Connect with us

À vos plumes

Acting European (Christmassy) : An Idea with Too Much Power?

Avatar

Published

on

[simplicity-save-for-later]

Ante-scriptum: Tous les articles paraissant dans la rubrique ‘Opinions’ ne reflètent pas nécessairement l’opinion du club.

December is that month of the year where every person around the world celebrates on his own way.
It is sales season for shopaholics, holidays month for introverts and also Christmas season for Christians.
Oh! no wait, it is also Christmas season for non-Christian Tunisians.
Weird, right!.
« Acting European » is a phenomenon that has conquered our community and became an adopted habit.
Normally, Christmas is the religious day where Christians, only Christians, celebrate the birth of Jesus Christ.
Held on December 25, they worship the birth of their prophet by performing certain traditions that involve decorating their streets and houses with christmas trees and lights.
However, these traditions not only started to brainwash Tunisians, but also it has become a tool to distinguish a certain « aristocratic » community.
Notably, this month a huge wave of christmas celebrations emerged on social media in Tunisia.
And what is even more frustrating is that influencers and content creators have been spreading this habit and normalizing it.
Is this a new wave of colonization? or a brand new form of disguised slavery?
It is true that slavery has ended years ago, however, I think that its legacy lives on.
This new influx of adopting the European lifestyle in order to appeal to a certain society, and to fit within some socially constructed structures , takes us back to the history of the white man’s burden and the westernization process.
The western culture has always been the utopian model of all cultures.
Therefore, Tunisians yielded to this belief by being blind consumers.

The desire to assimilate and integrate into the western culture made them abandon their collective identity and submit to another culture just for the « fun ».
So are they stupid ? careless? or they’re just unconscious followers of some subtle hand of a certain power?.
Unfortunately, Tunisians are easy prey to the west to be played with in their mind games , and social media influencers have accelerated the process by blindly imitating and urging their followers to do so.
I end by confirming Kanye West’s saying and linking it to this context, indeed, « slavery is a choice »!.

Share your thoughts

Continue Reading

À vos plumes

Moi et Moi

insatpress

Published

on

[simplicity-save-for-later]

By

Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

Share your thoughts

Continue Reading

Made with ❤ at INSAT - Copyrights © 2019, Insat Press