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À vos plumes

To Love

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When I first saw love, I knew she was so beautiful

She made me smile and her presence made school wonderful

Love walked me home everyday 

And love said hi to me in the hallway

She sang to her friends incredibly good

And I tried to mimic that. I wished I could

 

Love was a walking sunshine

Love made not loving her a crime

She would draw adorable doodles

She would sit with me at lunch and buy me noodles

Love was lovable

Love was adorable

With love I had no conflict

Love was incredibly perfect

 

But love, love was not perfect

 

When I got to know love, I found that she wasn’t as poetic as I thought

She would curse, yell and use slang

She would miss a note every time she sang

Love would not learn when she’s taught

And I was scared from her waving red flag

 

Love was not cheerful all the time

Love would mix coke with lime

Love would drink from the bottle 

Love confuses Plato and Aristotle

 

She was moody, angry and constantly bored

She was ill-tempered and cold

She would not listen when told

That I could not find her favorite candy

All the stack was sold

And love would yell and scold

 

But love cried

Love constantly tried 

To show me that she loved me

To say that I’m her home and she’s but a refugee

 

And I wish I listened 

 

Love finally left

But her memories I kept

Her shining eyes and euphonious voice

Her presence that would rejoice

And I wish I listened

 

Love said she needed her own space

But her memories still I trace

Love said she was tired of trying 

Of constantly fighting and crying 

And I wish I listened

 

Love got that degree and she’s proud

I still remember her laugh that is loud

Love moved to another city

Love left me live in self-pity

And I wish I listened

 

I wish I knew that love was not perfect

But she was beautiful, genuine and kind

I should have loved her and not listen to my mind

Love tried her best 

Love had a fire burning her chest

Love was perfect the way she was

And I was too blind to see it because

I thought love stays forever

But love had to cry and suffer

 

When I held love I said this is the first of millions

When I hugged love and she was pretty

I let her go easily 

And we didn’t even pass thirty

 

I miss love. I wish I could tell her one last time

« I love you and thank you

For loving what I had 

And cherishing what I lack,

But now that you’re gone

Can I please have myself back? »

 

Written By : Montassar Hizi.

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À vos plumes

Moi et Moi

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[simplicity-save-for-later]

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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