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À vos plumes

Self-esteem

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How does it feel to wish to be anyone but yourself, to find beauty in everyone, to always find something to admire in others not by kindness but pushed by your inability to find beauty in yourself?

It feels  like low self esteem.

For everyone who doesn’t know this term, here is an explanation.

Low self esteem is to look around and say « she is pretty » while meaning  » I must be really ugly »

Low self esteem is to buy new jeans while imagining them on someone else’s body.

Low self esteem is to constantly promise yourself you’re gonna be a bit prouder, a bit less insecure, once you achieve another goal in life while indeed no sucess can heal the damage in your soul unless you hug yourself to sleep and whisper « you are doing so well you deserve to rest ».

Low self esteem is to avoid mirrors because you don’t like what you see, you say « my skin isn’t glowing today I’ll avoid them for a day or two » but when did you ever like what you see? Oh I forgot, it’s when you dye your hair like the girl next door, it’s when you put on make-up and imagine yoursef looking like a different person .

Low self esteem is to always feel inferior to others no matter how much you achieve.

Low self esteem is the demon in your head telling you to check your shirt, your skirt, your hair; there must be something wrong if that guy is laughing, while he’s just enjoying a joke about how monkeys can’t fly.

Low self esteem is « maybe a bit slimmer, a bit fatter in the right places, maybe a bit smarter, a bit cuter… Why ain’t I a bit of everything or anything? »

Hot suffocating tears and beautiful stars above are asking you  » you know how it feels to heal ? ».

Healing feels like childish yellow notes lighting up your room when you forget who you are, reminding you constantly that « you can’t expect to be good at everything, you can fail but that doesn’t make you a failure » « you can’t be yourself and everyone else at the same time » « you deserve the world ».

Healing feels like the long talk sessions in front of the mirror you used to hate, it’s realizing that you have beautiful eyes and that your smile is to die for.

Healing feels like realizing that you want to be slimmer and actually going through a diet while deeply believing  that it’s still you wether you’re skinny or fat.

Healing feels like realizing that you cant swim and adding it to your « face it all list ».

Healing is knowing your flaws and doing something about it, it is knowing your best qualities and improving them, it is simply trying to be your best version everyday with patience and passion.

Healing is to look at yourself and say  » I wouldn’t trade you for the world ». It is  » if I had the ability to choose to be anyone I’d still choose you over millions of people because it’s you ».

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À vos plumes

Moi et Moi

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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