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Back In Tune: The Rebirth of INSAT JAM

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Nestled within the vibrant halls of INSAT, a legacy of cultural excellence and thriving community transcends generations . For years, the university has been the hallowed ground for numerous illustrious events, each weaving a thread in the fabric of its storied history.

Among these cherished traditions, once stood INSAT JAM Session. 

Since its inception in 2007 as CinéRadio INSAT’s unique platform for musical expression, the concert rapidly blossomed into the crown jewel of INSAT’s cultural calendar, epitomising the university’s ethos of creativity, collaboration, and celebration. 

Scores of bands once graced the stage, each impassioned performance leaving an indelible imprint on countless hearts from diverse backgrounds, fostering bonds of unity through the universal language of music.

Across twelve editions of extraordinary artistic achievement, the event has cemented its status as the proud epicentre of Tunisia’s collegiate music scene. From the fresh-faced fledgling to the seasoned veteran rockstar, each contributed to crafting a vibrant kaleidoscope of shifting emotions, and each added their own unique touch to a burgeoning legacy of musical excellence. 

Alas, in 2020,  the cherished melody of JAM Session fell silent, as the world grappled with an unprecedented pandemic, rupturing the once ethereal musical flow of the beloved concert. The absence of a once radiant beacon of creative prowess weighed heavily on the hearts of student-musicians and a fragile, oft-overlooked artistic community. Ultimately, a series of untimely circumstances perpetually delayed its triumphant return, relegating the once-celebrated tradition to a distant, fading memory.

However, the enduring spirit of JAM Session remained steadfast, quietly anticipating the moment when its melodic symphony would once again resonate with joy and unity.  And now, after more than five long years of silence, JAM Session rises from the ashes, poised to reclaim its rightful place as the pride and joy of INSAT’s cultural tapestry. 

The stage is set once again as anticipation fills the air, musicians eagerly tuning their instruments and audiences eagerly awaiting the resumption of the beloved melody. With each note, the spirit of JAM Session reignites, promising to once again captivate hearts and unite souls in a symphony of shared emotion and collective celebration.

And so, as the long-awaited rebirth draws nearer, you have the special opportunity to be a part of it. Whether you’re an artist yourself or simply a music aficionado, you can bear witness to the revival of a dormant INSAT tradition that has been five years in the making. 

Don’t miss this opportunity to experience the magic of music, unity and creativity in its purest form and join us on April 17th, as we come together to celebrate the return of INSAT JAM Session!

 

Written by: Zied Kharrat.

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Culture

BAHAM’US : Entre Utopie et Réalité

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Le mardi 11 décembre, nous avons eu le privilège d’assister à Bahamus, une œuvre magistrale mise en scène par le club Theatro de l’INSAT, un club universitaire chargé de l’organisation de pièces de théâtre abordant diverses thématiques sociales et humaines. Cette fois-ci, la pièce illustre la quête universelle de liberté et d’émancipation, dans un contexte inspiré des bouleversements du Printemps arabe. En effet, Bahamus est une pièce théâtrale saisissante, qui dévoile les mécanismes de manipulation des masses par des pouvoirs extrêmes, une histoire qui résonne comme un appel à la réflexion, mais surtout à l’action, face aux oppressions qui étouffent les voix des peuples.

 

L’événement a démarré avec un peu de retard, probablement parce que même les aiguilles de l’horloge étaient captivées par l’idée de Bahamus. La pièce se divise en trois actes, entrecoupés de pauses musicales si bien interprétées qu’on aurait presque oublié que l’histoire portait sur une dystopie. Ces interludes renforcent le thème de la liberté, à travers une sélection musicale pertinente et de magnifiques danses, ajoutant une dimension poétique et visuelle qui vient sublimer l’émotion de la pièce.

Etant une satire théâtrale, Bahamus offre une critique subtile et percutante des dynamiques sociopolitiques. Dès ces premiers instants, l’acte I plante l’apparence d’une société parfaite, mais où chaque détail laisse entrevoir les fissures d’un système précaire. En utilisant un cadre fictif où le bonheur et la prospérité semblent régner, la pièce dévoile progressivement la fragilité d’une utopie construite sur des illusions. Qui aurait cru que le bonheur national brut se calculait en sourires ? Entre les prêts sans intérêt et les consultations médicales express, j’ai presque eu envie de m’installer à Bahamus… avant de me souvenir du taux de mortalité présidentielle un peu élevé.

Les thématiques de la pièce se déploient avec une touche de sarcasme, à travers des personnages caricaturaux mais profondément humains – comme un dictateur autoproclamé, un conseiller qui pleure à chaque décision et une population endormie par des promesses creuses – exposant les mécanismes du contrôle social et de la manipulation politique. Au cœur du récit, la lutte pour la conscience collective prend une place centrale. La pièce illustre les efforts pour réveiller un peuple pris au piège entre un gouvernement qui se ment à lui-même et une opposition fragmentée par des intérêts personnels. Ici, l’acte II plonge le spectateur au cœur des paradoxes de cette société dystopique, où l’illusion d’une utopie cache des enjeux bien plus sombres.

Enfin, l’acte III vient clôturer cette fresque théâtrale en interrogeant la complexité de la politique, où même les figures qui semblent altruistes peuvent être motivées par des ambitions personnelles. Les sacrifices, les trahisons et la soif de pouvoir se mêlent pour révéler une vérité cruelle : le véritable moteur du changement réside dans la prise de conscience du peuple, mais ce dernier est aussi sa propre faiblesse lorsqu’il se laisse manipuler. En conclusion, elle laisse le spectateur face à une réflexion poignante : le pouvoir est-il un moyen de servir ou de se servir, et à quel prix la liberté peut-elle être véritablement atteinte ?

La réalisation de Bahamus est le fruit de plus d’un mois de travail acharné, d’une équipe passionnée, entre écriture, logistique et préparation des coulisses. Ce dévouement a été récompensé par un large public qui, une fois encore, a fait confiance à la qualité des productions du réputé club Theatro de l’INSAT. Toutefois, quelques détails organisationnels ont légèrement perturbé l’expérience en début de soirée. Des ajustements dans la coordination auraient sans doute, permis de mieux gérer l’accueil des spectateurs et d’assurer une fluidité plus naturelle.

La soirée s’est achevée sur une note émouvante, avec la projection de photos souvenirs des pièces passées, mettant en lumière les moments forts vécus par les membres de la 5ème année. Cette rétrospective, à la fois intime et pleine de fierté, ressemblait à une cérémonie d’hommage, non officielle mais profondément significative, où chaque membre du club Theatro a célébré, avec une émotion palpable, le succès de cette dernière production. Un instant solennel, mais empreint de joie, qui marquait la fin d’un chapitre mémorable de leur parcours à l’INSAT.

Mariem Lakhel

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