Nous subissons les faits, essayons de survivre dans un environnement instable, entre un virus qui menace de nous exterminer, et un enseignement assombrissant notre avenir.”
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