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Les Geishas de Kyoto : Les Gardiennes d’une tradition en péril

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Qui dit Japon, dit berceau de l’innovation et des accomplissements technologiques surréalistes qui ne cessent d’envoûter le monde entier, prouvant que le futur est à la portée de nos mains. Mais derrière l’aspect futuriste de cette fourmilière, se cache un autre visage du Japon, où le temps a cessé de s’écouler, un monde dont le fondement est la grâce, la beauté et la finesse, le monde des Geishas : le symbole ultime de la perfection.

Une danseuse, une chanteuse, une poète et surtout une confidente, la Geisha consacre sa vie dès son jeune âge à la maîtrise de toutes les formes d’art japonais traditionnel y compris la décoration florale et « l’art de la conversation ». Leur monde est un secret que très peu de gens ont eu l’honneur de découvrir: que l’on soit fortuné ou homme de pouvoir, on ne peut entrer dans une oshaya (salon de thé) pour passer une soirée avec une Geisha sans y être invité. Son rôle est de simplement divertir ses clients avec des performances de danse et de chant, des mini-jeux et de longues conversations où elle peut mettre en valeur sa culture.

Mais pour atteindre ce statut prestigieux, le chemin est très long et les sacrifices sont bien nombreux. Les filles qui ont choisi cette carrière doivent abandonner le monde qu’elles connaissent depuis toujours, y compris leurs familles et sont amenées à vivre dans des maisons de Geishas et suivre un entraînement rigoureux et intensif entre l’âge de 14 et 20 ans. Durant cette période d’apprentissage, ces filles sont appelées Maiko.

La période d’entraînement peut s’avérer très pénible pour les jeunes filles. Elles passent la majorité de leur temps pendant la journée à pratiquer la danse, le shamisen (un instrument japonais à 3 cordes) et plusieurs autres arts traditionnels. La nuit, elles travaillent dans les oshayas de 18h à minuit. Leur tâche consiste à servir du saké aux visiteurs mais aussi à écouter et apprendre des autres Geishas comment elles mènent la discussion avec leurs clients. Au-delà de cet emploi fastidieux, garder leur apparence est aussi un challenge : Une Maiko est interdite de porter une perruque contrairement aux Geishas. Elle doit garder sa coiffure intacte pendant des jours et le prix à payer à cet égard est le confort. Par exemple, son oreiller est substitué par un umaku : un cube en bois avec un petit coussin.

C’est pour ces raisons que d’innombrables filles décident d’abandonner leur rêve de devenir Geisha et retournent chez leurs parents où elles peuvent mener une vie ordinaire.

Avec les Maikos devenant de plus en plus rares et le changement que subit la société japonaise, le nombre de Geishas est en déclin malgré les efforts acharnés pour préserver cette tradition. Bien qu’elles jouissent d’une situation financière plus stable par rapport aux femmes japonaises ordinaires, les nouvelles générations ne s’intéressent guère à ce style de vie, certaines personnes ignorent même son existence. Le plus inquiétant est le fait que l’avenir de plusieurs artisans repose sur la survie des Geishas comme les fabricants de Kimono, de shamisen et bien plus encore. Avec moins de 2 000 Geishas actuellement actives, jusqu’à quand ces gardiennes resteront-elles debout ?

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Culture

Chapter 3 : England, The Short Reign of Jane Grey.

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I was steadily walking inside a tower, a mighty one. It was almost as if it were put there to convey both terror and admiration, angst and fascination. That was Tower Green, where lady Jane Grey, Queen of England for nine days, was to be executed.

 

As I gazed out from one of the windows, I couldn’t help but feel a sense of awe and solemnity. This towering structure had witnessed some of the most significant moments in English history, and today it was to be the site of yet another tragedy.

 

I tried to imagine what it must have been like for Lady Jane Grey, knowing that her reign was to be short-lived, and that she would meet her end at this very spot. It was hard to fathom the fear and despair that must have gripped her in those final moments, and the sense of injustice at being punished for a crime she did not commit.

 

Lady Jane Grey was just sixteen years of age when she was crowned Queen of England in 1553. She was the great-granddaughter of King Henry VII and the cousin of King Edward VI, who had named her as his heir on his deathbed.

However, her reign was short-lived, lasting only nine days. The people of England were loyal to whom they conceived as their rightful heir, Mary Tudor, who was the daughter of King Henry VIII and Catherine of Aragon. She was a staunch Catholic, while Jane was a Protestant.

 

The Tudor queen, with the support of her followers, rallied an army and took the throne from Jane, who was imprisoned in the Tower of London. Despite several attempts to rescue her, including a failed rebellion led by her father, Jane was found guilty of treason and sentenced to death.

 

On 12 February 1554, Lady Jane Grey was led to the scaffold on Tower Green, where she met her fate. The little girl, caught in a game of political power, refused the Catholic Queen’s offer to spare her life if she converts to catholicism. She bravely faced her executioners, and it is said that she recited Psalm 51 as she knelt before the block. Her final words were, « Lord, into thy hands I commend my spirit. »

 

That moment was heart-wrenching to witness. Lady Jane Grey reminded me of all the deterioration of my time, of the moral decay and human suffering caused by war and political turmoil. Jane, a virtuous and unassuming child, was suddenly thrust into the brutal and ruthless world of political machinations, where her fate was predetermined by the avarice and ambition of those around her. To me, that was a striking reminder of all the children who did not choose where they are and whose lives are shattered by the cruel caprices of history, a stirring call to protect the vulnerable and innocent, to safeguard the sanctity of human life and dignity and a lifetime grief of all the precious souls lost.

 

Written By : Montassar Hizi.

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