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Politique

la tunisie : la lutte contre le racisme

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 Nos frères là-bas …..

 

   La Tunisie est un pays situé au carrefour de l’Afrique et de l’Europe, ce qui en fait un lieu de passage pour les migrants africains qui cherchent à se rendre en Europe. Ces migrants viennent principalement d’Afrique subsaharienne, en particulier des pays comme le Nigeria, le Soudan et la Côte d’Ivoire.

 

La situation des migrants en Tunisie est complexe. Certains d’entre eux cherchent à obtenir l’asile en Tunisie, tandis que d’autres cherchent à poursuivre leur voyage vers l’Europe. Les autorités tunisiennes ont mis en place, ces dernières années, des politiques pour gérer l’afflux de migrants.

 

Les dirigeants tunisiens ont souvent été appelés à commenter leurs statuts. Parmi les déclarations les plus connues, on peut citer celle de l’ancien président de la République Monsieur Béji Caïd Essebsi, qui a déclaré en 2017 que la Tunisie ne pouvait pas accueillir tous les migrants africains, vu les difficultés économiques et sociales. Mais ce qui a jeté de l’huile sur le feu, c’étaient les déclarations du chef de l’État Kaïs Saïed, le 22 Février de cette année, critiquées par certains pour le manque d’empathie qu’elles dégagent envers les migrants. Une partie d’entre eux sont confrontés aux violences, aux arrestations arbitraires sur la base de leur couleur de peau, d’autres sont expulsés de leurs logements. Mais ça ne s’arrête pas à ce niveau : une catégorie de citoyens tunisiens ne cesse d’exercer toute forme affreuse de discrimination et de racisme, que ce soit sur les réseaux sociaux ou bien dans la vie réelle. Ces derniers justifient leurs visions par l’agressivité et la barbarie des migrants envers eux.

 

Les associations dénoncent des propos racistes. En fin de compte, nous sommes tous d’accord que nous ne souhaitons pas reculer vers l’obscurité du siècle dernier, car le racisme et l’inégalité entre les êtres humains est une guerre bien dépassée. Alors, une question se pose à ce stade-là : le tunisien est-il raciste ?

 

Bien sûr que non, et les événements qui se sont écoulés pendant ces derniers jours en sont la preuve; une manifestation d’un millier de personnes à Tunis, organisée par le front antifasciste, un collectif d’associations qui se mobilise contre le racisme depuis les propos de Kaïs Saïed sur la vague migratoire des Subsahariens en Tunisie. Enfin, n’oublions pas la campagne de haine qu’a divulguée une minorité et qui ne reflète pas la vision de la majorité.

 

Le peuple tunisien n’a jamais été un peuple raciste, il n’a jamais cessé de montrer sa solidarité envers les causes universelles, mais ce qui le dérange, c’est l’installation illégale des frères de notre continent mère -l’Afrique- dans son pays. Alors il est évident que le citoyen mondial, quelle que soit sa nationalité ou son appartenance, est obligé d’obéir à la loi mondiale, en premier lieu, et tunisienne, en second.

 

Écrit par : Ferjani Ossama.

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Politique

La coexistence de deux extrêmes

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La libération des nations de l’emprise des colons ou de n’importe quelle sorte de danger fait bondir à la pensée la lutte armée qui reflète forcément la mort d’un nombre effroyable de victimes et la destruction matérielle ainsi qu’humaine. Cependant, pour les intellectuels, la libération d’une nation ne peut qu’être le fruit d’un combat politique « pacifique ».

 

Le vrai paradoxe qui peut se poser, c’est quand l’intellectuel, le promoteur des approches pacifiques choisit d’appeler aux mouvements violents armés et le soldat choisit d’aborder la parole comme arme principale pour arriver à ses fins.

 

Dans quelle mesure, la résistance armée basée sur la violence et la destruction et la résistance politique intellectuelle constituent-elles un système dont les éléments sont complémentaires et non contradictoires ?

 

Nul ne peut nier l’opposition qu’impose la mention de la violence et la paix dans le même contexte. En effet, le premier terme fait appel à une infinité d’images brutales ensanglantées quant à la paix, elle bouleverse tout ce qui précède et remplit l’esprit par des scènes ornées de valeurs humaines constructives. Dans une première lecture superficielle, on assumera que la rencontre entre ces deux approches est impossible puisque chacune est basée sur la réfutation de l’arrière-plan de l’autre. En d’autres termes, la violence est la négation de la paix et la paix s’agit de la prévention de tout acte violent.

 

Néanmoins, le recours à une analyse approfondie de la cause donnera naissance à un rapport de complémentarité entre la violence et la paix surtout en termes de lutte et résistance pour libérer la patrie de la tyrannie.

 

En guise de mieux comprendre cette perspective, il est judicieux de faire référence à plusieurs mouvements de libération nationaux tel que le fameux exemple tunisien où les mots appelant à la libération se sont fondus au creuset des armes et ont contribué à renforcer la volonté des résistants pour décrocher l’indépendance dans un premier temps et aboutir à l’évacuation définitive des français éventuellement.

 

Au sein d’un court métrage qui a été réalisé en 1969 dans le but de décoder le lien complexe qui relie la paix à la guerre avec ses aspects affreux, une citation importante a marqué l’intervention d’une jeune diplômée en relations internationales qui atteste que « je viens juste d’être diplômée en Relations Internationales et Sciences Politiques, j’ai travaillé jour et nuit pour militer en faveur de la liberté de ma patrie, pour plaider au profit de notre droit de décider notre propre destin mais qu’est-ce que j’ai appris ? J’ai compris que les livres ne libèrent pas les nations, les mots des costumés qui appellent à la paix et la bonne volonté ne sont que des cris dans le vide, auxquels personne ne prête attention. »

 

Cette contradiction, qui vous apparaîtra d’abord évidente entre l’essence de l’étude que cette jeune a reçu et la conclusion à laquelle est parvenue, s’estompera bientôt lorsque vous entendrez l’intervention de l’un des soldats qui est arrivé à survivre les atrocités de la guerre dans le même métrage dernier assure que « A un certain point, vous vous rendez compte que ce que vous faites n’apportera que la peine, la guerre ne peut que susciter plus de guerre. La liberté est le fruit de la résistance pacifique. Ce n’est pas logique d’appeler à la paix et la sécurité en portant un fusil ou une grenade. »

 

Cette déclaration recèle une histoire de traumatisme et de désarroi. Un soldat qui ne croit plus à la nature de sa mission et à la raison pour laquelle il a consacré sa vie a certainement été témoin des horreurs indescriptibles. Certains estiment que la guerre est l’humanité dans son pire aspect. Lorsque la société est dépouillée de sa moralité et de ses valeurs, elle dévoile la vérité nue d’un monde sombre. En revanche, d’autres prétendent que la guerre est le seul moyen de parvenir à la paix, et que la libération n’est digne que de ceux qui sont prêts à descendre en enfer pour la mériter.

 

Au sein de ce dilemme éthique et politique, il réside une zone grise. Là où la paix peut être l’arme la plus puissante d’une nation, et la guerre son joker, là où la guerre impose la table des négociations, et la paix permet à l’oppression de se perpétuer. L’aspiration humaine à la liberté ne pourra jamais être contenue. C’est un droit instinctif que nous recherchons dans tous les domaines de la vie.

 

La quête de la liberté ne s’arrêtera jamais,

Par le sang, la sueur et les larmes,

Par la rage, l’agonie et le chagrin

Par la paix, par la guerre

Par les armes, par les mots

Éventuellement, la liberté sera atteinte.

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