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À vos plumes

وهل لمجد الوطن الجريح عودة ؟

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Ante-scriptum: Tous les articles paraissant dans la rubrique ‘Politique’ ne reflètent pas nécessairement l’opinion du club.

 

ﺍﻫﺪﺍء ﺍﻟﻰ ﻛﻞ ﺭﻭﺡ ﻋﺮﺑية ﺍﻧﻄﻔﺄﺕ ﺑﻨﻴﺮﺍﻥ ﺍﻟﺤﺮﻭﺏ

 

علام سأﺑﻜﻲ ؟

ﻋﻠﻰ ﻗﻠﺒﻲ ﺍﻟﻤﺤترﻕ ﻣﻦ ﻟﻮﻋﺔ ﺍﻟﺤﺐ ؟ ﺍﻡ ﻋﻠﻰ ﻣﺎ ﺍﺻﺎﺏ ﺍﻟﻌﺮﺏ؟

ﻛﻞ ﻳﻮﻡ ﻳﺤﺘﺮﻕ ﻗﻠﺒﻲ ﺣﺴﺮﺓ ﻋﻠﻰ ﻣﺎ ﺣﻞ ﺑنا .. ﺍﻳﻦ ﺑﻼﺩ ﺍﻟﺸﺎﻡ ؟ ﺍﻳﻦ ﺑﻼﺩ ﺑﺎﺑﻞ؟

ﺳﻨﻮﺍﺕ ﻣﻀﺖ، و ﺯﻫﺮﺓ ﺍﻟﻌﺮﺏ ﻓﻠﺴﻄﻴﻦ لا تزال ﺗﺤﺖ ﻳﺪ ﺍﻟﻈﻠﻢ ﻭﺍﻻﺳﺘﺒﺪﺍﺩ، ﻭ ﺍﻟﻮﺿﻊ لم يتغير …

ﻣﺎ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻠﻌﻨﺔ ﺍﻟﺘﻲ أصابتنا ؟ ﺍﺻﺒﺤﻨﺎ أذلاّء أمام ﺍﻟﻐﺮﺏ ﺑﻌﺪﻣﺎ  ﺯﺭﻋﻨﺎ ﺑﺮﺍﻋﻢ ﺍﻟمعارف و ﻛﻨﺎ ﺭﻭﺍﺩ ﺍﻟﻄﺐ ﻭالعلوم. أﺻﺒﺤﻨﺎ ﺟثثا ﺑﻼ أﺭﻭاﺡ ﻓﻲ ﺣﺎﺿﺮ ﺟﺎﻑ، ﺑﻌﺪﻣﺎ ﻛﺎﻥ ﺍﻟﻤﺎﺿﻲ ﺑﺴﺘﺎنا ﻳﻌﺞ ﺑﺎﻻﻧﺘﺼﺎﺭﺍﺕ ﻭﺍﻻﻧﺠﺎﺯﺍﺕ. ﺟﻔﺖ ﺍﻻﻗﻼﻡ، ﻭﻻ ﺍﺣﺪ ﻣﻦ ﺍﻟﻌﺮﺏ ﻳﺴﺘﻔﻴﻖ ﻣﻦ ﺍﻟﺤﻠﻢ ﺍﻟﻮﺭﺩﻱ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﺮﺳﻤﻪ ﺍﻟﻐﺮﺏ، ذلك الحلم الذي ليس سوى ﻛﺎﺑﻮﺱ ﺑﺸﻊ ﻳﺤﻄﻢ ﻛﻞ ﺣﺠﺮ ﻣﻦ أحجار ﻣﺎﺿﻴﻨﺎ.

ﻧﺤﻦ ﻣﻦ ألقينا اللعنة على أنفسنا، ﻧﺤﻦ ﻣﻦ ﻫﺪﻣﻨﺎ ﻣﺎﺿﻴﻨﺎ ﻭﺣﺎﺿﺮﻧﺎ ﺍلمليء ﺑﺎﻟﺤﺮﻭﺏ، ﻧﺤﻦ ﻣﻦ ﻗﺪﻣﻨﺎ ﺍﻃﻔﺎﻟﻨﺎ الحالمين بالعيش سالمين في وطنهم ﻗﺮﺍﺑﻴﻦ ﻟﻤﺼﺎﻟﺢ ﺍﻟﻐﺮﺏ، و ﻧﺤﻦ ﻣﻦ ﺍﻏﺘﺼﺒﻨﺎ ﻃﻔﻮﻟﺘﻬﻢ ﺑﺠﺸﻌﻨﺎ ﻭطمعنا ﺑﺮﺿﺎ ﺍﻟﻐﺮﺏ ..

ﻛﻨﺎ ﺍﺑﻄﺎﻻ ﻻ ﻧﻌﺮﻑ ﻃﻌﻢ ﺍﻟﻬﺰﻳﻤﺔ، ﺣﺘﻰ ﺍﻻﺳﻮﺩ ﻛﺎﻧﺖ تخشانا ﻭ ﺍلآﻥ .. يتلاشى مجد العرب ﻣﻊ ﻛﻞ ﻣﻨﺰﻝ ﻳﻨﻬﺎﺭ ﻓﻲ ﺩﻣﺎﺭ ﺍﻟﺤﺮﺏ. ﻭﻫﺎ أنا ﺍلآﻥ أﻧﻈﺮ الى ﺑﻠﺪﺍﻥ ﺍﻟﺨﻠﻴﺞ ﺗﻐﺮﻕ شيئا فشيئا ﻓﻲ ﺭﻏﺒﺎﺕ ﺍﻟﻐﺮﺏ، متجاهلة ﺿﺤﺎﻳﺎ ﺍﻟﻌﺮﺏ ﺍﻟﺬﻳﻦ ﺷﺮﺩﺗﻬﻢ ﺍﻟﺤﺮﻭﺏ. ﺍﻻ ﻳﻔﺘﺮﺽ ﺍﻥ ﺗﻜﻮﻥ ﻫﻲ و ﺑﻘﻴﺔ ﺍﻟﺒﻠﺪﺍﻥ ﺍﻟﻌﺮﺑﻴﺔ بمثابة ﺍﻻﻡ بالنسبة لهم و تحتضنهم ؟

ﻟﻨﺘﺬﻛﺮ ﺍﻧﻨﺎ ﺍﻣﺔ ﻭﺍﺣﺪﺓ نجتمع ﺗﺤﺖ ﺭﺍﻳﺔ ﺍﻻﺳﻼﻡ ﺟﻮﻫﺮ ﺍﻻﺩﻳﺎﻥ، فإن تشاركنا همّنا و آلامنا ﻟﻦ ﻳﻜﻮﻥ ﻫﻨﺎﻙ أﺣﺰﺍﻥ، و ان ﻛﻨﺎ ﻳﺪا ﻭﺍﺣﺪﺓ ﻟﻦ ﺗﺴﻄﻴﻊ ﻛﻞ ﺟﻴﻮﺵ ﺍﻟﻌﺎﻟﻢ ﺍﻟﺘﻐﻠﺐ ﻋﻠﻴﻨﺎ. ﻓﻠﻨسترﺟﻊ ﺍﻣﺠﺎﺩﻧﺎ ﻭ ﻗﻮﺗﻨﺎ، ﻓﻠﻨﺘﺤﺪ ﻣﻦ ﺟﺪﻳﺪ ﻟنعيد ﺍﻟﺒﺴﻤﺔ إلى ﻗﻠﻮﺏ ﺍﻃﻔﺎﻟﻨﺎ، ﻳﻜﻔﻴﻨﺎ ﻣﺎ ﺯهق ﻣﻦ ﺍلأرواح …

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انا احلام هلالي من موليد 2000 يوم 15 ديسمبر اصيلة ولاية جندوبة من مدينة الثلوج عين دراهم ادرس بالمعهد الثانوي عين دراهم انتمى لشعبة العلوم التجربية وسارتقي لسنة الرابعة مغرمة جدا بالكتابة باعتبارها احدى الطرق لتعبير عما يعج داخلنا وعن ارائنا ومواقفنا وبالكتابة نستطيع ان نزيد من وعي الناس باهم القضايا المعاصرة والمستجدة اني مغرمة بالكتابة خاصة باللغة العربية لنخافظ عليها ونسترجع مجدها وباعتبارها ادق لغة واروعها

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À vos plumes

Moi et Moi

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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