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À cause d’une publication Facebook, un jeune violoniste a été éjecté par trois agents de sécurité

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Youssef Brini, un violoniste tunisien originaire de Sfax, a commencé à jouer du violon à partir de 7 ans, a eu de nombreuses expériences importantes dans sa vie de violoniste. Son potentiel en musique classique est apparu avec le professeur romain Bogdan Grigoras en 2010 où il a commencé à avoir un répertoire classique.

Il a obtenu sa licence en 2016 et a postulé à Tunis comme étudiant à la maîtrise. La même année, il a été accepté pour jouer au sein de l’Orchestre des jeunes de la Méditerranée lors de la session symphonique. Son expérience avec le MYO s’est poursuivie trois années de suite (2016, 2017 et 2018). Cette importante participation lui a permise de devenir co-soliste de l’Orchestre Symphonique Tunisien.

 

Samedi 19 octobre 2019, studio de répétition n4, à 14h30.
C’est une scène de prime abord surréaliste, après 8 ans de révolution, à laquelle assistent les jeunes musiciens de l’Académie de l’Orchestre Symphonique Tunisien : Youssef se voit éjecté de la salle pendant l’une de ses interventions régulières à l’Académie par le directeur du pôle « musique », le plus haut responsable des formations symphoniques à la cité de la culture, escorté par trois agents de sécurité, débarque dans l’intention de mettre dehors Brini, et ce à cause d’une opinion exprimée publiquement sur Facebook.

 

Des rumeurs ont été ensuite publiées sur Facebook pour remettre en question l’honnêteté et les mœurs de Youssef.

Vous pouvez trouver ci-joint la clarification de Hichem Amari, le directeur du pôle « musique et Opéra », citée dans cette publication.

Et voici la publication de Youssef Brini à travers laquelle il a voulu passer un message avec un ton sarcastique :

« 100% Tunisien

Soyez Nombreux »

 

 

Une question parmi d’autres se pose donc : Est-on en train de respecter la liberté d’expression, une des valeurs déclenchant la révolution tunisienne?

 

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Saluer le parcours du grand Fathi Haddaoui

insatpress

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C’est avec beaucoup de tristesse qu’on fait nos adieux à une figure majeure de la scène artistique tunisienne, un acteur qui, par son talent superbe, a réussi à faire de son nom une valeur sûre.

Né le 9 décembre 1961 à Tunis, Fethi Haddaoui s’est passionné tôt pour le théâtre. Dès un jeune âge, il a pu rejoindre le théâtre scolaire, participant à des œuvres artistiques et des pièces théâtrales comme la pièce J’ai juré la victoire du soleil. Au fil de sa carrière éducative, il a rejoint l’Institut supérieur d’art dramatique de Tunis et a obtenu son diplôme en 1986.

Sa carrière professionnelle d’acteur s’entame vers la fin des années 1970. Fethi Haddaoui intègre la troupe de théâtre Triangulaire avant de faire partie du Nouveau Théâtre.

Au cinéma, Fethi Haddaoui a participé à 21 longs métrages, trois courts métrages, ainsi qu’à six pièces de théâtre et deux créations radiophoniques. Parmi ces pièces, El Aouada et La Pièce d’Arab, cette dernière ayant connu un succès notable et ayant été adaptée en film par Fadhel Jaïbi.

Les années 1980 furent particulières pour Fethi Haddaoui grâce à ses aventures dans le cinéma international, participant à des œuvres étrangères telles que Le Mystère en 1986, Un bambino di nome Gesù en 1987 et L’Attente en 1988, réalisés par Franco Rossi.

En outre, il a participé à plusieurs réalisations cinématographiques locales comme La Coupe de Mohamed Damak et des films de Férid Boughedir, qui lui ont permis d’affirmer son talent dans des rôles variés.

Au cours des années 2000, Fethi Haddaoui s’est lancé dans la production audiovisuelle et a réalisé des séries et des films documentaires. Il a également joué sur des scènes théâtrales prestigieuses, telles que le Teatro Argentina en 2000 et le Théâtre des Bouffes-du-Nord à Paris en 2003.

Sur le petit écran, il était une figure incontournable, jouant dans des séries et feuilletons à succès, parmi lesquels Layam Kif Errih en 1991, Naouret Lahwa en 2014, ainsi que Sayd Errih, une œuvre marquante dans sa carrière d’acteur.

Sa carrière s’est également enrichie par la gestion administrative et artistique de manifestations publiques, telles que les Journées Théâtrales de Carthage (JTC) en 1993 et les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) en 1995. Il a aussi dirigé le Centre Culturel International de Hammamet entre 2011 et 2014, et présidé le Festival International de la même ville lors des éditions 48 et 49.

Fethi Haddaoui a continué sa brillante carrière d’acteur, interprétant en 2020 le personnage de Dandy dans la série Nouba et celui de Haj Boubaker dans la série Baraa, sans oublier le rôle de Chérif dans Galb El Dhib.

Tout au long de sa carrière, Haddaoui a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix du meilleur acteur au Festival de Carthage pour sa performance dans Amour interdit (2000), et une récompense au Festival du Film Arabe d’Oran en 2013 pour son rôle dans Bab El Arch. Ces distinctions témoignent de son talent artistique multidisciplinaire, faisant de lui une icône incontournable ayant marqué des générations.

Il nous a quittés, mais son art continuera toujours à briller. Qu’il repose en paix !

Ecrit Par: Rayen Jebali

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