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Osu! The way to have fun at university.

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As we’re back to university, we might not have as much time as we did back in the summer. it’s a given that committing time into consuming games isn’t an option anymore. With that being said, there is a game that can allow us to have fun without wasting that much time.

The game is “Osu!”, a rhythm and tap along the beat kind of game. It’s mainly relying on reflexes, reading the “beatmap” (basically the circles, sliders and spinners that you will be hitting) and muscle memory so that you can get the highest combo possible and ultimately get to a full combo. There is the original mode “Osu!” which the majority of players and streamers play along with 3 other modes.

“osu!taiko” : Taiko is a variant of the game that requires players to hit one of two keys as circles move from the right to the left of the screen (Want to be a Japanese drummer? try this!).

“osu!catch”: In this game mode you have to catch objects falling and get them in your basket, the timing is super hard to get.

“osu!mania”: This variant is really similar to “GuitarHero” you have to synchronize your keystrokes to notes in the screen.

The game launched in 2007. Back then, the graphics were sloppy and the game was kind of full of latency issues. In a nutshell, the game was hard to digest (I played it when it launched…). But, in 2013 they revamped the whole game (Be careful who you call ugly in high school). And the game will receive yet another huge update quite soon.

It’s really easy to setup as the client is nothing but 20mb in size. Having installed the game, all you have to do is download “beatmaps” either one at a time or in packs which are available in the game’s website. The game has a huge community and new maps are added every day. This gets to the one thing that kind of annoyed me when I play, the players create these maps via the editor offered by the game. Some can be messy and doesn’t go well with the song, that can make it quite harder to play and also not that enjoyable. Although, there is a rating system so the chances of you encountering such maps are little to nothing.

There isn’t much to explain about how to play the game as the first tutorial will show you everything you need. Once you finish the tutorial, it’s all about how fast you master the game. Also, you might want to learn some extra mechanics that will help you handle harder maps in the future from Youtube videos.

Here’s a picture showing a sample of the gameplay.

The beatmaps’ difficulty is rated via stars. I advise that you only jump from one level of difficulty to another once you manage to full combo (or at least get an S) on 10 songs at least in that given difficulty (don’t let your ego get the best of you, it’s quite common.). The progress in the game takes a while but is quite noticeable everyday you play because muscle memory plays a huge role, that’s why it’s not really that time consuming to play this game. The game gets really challenging when you are getting past the 3.5 stars point (get ready for the free forearms workout).

I usually play the game when I get the feeling that am getting tired from working on something or when I just need a little break to let my mind work in the background. It helped a lot, that much I can confirm. It’s just that sometimes you’ll get lured into playing some more to pass a song that you’ve been stuck on or a score. You need to have a strong mind!

My personal Ratings:

Fun: 4.5/5

Gameplay: 5/5

Graphics: 4/5 (with the upcoming update it gets even better)

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BAHAM’US : Entre Utopie et Réalité

insatpress

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Le mardi 11 décembre, nous avons eu le privilège d’assister à Bahamus, une œuvre magistrale mise en scène par le club Theatro de l’INSAT, un club universitaire chargé de l’organisation de pièces de théâtre abordant diverses thématiques sociales et humaines. Cette fois-ci, la pièce illustre la quête universelle de liberté et d’émancipation, dans un contexte inspiré des bouleversements du Printemps arabe. En effet, Bahamus est une pièce théâtrale saisissante, qui dévoile les mécanismes de manipulation des masses par des pouvoirs extrêmes, une histoire qui résonne comme un appel à la réflexion, mais surtout à l’action, face aux oppressions qui étouffent les voix des peuples.

 

L’événement a démarré avec un peu de retard, probablement parce que même les aiguilles de l’horloge étaient captivées par l’idée de Bahamus. La pièce se divise en trois actes, entrecoupés de pauses musicales si bien interprétées qu’on aurait presque oublié que l’histoire portait sur une dystopie. Ces interludes renforcent le thème de la liberté, à travers une sélection musicale pertinente et de magnifiques danses, ajoutant une dimension poétique et visuelle qui vient sublimer l’émotion de la pièce.

Etant une satire théâtrale, Bahamus offre une critique subtile et percutante des dynamiques sociopolitiques. Dès ces premiers instants, l’acte I plante l’apparence d’une société parfaite, mais où chaque détail laisse entrevoir les fissures d’un système précaire. En utilisant un cadre fictif où le bonheur et la prospérité semblent régner, la pièce dévoile progressivement la fragilité d’une utopie construite sur des illusions. Qui aurait cru que le bonheur national brut se calculait en sourires ? Entre les prêts sans intérêt et les consultations médicales express, j’ai presque eu envie de m’installer à Bahamus… avant de me souvenir du taux de mortalité présidentielle un peu élevé.

Les thématiques de la pièce se déploient avec une touche de sarcasme, à travers des personnages caricaturaux mais profondément humains – comme un dictateur autoproclamé, un conseiller qui pleure à chaque décision et une population endormie par des promesses creuses – exposant les mécanismes du contrôle social et de la manipulation politique. Au cœur du récit, la lutte pour la conscience collective prend une place centrale. La pièce illustre les efforts pour réveiller un peuple pris au piège entre un gouvernement qui se ment à lui-même et une opposition fragmentée par des intérêts personnels. Ici, l’acte II plonge le spectateur au cœur des paradoxes de cette société dystopique, où l’illusion d’une utopie cache des enjeux bien plus sombres.

Enfin, l’acte III vient clôturer cette fresque théâtrale en interrogeant la complexité de la politique, où même les figures qui semblent altruistes peuvent être motivées par des ambitions personnelles. Les sacrifices, les trahisons et la soif de pouvoir se mêlent pour révéler une vérité cruelle : le véritable moteur du changement réside dans la prise de conscience du peuple, mais ce dernier est aussi sa propre faiblesse lorsqu’il se laisse manipuler. En conclusion, elle laisse le spectateur face à une réflexion poignante : le pouvoir est-il un moyen de servir ou de se servir, et à quel prix la liberté peut-elle être véritablement atteinte ?

La réalisation de Bahamus est le fruit de plus d’un mois de travail acharné, d’une équipe passionnée, entre écriture, logistique et préparation des coulisses. Ce dévouement a été récompensé par un large public qui, une fois encore, a fait confiance à la qualité des productions du réputé club Theatro de l’INSAT. Toutefois, quelques détails organisationnels ont légèrement perturbé l’expérience en début de soirée. Des ajustements dans la coordination auraient sans doute, permis de mieux gérer l’accueil des spectateurs et d’assurer une fluidité plus naturelle.

La soirée s’est achevée sur une note émouvante, avec la projection de photos souvenirs des pièces passées, mettant en lumière les moments forts vécus par les membres de la 5ème année. Cette rétrospective, à la fois intime et pleine de fierté, ressemblait à une cérémonie d’hommage, non officielle mais profondément significative, où chaque membre du club Theatro a célébré, avec une émotion palpable, le succès de cette dernière production. Un instant solennel, mais empreint de joie, qui marquait la fin d’un chapitre mémorable de leur parcours à l’INSAT.

Mariem Lakhel

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