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À vos plumes

Lies and truth

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– You are thinking again

– hmmm

– What’s the problem?

– I was wondering why people tell lies. Why can’t they accept the things the way they are?

– Maybe they never read Tolstoy; « Anything is better than lies and deceit » but I understand them. I think they have their reasons to do that.

– « have their reasons »?

– Yes of course. People generally lie to achieve something, take the example of politicians « Never attempt to win by force what can be won by deception ». This rule stated in 1513 by Machiavelli seems to have affected generations of corrupt politicians.

– So people lie because of their evil human nature?

– Maybe the approach of Thomas Hobbes is not the right approach here, because some people lie in order to protect others or because they are afraid to lose them. Sometimes they even lie to protect themselves from society.

– From society ?

– Yes. Like our conversation right now. It’s just another lie. My existence itself is just an illusion. I am just a personality in your subconsciousness, created by you, because you don’t have anyone to speak to in real life, because you are lonely, because…

– Stop it

– Sorry. I didn’t mean to hurt you or your pride.

– I got your point, so in the end everybody lies. Then where am I supposed to find the truth?

– The truth? There is no truth in this world. Well, it’s more like, nobody has the entire truth. What we know are just fragments of it. The truth itself is not attainable by a human being, because once attained, we are then omnipotent beings and this is in contrast to the fragile nature of a human being.

– So you are asking me not to go after the truth?

– Of course not. It is true that we don’t have the necessary knowledge to attain the truth but we have to try. « I know one thing, and that is that I know nothing. »

– Plato …. Our beloved Plato <3

HJ

I really want to thank my friends who asked me to go on writing, and I really want to thank a special additional person who inspired me to write about truth and lies. Thank you all.

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À vos plumes

Moi et Moi

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Si obscur, le monde si silencieux. Seule dans le vide éternel qu’est mon propre être. J’observe ma vie, qui je suis. Cette identité façonnée autour d’un être qui n’existe point. Je ne suis peut-être pas cette identité. Je ne sais pas vraiment. Une errance éternelle entre les ruelles de mon cerveau. Une brume de confusion qui refuse de se dissiper. Recroquevillée sur moi-même, j’ai peur de même respirer trop fort. Le monstre hait lorsque je perturbe son règne de terreur. Je regarde devant moi les pièces éclatées de ce reflet de moi-même et que j’ai brisé de mes propres mains. Le sang dégouline encore tachetant le sol miroitant de ma conscience. Ce combat infini entre qui je suis et qui je veux être. Une cause perdue.

Voilà ce que je suis. Je crois que mon existence même est une erreur. Un calcul de trop. Je disparais alors dans les recoins les plus enfouis de mon tréfonds. J’offre au monde cette version toute parfaite. Tout ce qu’il faut pour cesser d’exister. Qui suis-je ? la réponse ne vient jamais. Cette question retentit, un écho impossible à ignorer. J’hurle pour l’étouffer mais je ne réussis guère. Les larmes m’étranglent et les souvenirs me hantent. Des rêves que j’ai cru morts me revisitent, des mirages troublants plus que tout. Je veux m’en aller. Partir. Ailleurs. Quelque part où personne ne me connait. Quelque part où je peux me débarrasser de cette peau qui m’écœure tellement. Sauvez-moi de ce monstre qui est mon âme même. Ce monstre me tue en douce. Chaque jour un peu plus de poison. Il me tient par la gorge. Ses griffes contre mon cou. Son souffle dans le mien. Je le ressens à chaque respiration. Une personne à part. Honnêtement. La paranoïa est sa carte maitresse. Sa voix si dominante dans mon esprit. Je fais la sourde mais sa voix refuse de lâcher prise. Il me fait peur, éperdument peur. Il se moque de moi. Regardez-le. REGARDEZ-LE. Il rie de ma détresse. Ce désarroi qu’il orchestre d’un sadisme accru. Je frôle une folie dangereuse.

Au bord de la rupture. Je me torture à coups de questions qui refusent de cesser. Je tiens ma tête pour me calmer. Je regarde le sang devenu un flacon. Sur ce flacon, je me vois enfin. Brisée que j’étais. Hantée, perdue, penaude mais étrangement lucide. Ce genre de lucidité qui brule, un arrière-gout amer après chaque effondrement. Une clarté qui me maintient ici malgré tout. Un ange gardien, oserais-je le terme. Méritais-je réellement autant de souffrance ? méritais-je même un peu d’amour ? de la compassion ? Un sentiment qui n’est pas le dégout et la haine envers ma personne. Un dilemme existentiel, cornélien. Des choix impossibles. Une vie insupportable.

Comment apprendre à un cerveau qui a toujours été sensé haïr comment aimer ? pourquoi aimer ? puis-je quitter cette transe, cet état épouvantable dans lequel je vis ? puis-je me libérer des chaines qui me retiennent à la merci du monstre ? Est-ce que je peux ? quelqu’un ? répondez-moi ! encore la réponse refuse de venir. Cette fois…cette fois je comprends que la réponse doit être mienne. Nul autre. Ridicule. Horriblement ridicule. Une ironie qui n’échoue pas à m’émerveiller. Comment l’être qui n’a connu que le silence et l’étouffement peut s’exprimer ? Les mots, cet être a oublié. Son humanité, il a enterré. Comment, après tout ce temps, ose-t-on lui demander une réponse ? Pour la première fois, je me relève. Je ne suis plus recroquevillée même si le monstre me possède. Je discerne avec une perspicacité authentique ce monde morbide qu’est ma conscience. Cette noirceur obsédante n’est pas moi. Ce silence terrifiant n’est pas moi. Ce sang infini n’est pas le mien. Ces pièces éclatées ne sont pas moi.

Je sais la réponse à toutes les questions. Je mérite d’exister, de m’aimer et de guérir. Ce corps est mien. Cette vie est mienne. Dans cet équilibre fragile induit par cette résistance jamais connue, le lieu cesse d’être lugubre. La lumière de la vérité l’éclaire et je comprends enfin. Je ne suis l’esclave de personne, le reflet de personne, l’ombre de personne. Je suis moi. Une personne qui a une existence et une volonté indépendantes. Cette évidence tombe sur moi un salut délivrant. Je me libère ainsi des griffes du monstre qui hurle, chassé par la glorieuse lumière de la victoire. Aujourd’hui, je choisi d’exister, moi, nul autre. Je décide d’être celle que je souhaite. Je décide de faire de qui je suis celle que je veux être.

Ecrit Par: Malek Jarboui  

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