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À vos plumes

عايش فى خيالى و ضايع | الجزء 2

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بعد ليلة ميؤوس منها و مانعرف حتى شى على العالم الخارجى، قررت نكون معاهم باش نضمن الحياة بالك نفيق مالى أنا فيه. طلعت الشمس و نسمع فى حراس الجيش « تزركا » فى الثنيا فيـــــــقووووووو !!!!

خرجنا مالثكنة بالسلاح و ما نعرف حتى شى ! شنعمل؟ وين نمشي؟ مع شكون نحكى؟ وين ناقف ؟؟؟

الحاصل جريت مع الجارين وقفت مع الواقفين، و نسمع فى إسمى فى أول الصف .. السيد طلع جنرال برتبة وزير يعيطلى.

– أنت هو ؟

– إي أنا هو

– و شتعمل لهنا ؟

– حتى أنا و الله مانعرف

– تتكومك ؟

– لا حاير

– منين جيت و كيفاه ؟؟

– لقاونى راقد على حرف الشط، أما منين جيت الله و أعلم فقت نلقى روحى فى وسطكم

– شكون إلى جابك ؟

– جندى إلى بجنبك

– قالي على كل شي، و حسب الأسطورة منقذنا باش يجي مالبحر ..

– الأسطورة قالت المنقد باش يكون راقد عالبحر ؟

– الأسطورة ماتكذبش، و المنقذ معاه مليون جندى و سفن حربية

غزرت عالليمين و عالليسار و قوتلو :

– حسب خبرتى و قرايتى ماكانوش راقدين معايا مليون جندي، متأكد أنا هو ؟

– حسب الأسطورة المنقذ باش يتكومك كيفك أنت و مبعد إخرج إلى عندو الكل و إحارب الأعداء

– أفحمتنى بكل ديمقراطية يا جنرال , و شعملنا تاو ؟

– هاك بديت تجي للرسمي , أدخل لغرفة العمليات

– علاه ؟ لباس؟ علاه باش نعمل عملية ؟

– يا مسطك يا بهيم يا جحش، غرقة العمليات التابعة للجيش باش نخطو فيها

– حاضر جنرال، هاني ماشى جنرال

مشيت مع الماشين و نخمم و نكمبص و نحلل، و لقيت من الأحسن اني نتقن دور المنقذ لا ترصيلى نلوج على شكون ينقذني. دخلنا لغرفة العمليات، كلها أوراق و متتفهم شي، كي الراس المجنون كل شي داخل بعضو. ثم أنما و بحيث دخل واحد سمين بلحية، شلاغمو تكتف بهيم و ريحتو ناتنة  .. طلع رئيس الدولة إلى أنا فيها « خر-طر » !

مافهمت شي من اللي يحكى فيه، أما فهمت إلى هوما واحلين مع دولة أخرى و يحاربو فى بعضهم عندهم 100 سنة. و طالبين مني ننقذهم خاطر حسب الأسطورة السيد المنقذ هو أنا !! 100 سنة يحاربو و حايريين جاو ليا أنا باش نلقالهم الحل ؟ رامبو أنا ؟ سوبرمان أنا ؟ فيتامين أنا؟

وفات الجلسة و دخلت لبيتى إلى عطاوهالى و بديت نحلل.في الاسطورة المنقذ جايب معاه مليون جندى و سفن حربية، هذا مايكون كان واحد ثائر و إلا واحد مستغني على روحو من أحباء المغامرات و الحرية و أنا حتى واحد فيهم. أنا من أحباء النوم و الماكلة و الزوز ماجيبوش مليون جندى و سفن حربية !! مممممممم .. ليلة تعدات زرقا و ما جا الصباح كان ما روحى طلعت ..

بوم طاف غرباع طـــــــــــــــــــــــــــــــــــــاف….فيقوووووو جيش دولة « بقدونس » يضرب فيقوووووووووووو…

**يتبع**

 

بقلم حسام حسين

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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