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À vos plumes

The essence of Empathy

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From the very first steps we took on that living room carpet we’ve been set into a huge trap. We were the victims of a huge scam, a lie they keep on telling us: the world revolves around us!

Narcissistic upbringing may seem like a foreign expression from that psychological thriller you watched a million years ago, but its toll is way more prominent than we deemed it.

You may not be swooned by your reflection in the mirror, you may not think you’re the wittiest homosapien that ever existed. But unlike we presume, many of us lack one tiny little element: Empathy.

The world is growing more and more stoic by the day and with all the concrete walls we managed to build around ourselves we lost the ability to connect with others and the key to connection is showing each other our vulnerability, and that will never work unless the empathy factor is there.

Feelings have become one dimensional ready-to-go packs. Compassion is slowly getting rendered into small expressions told with no real comprehension of the situation whatsoever.

A kind little gesture can change the world through the perspective of the person you empathize with. So why hold back? Why hide how you truly feel?

What’s in it for you? Easy: you’ll rebuild your identity. We often misconceive ourselves as constant variables in time and space when, as a matter of fact, identity is built through experiment and practice… Lots of practice. Every goody goody action you perform will immediately be turned into positive feedback for your brain which will make that action a part of you. An accumulation of similar actions builds a new identity.

we’re not automatically born a mother Theresa or a father Patrick. Empathy is generally a cognitive skill.

*Speaks in little finger tone* “Empathy is a ladder and the climb is all there is.”

Empathy starts with cognition! Recognizing what another person may be feeling or going through. And that’s most certainly not done by studying how many creases formed around someone’s eye the moment they smiled because that’s some serious sociopathic behavior !

It’s simply done by listening. A lot of details about a person can pop out through a simple chit-chat or an unexpected emotional reaction. never shy away from asking a person why they behaved a certain way or said certain things. Thus you will be breaking the holy concrete wall

Your next step will now be sharing. And sharing is indeed caring. Do not stop at breaking that wall but try to put yourself in the person’s shoes. share their woes and sorrows . You are now inside the walls. what you may feel will probably never compare to the person’s take on things but getting the tiniest idea can make a huge difference.

How? Because the next step will be action. Try to help the person leave the concrete fort. Attempt to be there for them at every step of solving a problem. you don’t have to pay their bills or free their country from a heartless invader, but a warm hug can indeed make a huge impact.

See it’s easy! 3 steps that can really change the way you perceive the world and most importantly: yourself. Free your soul from the limited spectrum of emotions we’re told to stick to and dare to connect !

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A happy bean in a happy field.

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À vos plumes

Moi et Moi

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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