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À vos plumes

مدرسة التكعيب

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و بانطلاق عداد الموت تنطلق المباراة، مناوشات بين الملاكمين ..

ترى من الأقوى؟ الأستاذ أم التلميذ ؟ و هل من الممكن مقارنة الكهل بالرضيع؟

ركلة أولى يتلقاها الطالب، فركلة ثانية ثم رأسية تطرحه أرضا.

ينهض خائر القوى، محاولا جمع ما تبقى له من قوة ليكمل المشوار، لكن هيهات هيهات !

لا حكم يتدخل، و لا جمهور يرد الفعل إزاء استدعاء الأستاذ لزملائه.

تحالف وحشي يبيد التلميذ و يسحقه، فإما الموت أو الاستسلام امام نظام تعسفي غير عادل.

هو أشبه بالمستعمر لما له من نفوذ و شموخ على عرش السلطة.

اختيارات هامشة ..

ضياع مؤقت للبعض و ضياع دامس للآخرين ..

و مع تقدم وقت المباراة يغشي الظلام عيني التلميذ و ينبطح منتظرا الموت.

و في الأثناء ينتظر المدرب النتيجة و هو الأحقد على التلميذ ، فلا لوم على المبارز القاتل المتوحش الذي يواجهه،

بقدر لومه تفاني التلميذ و المماطلة و نعته بالتقاعس دون التماس أي عذر له .

إذ سبق للمدرب ان مرّن أحدهم بالربع الخالي للكرة الأرضية و أعلن نصر تلميذه في ظل غياب التعليم و المعلم .

فلا خوض لمعركة و لا مجازفة للتقدم ،

إذ يمح المُلَقِّن بفعاله ما نسب له من حسن سيرة و معاملة وجب تلقيها ؛ باستعراضه كمال عقله و دعمه للأنصار الذين ما لبثوا يسعون وراء أذن زائفة حتّى تلقوها

فكيف لمن يرفض الفن ان يلقن العلم و يعرّف الملقَّن على أنه أداة يتحكم فيها و يشكلها كما أراد :

فإن أبى السكين ان يقطع الخبز فهو يلقي به في القمامة و يشتري غيره ، و إن قطع السكين الخبزأو اللحم بكل سهولة فيكفّن لكونه حادا ، و إما إن قطع السكين الخبز عموديا لا أفقيا فنضعه للزينة ، و كأنه لا يصلح لشيء، كذلك تشكل رؤيا المستقبل أيضا :

أفكار ساذجة ، سطحية و محدودة ، تعجيزية قمعية ، في نسخة سهلة ممتنعة ،

تُبَث على قناة المعهد كل سنة ؛ معهد في شكل مكعب ، يقصده الطلبة من كل بقاع الأرض :

تحفة فنية ، خطّة جهنميّة ، إجابة على سؤال :  » كيف نلقِّيهم حتفهم ؟ « 

في مدرسة التكعيب يحمل كل خريج حلته الجديدة و ينطلق في البحث عن عمل .

في مدرسة التكعيب تقضي خمس سنوات كحدّ أدنى لهدر الطاقة و سلبها .

في مدرسة التكعيب ، الكل خاسر لا من ناج و لا بد من أن تكون تكعيبيا انت أيضا…

مدرسة التكعيب يدخلها المتفوق من الثانوية ، فتنتدبهم إيهاما لهم بحسن سيرتها و مستواها العالي إذ يفرض عليك المعهد وضع كل الأفكار داخل مكعب و إلا كان هذا سوء أخلاق و تفاهة و نذالة و احتقارا للأستاذ كعيّب و بذلك يستقبل التلميذ ركلة  تلقيه خارج أسوار المدرسة .

إعادة تشكيل للذات ….

شطف للأفكار …

وجب قطعا التماثل و التناسب فيها .

و بعد استمتاعهم بأخذ قسط من حياتك ، تخرج للبحث عن عمل :

الخبرة مطلوبة و لا من انتداب يكسبك خبرة ، فحتى الإنتداب ذاته يتطلب الخبرة ،

إذ تتسلم قطعة كرتونية المسماة بالشهادة الجامعية و تعود أدراجك أين يكن رأسك !.

و في طريق العودة يعترض طريقك بائع اللحم بسيارته و النجار خارج من منزله و يتطرق إلى مسامعك صوت إسكافي الحي يعد ربحه الخام في آخر الشهر ،

و انت مع شهادتك و علمك تظهر في صورة العاطل و تتساوى مع من لا فائدة لهم في المجتمع .

و إن صادف و طلبت دعما من رؤوس الأموال ، تلتهمك الرؤوس و لا من أموال …

في مدرسة التكعيب ؛

يصفّد الذكاء …

تصقل الحماقة ؛… يكسر قلم الكاتب …و يلجم فم الناقد ألا إنّها لإبادة للحس الفنيّ …

و يبقى نشاط مدرسة التكعيب متواصلا و مدعما مِن الدولة .

و بارك الله في الحكومة

بقلم: مريم الشلبي

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À vos plumes

Moi et Moi

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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