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Theatro INSAT’s Jalila and Rami

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Saint Valentine’s Day! The day of love, or so the fallacy has been modulated in the public’s opinion.

Love stories, throughout history, are numerous. Kays and Leila, Jamil and Boutheina, Casanova (and everyone), Kaleb and Hazel Grace, Jack and Rose, Romeo and Juliette, etc.

As a token of a celebration of this controversial day, THEATRO INSAT commemorated the prominent fête with a comic play portraying a unique, one of a kind love story, the tale of Rami and Jalila.

However, it’s not the stereotypical fairy tale where boy meets girl, boy falls in love with girl, boy and girl get married and live happily ever after.

Neither is it the conventional tragedy where one of the lovers eventually dies. It’s the club’s own vision of a Romeo and Juliette parody.

Jalila comes from a conservative family and an overall conservative entourage. She meets Rami at an engagement ceremony where he slips her his number inside a piece of pastry. They instantly, banally, and hilariously fall in love with each other.

Misfortunately, her parents would never allow this relationship to ever exist and havoc would ensue should they find out (they eventually do find out). Jalila’s father, Hmed, is a partial drunk, a big perv and a greedy man. The only plans he has for his daughter is to tie her with her rich cousin Rabie.

 

 

Jalila’s mother, Lamia, doesn’t care for the money, but she happens to have a feud with Rami’s mother.

 

When Hmed and Lamia find out about their daughter’s improper behavior (dating Rami behind their backs), they lock her up at home and force her to marry Rabie.

 

Jalila, picking love over family, is left with no choice but to run away with her beloved. Tragically and humorously, the 2 silly knuckleheads, lacking trust in one another, betrayed each other by poisoning their me

als (Rami poisoning the ‘Bsissa’ with insecticide – Jalila contaminating the ‘Torchi’ with rat’s poison). The story ends with both of them dying in a laughable manner.

 

Much laughter, praise, and applause were the fast-prepared job’s reward and that’s more than enough to lift the club members’ spirits. It seems that THEATRO INSAT still has and will never cease to amaze.

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BAHAM’US : Entre Utopie et Réalité

insatpress

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Le mardi 11 décembre, nous avons eu le privilège d’assister à Bahamus, une œuvre magistrale mise en scène par le club Theatro de l’INSAT, un club universitaire chargé de l’organisation de pièces de théâtre abordant diverses thématiques sociales et humaines. Cette fois-ci, la pièce illustre la quête universelle de liberté et d’émancipation, dans un contexte inspiré des bouleversements du Printemps arabe. En effet, Bahamus est une pièce théâtrale saisissante, qui dévoile les mécanismes de manipulation des masses par des pouvoirs extrêmes, une histoire qui résonne comme un appel à la réflexion, mais surtout à l’action, face aux oppressions qui étouffent les voix des peuples.

 

L’événement a démarré avec un peu de retard, probablement parce que même les aiguilles de l’horloge étaient captivées par l’idée de Bahamus. La pièce se divise en trois actes, entrecoupés de pauses musicales si bien interprétées qu’on aurait presque oublié que l’histoire portait sur une dystopie. Ces interludes renforcent le thème de la liberté, à travers une sélection musicale pertinente et de magnifiques danses, ajoutant une dimension poétique et visuelle qui vient sublimer l’émotion de la pièce.

Etant une satire théâtrale, Bahamus offre une critique subtile et percutante des dynamiques sociopolitiques. Dès ces premiers instants, l’acte I plante l’apparence d’une société parfaite, mais où chaque détail laisse entrevoir les fissures d’un système précaire. En utilisant un cadre fictif où le bonheur et la prospérité semblent régner, la pièce dévoile progressivement la fragilité d’une utopie construite sur des illusions. Qui aurait cru que le bonheur national brut se calculait en sourires ? Entre les prêts sans intérêt et les consultations médicales express, j’ai presque eu envie de m’installer à Bahamus… avant de me souvenir du taux de mortalité présidentielle un peu élevé.

Les thématiques de la pièce se déploient avec une touche de sarcasme, à travers des personnages caricaturaux mais profondément humains – comme un dictateur autoproclamé, un conseiller qui pleure à chaque décision et une population endormie par des promesses creuses – exposant les mécanismes du contrôle social et de la manipulation politique. Au cœur du récit, la lutte pour la conscience collective prend une place centrale. La pièce illustre les efforts pour réveiller un peuple pris au piège entre un gouvernement qui se ment à lui-même et une opposition fragmentée par des intérêts personnels. Ici, l’acte II plonge le spectateur au cœur des paradoxes de cette société dystopique, où l’illusion d’une utopie cache des enjeux bien plus sombres.

Enfin, l’acte III vient clôturer cette fresque théâtrale en interrogeant la complexité de la politique, où même les figures qui semblent altruistes peuvent être motivées par des ambitions personnelles. Les sacrifices, les trahisons et la soif de pouvoir se mêlent pour révéler une vérité cruelle : le véritable moteur du changement réside dans la prise de conscience du peuple, mais ce dernier est aussi sa propre faiblesse lorsqu’il se laisse manipuler. En conclusion, elle laisse le spectateur face à une réflexion poignante : le pouvoir est-il un moyen de servir ou de se servir, et à quel prix la liberté peut-elle être véritablement atteinte ?

La réalisation de Bahamus est le fruit de plus d’un mois de travail acharné, d’une équipe passionnée, entre écriture, logistique et préparation des coulisses. Ce dévouement a été récompensé par un large public qui, une fois encore, a fait confiance à la qualité des productions du réputé club Theatro de l’INSAT. Toutefois, quelques détails organisationnels ont légèrement perturbé l’expérience en début de soirée. Des ajustements dans la coordination auraient sans doute, permis de mieux gérer l’accueil des spectateurs et d’assurer une fluidité plus naturelle.

La soirée s’est achevée sur une note émouvante, avec la projection de photos souvenirs des pièces passées, mettant en lumière les moments forts vécus par les membres de la 5ème année. Cette rétrospective, à la fois intime et pleine de fierté, ressemblait à une cérémonie d’hommage, non officielle mais profondément significative, où chaque membre du club Theatro a célébré, avec une émotion palpable, le succès de cette dernière production. Un instant solennel, mais empreint de joie, qui marquait la fin d’un chapitre mémorable de leur parcours à l’INSAT.

Mariem Lakhel

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