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Review | Penny Dreadful, là où l’horreur et l’élégance ne font qu’un
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Voilà maintenant plus de trois années qu’elle a pris fin, et pourtant, nul ne l’a encore égalée en terme d’hommage à la littérature Victorienne.
Penny Dreadful, œuvre d’art méconnue du grand public est une série télévisée de la chaîne américaine Showtime diffusée entre mai 2014 et juin 2016.
Synopsis
« Dans le Londres de l’époque Victorienne, Vanessa Ives, une jeune femme puissante aux pouvoirs hypnotiques, allie ses forces à celles d’Ethan, un garçon rebelle et violent aux allures de cowboy, et de Sir Malcolm, un vieil homme riche aux ressources inépuisables. Ensemble, ils combattent un ennemi inconnu, presque invisible, qui ne semble pas humain et qui massacre la population… » AlloCiné
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La série a reçu globalement un retour favorable. Sur les trois saisons, elle a cumulé une moyenne de 91% sur Rotten Tomatos et un score de 76 sur Metacritic.
Avis
Hormis le début difficile pour cerner les personnages, leur lien et leurs motivations, la série est une réussite totale pour moi.
Il s’agit d’un cocktail de foi, d’horreur, de fantasy et de littérature qu’on peut avaler d’un seul coup grâce à l’adresse du réalisateur.
La série fait intervenir plusieurs personnages qu’on ne présente plus tirés de la littérature anglaise du XIX siècle, tels que Victor Frankenstein (Frankenstein ou le Prométhée moderne); jeune savant défiant les lois de la nature pour vaincre la mort, ou bien Dorian Gray (Le portrait de Dorian Gray); adolescent d’une beauté sans précédent sacrifiant son âme pour une jeunesse éternelle et même le docteur Jekyll (L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde); référence mondiale sur le dédoublement de personnalité.
On retrouve également d’autres personnages mythiques tel que Dracula faisant une brève apparition ainsi que plusieurs références à des dieux antiques.
Toute cette galerie de personnages – qui initialement n’ont guère de lien – est réunie grâce au personnage principal en la personne de Vanessa Ives incarnée parfaitement par l’actrice française Eva Green.
L’actrice au talent incroyable a su transcrire avec une habilité hors norme le débat d’une croyante à la foi inébranlable contre les forces du mal qui veulent l’épouser.
“ Vanessa Ives: Is it poisonous?
Dorian Gray: Like all beautiful things, I hope so.
— Dorian Gray (Reeve Carney), Penny Dreadful, Season 1: Demimonde ”
“ Vanessa Ives: Est-ce empoisonnée ?
Dorian Gray: Comme toute belle chose, je l’espère. ”
La série (belle et empoisonnée) regorge de répliques poétiques riches en philosophie, ce qui met en avant l’extrême charme et beauté de celle-ci. Je dirais même qu’un second visionnage s’impose pour saisir toutes les subtilités et les références littéraires.
Hélas, Penny Dreadful ne compte que trois saisons, et bien que personnellement je suis satisfait de la fin, je demeure perplexe vis à vis du reste des personnages qui, quant à eux, n’ont pas eu droit à leurs libérations.
Certes, Penny Dreadful n’est pas la meilleure des séries, mais il y a des choses qu’on ne peut noter ou classifier, notamment l’art, et Penny Dreadful est définitivement à mon goût une pièce artistique qui mériterait plus de vues.