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Produits chimiques : quand marketing ne rime plus avec éthique
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Vous vous doutez bien qu’il y a une raison pour laquelle je me donne aujourd’hui la peine de me concocter moi-même mes propres produits cosmétiques. Deux à trois ans plus tôt, j’étais comme tout le monde. J’utilisais mes shampooings, masques, crèmes, etc.. achetées au supermarché. Mais ce n’est qu’en me tournant vers la cosmétique naturelle que j’ai compris à quel point les industries cosmétiques nous font marcher.
Je ne veux pas que cet article soit trop choquant. Mais je vais tout de même citer des points sur lesquels les industriels nous mentent souvent. Il y aura plusieurs références pour les plus curieux d’entre vous.
- La composition des produits :
On pense souvent, en les achetant que nos produits ont une formule très adaptée à nos besoins.
On a l’impression aussi qu’il serait aberrant que les grandes marques, auxquelles on fait autant confiance, nous empoisonneraient avec des ingrédients extrêmement nocifs pour la santé.
Pourtant, ces produits sont plus souvent qu’on le pense composés de perturbateurs endocriniens, voire de cancérogènes.
Ce qui sidère par dessus tout, c’est que certains ingrédients tels que les silicones ou huiles minérales n’améliorent nos peaux et cheveux qu’en surface. En creusant un peu plus, ces substances sont toxiques.
Par ailleurs, tout ingrédient se trouvant dans votre flacon n’est pas forcément présent pour le bien du consommateur. Ce que je veux dire par là, c’est qu’ajouter des colorants, de la fragrance, ou même un filtre UV n’est là que pour préserver l’attractivité du produit, quitte à nuire au consommateur.
- Un produit riche en tel et tel ingrédient :
On voit souvent des enseignes du type : “à l’huile d’argan”, “à l’huile de monoï”, “au beurre de karité”. Pourtant ces ingrédients se trouvent souvent en traces, voire inexistants. Pour être sûr, retourner le flacon pour voir la liste des ingrédients. Cette liste est ordonnée selon le pourcentage de présence de l’ingrédient. Si votre shampooing indique qu’il est à l’huile d’amande douce, par exemple, et que la notion “prunus amygdalus dulcis kernel oil” n’est présente qu’en vingt-millième position, (elle n’est pas parmi les cinq premiers ingrédients) c’est que vous vous êtes fait arnaqué! Je sais que c’est un mot latin assez difficile à retenir. Retenez seulement “seed oil”, “kernel oil” ou “fruit oil”. C’est facile non?
- Nous faire vendre encore plus :
Certaines techniques marketing nous incitent à acheter plus que ce qu’il en faut. Je vous donne des exemples :
- Dans les publicités de dentifrice, quelle dose de dentifrice utilisent les industriels? En vrai il ne nous faut pas plus que ça :
Remarquez que la partie orangée de ma brosse à dent est justement conçue pour m’aider à doser mon dentifrice.
2. Quelle est la différence entre crème de jour et crème de nuit? On nous dit que la première nous donne de l’éclat et qu’elle est adaptée en soin avant maquillage. Alors que la seconde peut contenir des ingrédients qui requièrent de ne pas s’exposer au soleil par la suite. En vrai, vous n’avez pas besoin de deux types de crèmes. La crème de jour est bonne pour le jour et pour la nuit. Certains soins comme l’hydrolat de citron ne font pas bon mix avec les filtres UV. Mais on peut ne pas les inclure dans nos crèmes pour ne pas pousser à la surconsommation.
Je sais que c’est un peu déroutant et difficile à assimiler. Mais continuez à lire cette série d’articles. Elle vous accompagnera dans votre transition.